“Je tire un grand coup de chapeau à mes cavaliers, à nos chevaux et à nos grooms”, Otto Becker

“Je suis vraiment heureux de cette victoire, satisfait et fier de mes cavaliers. Gagner ici, comme nous l’avions fait l’an passé (le CSIO 5* de Barcelone avait alors reçu la dernière finale de l’ancienne série FEI Longines des Coupes des nations, à laquelle a succédé la Ligue des nations, ndlr) me procure toujours des sentiments particuliers, parce que c’est ici que j’ai monté ma dernière Coupe des nations, en 2008 (en selle sur Con Air 7, dont les scores n’avaient pas compté, avec à la clé une victoire allemande en finale de la Super Ligue Samsung, ndlr). J’ai sélectionné Jana Wargers, Richard Vogel, André Thieme, Christian Kukuk et Jörne Sprehe, qui s’est tenue prête à entrer en lice dans cette finale dans le cas où l’un de nos titulaires aurait rencontré au souci. Elle avait d’ailleurs fait partie de l’équipe qui avait gagné l’étape inaugurale, en février à Abou Dabi, où elle avait réussi un double sans-faute. Ensuite, entre les deux manches, nous, chefs d’équipe, devons désigner un couple qui ne repart pas, ce qui représente une grande responsabilité. Là, j’ai dû dire à Jana, qui avait réussi un très bon parcours (pénalisé de quatre points avec Dorette, ndlr), qu’elle en restait là.

J’aime ce nouveau format, le trouve très intéressant et excitant, pour le public comme pour nous. Rien n’est jamais acquis avant le dernier passage, et les score et positions des équipes évoluent très vite. Au début de la seconde manche, nous nous sommes fait un peu distancés par les Pays-Bas (en raison des parcours à quatre points d’André Thieme et Chakaria, puis à huit points de Christian Kukuk et Checker 47, ndlr), puis nous sommes revenus à leur hauteur (lorsque Kim Emmen et Imagine, révélations des JO de Paris 2024, ont concédé un score impensable de douze points, ndlr). Lors de l’ultime rotation, Richard (Vogel, ndlr) nous a offerts un fabuleux sans-faute (avec United Touch S, ndlr), puis nos amis néerlandais ont commis une faute (concédée par Harrie Smolders et Uricas van de Kattevennen, ndlr), à notre plus grande joie – qu’ils nous le pardonnent!

De la part de tous les chefs d’équipe et des cavaliers, je voudrais adresser nos sincères remerciements à Longines, à la Fédération équestre internationale et au Real Club de Polo de Barcelone d’avoir mis sur pied ce bel événement. C’est un plaisir sans cesse renouvelé pour nous de venir concourir ici. J’en veux pour preuve que toutes les nations ont présenté leurs meilleurs couples (sauf l’Espagne et les États-Unis en l’espèce, ndlr).

Enfin, je voudrais remercier chaleureusement les grooms qui s’activent autour de nos chevaux. Ici, on les a honorées et c’est amplement mérité. Les grooms font complètement partie de l’équipe d’Allemagne et se sont impliqué(e)s à fond au service des résultats de l’équipe. Toute l’année, l’ambiance dans les écuries des concours a été super agréable. Comme Richard l’a expliqué, les grooms prennent soin de nos chevaux, et les montent aussi lorsque c’est nécessaire. On sent qu’elles et ils aiment leur job, et je suis très content qu’on les honore dans le cadre de la Ligue des nations. Alors je tire un grand coup de chapeau à mes cavaliers, à nos chevaux et à nos grooms.”

Notre analyse
Les résultats
Le parcours

“Notre performance doit beaucoup au travail de ma groom”, Richard Vogel
Christian Kukuk : “Je n’ai pas assez bien monté ma seconde manche”
André Thieme : “Mes quatre points étaient finalement un bon résultat”
“Trois centimètres, cela n’a l’air de rien, mais cela change beaucoup de choses”, Santiago Varela

Toutes les épreuves du CSIO 5* de Barcelone sont à revoir sur ClipMyHorse.tv, dont la finale de la Ligue des nations Longines, commentée en direct par Kamel Boudra et Émeric George