Et de deux pour Benoît Cernin dans l’étape lyonnaise du Grand National
En début d’après-midi, Benoît Cernin s’est imposé avec aisance dans le Grand Prix du Grand National de Lyon. À défaut d’avoir pu affronter les meilleurs mondiaux dans le CSI 5*, ayant estimé que ses chevaux pas encore prêts, le cavalier de Saône-et-Loire a remporté cette épreuve pour la deuxième fois de sa carrière grâce à Dynamite du Miral. Ses coéquipiers de la région Auvergne-Rhône-Alpes Julien Gonin et Quentin Marion ont complété ce podium avec Girl Queen Du Forezan et J Donna Bella.
“Le CHI Longines d’Equita Lyon est toujours un objectif! En soit, l’idée était plutôt de disputer le CSI 5*-W, mais mes chevaux n’étaient pas encore prêts. Nous avons raté notre premier objectif, mais le second est atteint!”, se réjouit Benoît Cernin à la sortie de la remise des prix de l’étape lyonnaise du Grand National. En début d’après-midi, le cavalier de Saône-et-Loire s’est en effet imposé dans cette épreuve à 1,50m très disputée, devant des tribunes déjà extrêmement remplies pour un deuxième jour de salon! Parti en troisième position du tour initial, le pilote a signé le troisième sans-faute, associé à Dynamite du Miral. Au barrage, le cavalier de trente-cinq ans et cette fille de Nabab de Rêve de onze ans, qu’il monte depuis ses six ans, ont à nouveau enregistré un score vierge. Réalisant une superbe dernière ligne, le couple a franchi la ligne d’arrivée en 35’’89; un chronomètre qui n’aura jamais abaissé, permettant à Benoît Cernin de remporter ce Grand Prix national pour la deuxième fois de sa carrière.
“J’avais gagné en 2018 avec Unamour du Suyer. Je me souviens que cela avait été une belle victoire, tout comme celle d’aujourd’hui avec Dynamite, qui a déjà gagné l’épreuve intermédiaire d’hier”, a confié le lauréat. “Dynamite a été formée à quatre ans par Olivier Perreau (membre de l’équipe de France également installé dans la Saône-et-Loire, ndlr), puis elle est retournée au pré quelque temps parce qu’elle était vraiment chaude et très spéciale. Je l’ai récupérée en fin d’année de six ans, elle sortait du champ! J’avais dit à son propriétaire (Charles Thellier, ndlr) que je voulais bien essayer de la monter, mais que cela risquait d’être un peu compliqué (rires). En fait, elle a une envie débordante, presque un côté sauvage… Elle porte tellement bien son nom! Pendant plusieurs années, j’ai essayé de la canaliser, puis, un jour, je l’ai engagée dans une épreuve Six Barres, et ça l’a complètement déclenchée! C’est à ce moment-là qu’elle a commencé à comprendre vraiment. Le chemin fut long et compliqué, mais quand cette jument est dans cet état de forme, tout devient magique.”
Deux autres Rhônalpins complètent le podium
Quoi de mieux pour cette étape lyonnaise du Grand National que de voir un podium 100% rhônalpin? Distancés de soixante-quatre centièmes de seconde pour l’un et soixante-treize pour l’autre, Julien Gonin et Quentin Marion ont en effet brigué les trois et quatrième places. Le premier était associé à Girl Queen du Forezan et le second à J Donna Bella, une jument de quinze ans qui donnerait envie à beaucoup de cavaliers!
On mentionnera également la très belle quatrième place de Mégane Moissonnier et Be Magic Cornet. Cet étalon de huit ans, qui a hélas perdu du temps au barrage à cause de quelques coups de cul, a fait étalage de son potentiel et a survolé les deux parcours tel un petit chat!