Rhinopneumonie: un vaccin plus simple d’emploi pour mieux lutter contre la maladie

De très nombreux chevaux en France sont porteurs de la rhinopneumonie, une maladie à herpès virus qui peut avoir de graves conséquences. Fort de plus de cent ans d’expérience dans la recherche de solutions innovantes pour le bien-être des équidés, Boehringer Ingelheim a développé Pneumequine, un vaccin au protocole simplifié afin d’aider les propriétaires à protéger plus facilement et efficacement leurs chevaux.



La rhinopneumonie est une maladie à herpès virus extrêmement répandue dans le milieu équin: 60 à 70% des chevaux en sont porteurs en France. Elle peut être due à deux types d’herpès virus: l’HVE-1, responsable de formes respiratoires, nerveuses et abortives chez les juments, et l’HVE-4, presque exclusivement incriminé dans des formes respiratoires de la maladie. Si la forme respiratoire donne lieu à un état grippal avec principalement des pics de fièvre, les formes abortives et nerveuses dues à l’HVE-1 peuvent avoir de graves conséquences: un avortement et donc la perte d’un futur poulain, de lourdes séquelles motrices et neurologiques, le décès de l’animal… Pourtant, seulement 30% des chevaux en France sont vaccinés contre cette maladie, contre plus de 80% pour la grippe. Afin d’améliorer cette couverture vaccinale encore trop faible, la compagnie pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim a mis au point Pneumequine.



Un virus qui se cache pour mieux circuler

La lutte contre la rhinopneumonie est compliquée par le fait que le virus entre en “dormance”: les chevaux qui en sont porteurs le restent à vie, mais ne sont pas contagieux et ne présentent aucun signe clinique jusqu’à ce que le virus se réactive - souvent lors d’un coup de stress. A ce moment-là, le cheval peut contaminer d’autres équidés. “Seule la vaccination, qui limite la gravité de l’infection et rend le virus moins contagieux, peut freiner la circulation de cette maladie”, souligne Simon Lang, vétérinaire et responsable technique de Boehringer Ingelheim France. “Si 70% des chevaux étaient vaccinés, on atteindrait probablement la fameuse immunité collective. Malheureusement, nous en sommes encore loin!”

Au printemps 2021, le CSO de Valence a été la triste illustration des conséquences de cette trop faible couverture vaccinale. Le concours international a été le point de départ de la plus grande épizootie européenne de rhinopneumonie: 114 chevaux ont été contaminés par l’HVE-1, 18 sont morts, et 30 sites européens ont répertoriés des cas. “La vaccination est désormais obligatoire pour les courses, les compétitions de la SHF et les épreuves en Division Pro de la FFE, mais elle ne concerne pas que les filières professionnelles”, poursuit le vétérinaire. “Je recommande à tous les propriétaires de le faire. Il y a un double effet positif: je protège mon cheval et je participe à l’immunité collective.”



Moins d’injections pour une immunité plus longue

Pour encourager la vaccination, Boehringer Ingelheim a mis au point Pneumequine, un vaccin au protocole simplifié: après leur primo-vaccination (à partir de six mois), les chevaux non reproducteurs doivent avoir un rappel une fois par an seulement pour être protégés. “L’autre vaccin disponible en France, Equip HVE-1 et 4, exige un rappel au bout de six mois”, rappelle Simon Lang. “Le problème, c’est que beaucoup de propriétaires oublient de le faire, ce qui rend le vaccin inefficace. On fait un rappel une fois par an en même temps que la grippe et c’est fini !” Le protocole est également simplifié pour les juments reproductrices: une primovaccination avant la saillie et un rappel six mois plus tard suffisent, contre trois injections tous les deux mois. “La vaccination est une contrainte pour tout le monde. Je pense vraiment qu’il n’y a qu’en la rendant plus simple et efficace qu’on arrivera à une immunité collective contre la rhinopneumonie.”



Plus d’informations 
Boehringer Ingelheim France 
Tel: 04 72 72 30 00
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