“Je comprends pourquoi beaucoup de femmes n’osent pas parler de ce qu’elles ont subi”, Inès Joly (3/3)

Inès Joly, lauréate du Grand Prix 5* de Monte-Carlo début juillet, de façon aussi surprenante que méritée, est une jeune femme ancrée dans son époque, déterminée à tracer sa route jusqu’au plus haut niveau. Rencontrée fin septembre au Morocco Royal Tour, où elle s’est de nouveau illustrée en s’imposant dans le Grand Prix du CSI 4*-W de Tétouan puis a terminé deuxième du CSIO 4*-W de Rabat, l’amazone de vingt-sept ans a répondu avec sincérité, profondeur, intelligence, et un zeste d’humour à GRANDPRIX. De son engagement dans la décriée Global Champions League à son emménagement en Normandie, en passant par l’évolution de son partenaire de proue, Ambassador, et la terrible actualité, qui remet sur le devant de la scène les droits des femmes, la Rhônalpine n’a éludé aucune question.



La première partie de cet entretien est à lire ici et la deuxième ici.Vous vous êtes récemment installée en Normandie après avoir passé quelque temps aux Pays-Bas. Pouvez-vous nous raconter un peu votre aventure chez nos voisins bataves, et nous parler de ce nouveau chapitre?J’ai monté un an dans les écuries du cavalier portugais Rodrigo Giesteira Almeida, situées à côté de Kronenberg (au sud-est des Pays-Bas, ndlr), et je vivais à Eindhoven (à une heure à l’ouest de Kronenberg, ndlr). Rodrigo m’avait permis d’acheter Liron TK (Westph, Light On x Giradelli 8), mon premier “vrai” cheval de sport, avec lequel j’ai effectué mes p...

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