Peder Fredricson, Sandra Auffarth et les Grandes Semaines font la Une du dernier magazine GRANDPRIX
Retrouvez dès aujourd'hui en kiosques le dernier numéro du magazine GRANDPRIX, dont l'article principal met en lumière le guide suédois, Peder Fredricson! Le cavalier d’acier, dont la dernière couverture GRANDPRIX remonte à notre dossier spécial sur la santé mentale, revient cette fois-ci sur l’avenir de sa carrière, ses projets (équestres ou non), sa rencontre avec Karl Cook, ou encore la lourde défaite de la Suède aux Jeux olympiques de Paris. Découvrez également un entretien avec la jeune Inès Joly, ainsi qu’avec Sandra Auffarth, multimédaillée allemande qui jongle parfaitement entre le concours complet et le jumping. Une rencontre avec le dresseur français Pierre Volla, qui construit patiemment son retour à haut niveau, est également au programme. Les cavaliers lecteurs de GRANDPRIX pourront se perfectionner eux-mêmes à l’aide d’un article technique sur les bénéfices des lignes d'obstacles. La thématique élevage se concentre, comme le mois dernier, sur un dossier spécial consacré aux Grandes Semaines, cette fois-ci de concours complet et d'endurance. Côté culture, on partira à la découverture des chevaux qui habillent la ville de Lyon, hôte du plus grand rendez-vous équestre du mois de novembre. Ces sujets divers et bien d'autres sont à retrouver dans le numéro de novembre du magazine GRANDPRIX, dont le sommaire s'affiche ci-dessous.
SPORT
“Je travaille sur moi pour ne plus restreindre mon champ des possibles”, Peder Fredricson
Sagesse. Difficile de trouver terme plus juste pour qualifier l’impression qui se dégage de l’attitude, des gestes, de la voix et des mots employés par Peder Fredricson. Des mots choisis avec soin par l’immense cavalier suédois, dont l’anglais n’est évidemment pas la langue maternelle, et qui prend le temps d’accueillir chaque question avant de livrer sa réponse. Le double vice-champion olympique individuel de Rio de Janeiro et Tokyo, où il fut aussi médaillé d’or par équipes, champion du monde par équipes en 2022 à Herning et champion d’Europe individuel et médaillé d’argent par équipes en 2017 à Göteborg, parmi tant d’autres d’exploits accomplis avec la beauté du geste chevillée au corps, est un cavalier admirable et un homme passionnant à bien des égards. Troisième de la finale de la Coupe du monde en avril, puis de la finale de la Ligue des nations Longines début octobre à Barcelone, le Scandinave, associé dans les deux cas au vétéran Catch me Not S, dont la fin de carrière semble toute proche, n’a pas à rougir de son année. Pour autant, l’échec olympique de la Suède, absente des podiums d’un grand championnat extérieur pour la première fois depuis 2019, pèse lourd dans le bilan 2024 du grand blond de cinquante-deux ans. Porte-drapeau de sa délégation lors d’une cérémonie d’ouverture qui laissera une marque indélébile dans l’histoire, Peder Fredricson assume ses responsabilités de capitaine d’une sélection comptant également dans ses rangs Henrik von Eckermann, indétrônable numéro un mondial, pourtant déchu à Versailles. Dans le confortable café du Real Club de Polo de Barcelone, où il avait conclu ses premiers Jeux en 1992, en concours complet, l’homme s’est livré à des analyses pertinentes, évoquant ses performances, ses chevaux, ses projets, ses ambitions sportives – intactes, si certains en doutaient – et son travail mental qui font de lui un cavalier d’acier inoxydable.
“Sans la Global Champions League, je n’aurais jamais eu la possibilité de sauter des Grands Prix 5* cette année”, Inès Joly
Inès Joly a peut-être une plastique de rêve et un sourire envoûtant, personne ne saurait la réduire à cela. La Française, lauréate du Grand Prix 5* de Monte-Carlo début juillet, de façon aussi surprenante que méritée, est une jeune femme ancrée dans son époque, déterminée à tracer sa route jusqu’au plus haut niveau. Rencontrée fin septembre au Morocco Royal Tour, où elle s’est de nouveau illustrée en s’imposant dans le Grand Prix du CSI 4*-W de Tétouan puis a terminé deuxième du CSIO 4*-W de Rabat, l’amazone de vingt-sept ans a répondu avec sincérité, profondeur, intelligence, et même un zeste d’humour à GRANDPRIX. De son engagement dans la décriée Global Champions League à son emménagement en Normandie, en passant par l’évolution de son partenaire de proue, Ambassador, et la terrible actualité, qui remet sur le devant de la scène les droits des femmes, la Rhônalpine n’a éludé aucune question.
“J’ai accompli tant de choses en complet que le niveau d’adrénaline en moi commençait à baisser”, Sandra Auffarth
À trente-huit ans, Sandra Auffarth jongle d’une main de maître avec un quotidien doublement chargé. Double championne du monde en Normandie, en 2014, et double médaillée aux derniers Européens de concours complet, au Pin-au-Haras, l’Allemande s’est également lancée depuis plusieurs années à la poursuite de titres en saut d’obstacles. Rencontrée quelques semaines après sa victoire dans le Grand Prix du CSIO 5* de Falsterbo, à l’occasion du CSIO 5* de Bruxelles, l’amazone est revenue sur sa double saison, les Jeux de Paris 2024 et ses premiers pas dans l’univers du jumping.
“Après avoir goûté au haut niveau, se retrouver en arrière-plan n’a pas été facile pour moi”, Pierre Volla
Champion de France Pro Élite de dressage en 2016 et 2017 avec Badinda Altena, Pierre Volla a ajouté cet été un troisième titre national à son palmarès, cette fois-ci avec L’Espoir de Massa, couronné à Vierzon. Conscient de la nécessité de disposer d’une structure et d’un système solides pour exister parmi les plus grands, le Rhônalpin de quarante-trois ans a patiemment construit son retour avec l’élevage Massa, désormais à ses côtés. Entretien.
Rien ne vaut une ligne de petits obstacles
En écho à la Une de ce numéro, qui met le champion suédois Peder Fredricson à l’honneur, GRANDPRIX invite ses lecteurs à découvrir un exercice de gymnastique parfait pour développer la souplesse, la rectitude, l’élasticité et la sérénité du cheval, tout en travaillant la position et l’équilibre du cavalier. Un exercice proposé par le maestro suédois himself et à découvrir sans limite sur son compte Instagram.
ELEVAGE
Bustique, la perle discrète de la famille Hendrix
Le nom de Bustique commence à circuler dans les conversations des spécialistes de l’élevage. Et pour cause! Sur les trois derniers grands championnats qu’il a courus, dont les Jeux olympiques de Tokyo et de Paris, le bon Beauville a décroché à chaque fois le bronze individuel; une performance historique! Mais d’où vient donc ce petit cheval bai qui répond toujours présent pour son cavalier néerlandais Maikel van der Vleuten? D’un certain Bustique, justement, un illustre inconnu dans l’Hexagone, mais qui pourrait bien s’inviter dans le carnet de bal des éleveurs tricolores l’an prochain.
DOSSIER SPÉCIAL GRANDES SEMAINES
Kassidy de Molion, le coup de cœur de Julien Klinguer
Le 15 septembre, à Pompadour, Kassidy de Molion s’est imposé dans la finale du Cycle classique des quatre ans en concours complet sous la selle de Julien Klinguer. Portrait d’un champion et de son entourage, qui en est immédiatement tombé sous le charme même s’il ne faisait pas l’unanimité.
Je Vous Ai Compris, un général au destin inespéré
Initialement promis à une carrière sur les hippodromes, Je Vous Ai Compris n’a pas réussi là où on l’attendait. Âgé de cinq ans, c’est en concours complet que le hongre a révélé cette année son véritable talent. Sous la selle de Constance Léger, il s’est adjugé le 14 septembre la deuxième place du Cycle libre destiné à sa génération lors de la Grande Semaine de Pompadour. Une trajectoire fortuite qui ravit son entourage et laisse présager une potentielle belle carrière.
D’Uzès à Lignières, l’endurance SHF reste en quête de mutations
Depuis leur création, en 1993, les finales d’élevage d’endurance étaient accueillies par le Haras national d’Uzès. La diminution progressive du nombre d’engagés a conduit la Société hippique française, organisatrice de l’événement, à opérer un déménagement au Pôle du cheval et de l’âne, près de Lignières, ce site apparaissant comme idéal par sa situation géographique plus centrale. Mais à en juger par la première édition tenue dans le Berry, qui s’est jouée du 11 au 13 octobre, les endurants ne semblent, hélas, pas avoir plébiscité ce changement, qui fut également assorti de modifications réglementair
STYLE & CULTURE
À zip ou à lacets, deux camps s’affrontent en matière de bottes!
Figurant probablement parmi les premiers équipements essentiels à la pratique équestre, au même titre que la bombe, les bottes constituent autant un facteur de confort qu’un élément esthétique. Alors, dans leur quête de performance et de style, les marques ont toujours rivalisé d’innovations pour façonner ces chaussures, à commencer par leurs moyens de fermeture… au point de susciter deux camps: celui des bottes à fermeture Éclair et celui des bottes à lacets!
La ville du Lyon… et du cheval
En cette période automnale, nul passionné de cheval et d’équitation ne peut oublier le CHI Longines d’Equita Lyon et ses Coupes du monde, associant ainsi la ville que l’on appelle communément “capitale des Gaules” à Clooney, incroyable double vainqueur du Grand Prix phare de saut d’obstacles sous la selle du Suisse Martin Fuchs, qu’ont également remporté la fabuleuse Caracole de la Roque avec le véloce Normand Julien Épaillard, sans oublier le tenant du titre, le charismatique Bond Jamesbond de Hay, mené par le Belge Grégory Whatelet. Mais Lyon a d’autres chevaux à conter! Dans la ville ou ses faubourgs, en plein air ou lovés dans un écrin, des coursiers immortels méritent le détour. Petite promenade lyonnaise sur les traces des chevaux d’art et d’histoire.
AUTRES
L’hiver arrive, les problèmes d’articulations aussi!
Pour les humains comme pour les chevaux, le rôle des articulations est primordial et nécessaire, car elles permettent au squelette de se mettre en mouvement. La pratique de l’équitation induisant une sollicitation importante de l’appareil locomoteur, en prendre soin revient à assurer à son cheval une meilleure qualité de vie. Cette problématique est d’autant plus d’actualité en hiver en raison de l’humidité et du froid, qui peuvent rendre les articulations raides et douloureuses. Compétiteurs au rythme soutenu ou adeptes de la trêve hivernale, l’objectif reste le même: faire en sorte que votre cheval passe un bon hiver.
Quelles perspectives pour le bien-être au travail?
Le monde du cheval, où règne par excellence le métier-passion, n’est pas un bon élève quand il est question de bien-être au travail: horaires démesurés, blessures engendrées sur court et long termes, présence sur le terrain par tout temps, manque de considération, fatigue mentale et physique… Le secteur est-il condamné à stagner sur le bien-être humain? Absolument pas! Au-delà du noir tableau que certains pourraient dépeindre de prime abord, notons que les concepteurs et organismes du secteur œuvrent sans relâche pour offrir un meilleur environnement de travail, et ce sur tous les plans.