“La retraite n’est pas d’actualité pour Qlassic Bois Margot”, Rodolphe Bonnet

Samedi, Simon Delestre réagissait à la retraite sportive de son fidèle Qlassic Bois Margot en raison de problèmes d’eczéma. Contrairement à ce qui a été annoncé, Rodolphe Bonnet, propriétaire du haras du Bois Margot et du bai brun, assure que l’étalon se porte bien et qu’il n’en a pas encore terminé avec sa carrière de sauteur.



“Je démens complètement, l’information était erronée”. Rodolphe Bonnet est catégorique. Non, son Qlassic Bois Margot n’est pas à la retraite. Alors qu’il l’avait appris sur d’autres sites internet d’information équestre, Simon Delestre n’avait pas paru étonné par cette nouvelle, expliquant que l’étalon souffrait de problèmes d’eczéma. À ce titre, Rodolphe Bonnet tient à mettre les choses au point. “Je n’ai pas de nouvelles de Simon Delestre depuis quatre mois, donc il n’est pas à même de donner des informations sur Qlassic. Cette année, nous allons mettre l’accent sur la reproduction et sa semence sera disponible en frais. Dans un premier temps, il n’aura donc pas accès aux concours, mais il reprendra bien la compétition après avoir fait la monte. Sa retraite n’est pas d’actualité”, soutient-il.
Si l’on ne devrait donc pas voir le fils de L'Arc de Triomphe en concours dans les mois à venir, le bai brun devrait donc revenir. Il serait même complètement remis de ses problèmes de santé. “Il est actuellement en Normandie chez Aymeric de Ponnat, et il a encore sauté la semaine dernière. Effectivement, quand nous l’avons récupéré, comme tous les ans pour la saison de monte, il était dans un état assez alarmant. Quand un cheval rencontre de petits problèmes de peau, on ne l’envoie pas en thalassothérapie pour le traiter à l’eau de mer tous les jours. Ce n’est pas un traitement adapté… Depuis, nous nous occupons beaucoup de lui, il est en pleine forme”, assure Rodolphe Bonnet.

Quant au choix de mettre en avant la carrière de reproducteur du médaillé d’argent par équipes des Jeux équestres mondiaux de Normandie, il serait motivé par la seule volonté de satisfaire les éleveurs, selon lui davantage enclins à se tourner vers les étalons disponibles en frais. “Ses poulains s’avèrent exceptionnels et il se trouve qu’un mâle disponible en frais saillit beaucoup plus qu’un autre qui ne l’est pas. C’est la raison pour laquelle nous privilégierons sa carrière d’étalon en ce début d’année”, souligne encore le propriétaire du haras.