Julien Épaillard, Malin Baryard-Johnsson et Nicola Philippaerts n’ont pas manqué de Cœur à Riyad
Ce samedi soir, l’équipe des Curs de Stockholm a ravi la Super Coupe de Global Champions sous les lumières de Riyad grâce à Nicola Philippaerts, Malin Baryard-Johnsson et Julien Épaillard. Aux rênes de Katanga van het Dingeshof, H&M Indiana et Donatello d’Auge, ils n’ont concédé, en tout et pour tout, que quatre points dans cette finale par équipes. Les Cygnes de Shanghai et l’équipe de Riesenbeck International ont complété le trio de tête.
Ce samedi soir, les Play-offs de Global Champions se sont achevés par la finale de la Super Coupe de la série, mettant aux prises les meilleures équipes de la saison régulière de la Global Champions League. Plus précisément, ce sont six collectifs, qualifiés grâce à leur performance lors de la demi-finale de jeudi, qui sont affrontés aujourd’hui sur la piste de Riyad dans un dernier acte disputé en deux manches, et où tous les scores comptaient. Seuls les Cœurs de Stockholm, représentés par Nicola Philippaerts, Malin Baryard-Johnsson et Julien Épaillard avec Katanga van het Dingeshof, H&M Indiana et Donatello d’Auge, ont réussi à conclure le premier tour sans la moindre pénalité au compteur. L’équipe de Riesenbeck International et les Cygnes de Shanghai étaient encore sur leurs talons avec respectivement quatre et huit points engrangés, tandis que les Lions de Prague, les Étoiles de Cannes - sorties victorieuses au classement général de la saison - et les Vikings scandinaves totalisaient douze, seize et vingt-quatre pénalités.
Pour la deuxième et dernière manche de cette finale, mais aussi de l’édition 2024 de la Global Champions League, le maestro italien Uliano Vezzani avait imaginé un parcours délicat de douze obstacles. Parti en éclaireur, Donald Whitaker y a réussi un score vierge aux côtés de Millfield Colette. Toutefois, cela n’a pas changé grand-chose au sort de son équipe, les Vikings scandinaves, finalement sixièmes et derniers avec un total de quarante-huit points. Chez les Étoiles de Cannes, équipe 100% féminine soutenue par Iron Dames, Janne Friederike Meyer-Zimmermann et Katrin Eckermann ont elles aussi livré un parcours parfait chacune après avoir écopé de quatre et huit points lors de leur premier passage sur Messi van het Ruytershof et Iron Dames Cala Mandia. Cependant, là encore, les deux Allemandes, dont la première a terminé septième du Super Grand Prix hier, n’ont pu permettre à leur équipe de terminer à une meilleure place que la cinquième. Les Lions de Prague, eux, ont lâché du terrain face au trio de tête, puisqu’ils ne comptaient plus quatre, mais huit points de retard sur les Cygnes de Shanghaï après les seconds passages de Niels Bruynseels, Thibeau Spits et Pieter Devos en compagnie d’Origi van den Vosberg, Impress-K van het Kattenheye et Toupie de la Roque.
Les Cygnes, justement, ont vu leurs ouvreurs, Ben Maher et le fantastique Point Break, signer leur quatrième (!) double sans-faute d’affilée cette semaine, après avoir déjà brillé en quarts et demi-finale, puis dans la première manche saturnale. Ils ont été imités par Daniel Deusser et sa gagnante des Grands Prix d’Aix-la-Chapelle et Calgary, Killer Queen VDM, avant que Max Kühner n’apporte une ombre à leur tableau avec une faute en sortie de triple sur Elektric Blue P, qui avait déjà fait tomber deux barres dans le premier acte. C’était alors au collectif représentant Riesenbeck International, la structure mise sur pied par Ludger Beerbaum, de s’élancer. Aux rênes de Mila, avec laquelle le Kaiser a sauté le dernier Grand Prix 5* de sa carrière, Eoin McMahon a laissé l’escouade sur de bons rails grâce à son double sans-faute, mais Philipp Weishaupt et Coby ont commis une très grosse faute sur l’oxer de sortie du double numéro neuf après un moment d’hésitation du Hanovrien, qui a également mis le mur à terre. Logiquement, les champions olympiques sacrés à Versailles, Christian Kukuk et Checker, sont alors partis extrêmement vite afin de tenter d’offrir à leur équipe un chronomètre cumulé plus rapide que celui du collectif précédemment vu en piste, avec lequel les hommes de Ludger Beerbaum se trouvaient désormais à égalité au nombre de pénalités. Cependant, la stratégie de l’Allemand, qui deviendra bientôt papa pour la première fois, n’a pas payé, son puissant gris ayant commis une faute assez franche sur un vertical blanc en début de parcours, qui a fait reculer Riesenbeck au troisième rang.
Lors de leur entrée en piste, les trois équipiers des Cœurs de Stockholm semblaient donc disposer d’une certaine marge pour s’imposer, puisqu’aucune escouade concurrente ne totalisait moins de douze points, alors que leur score était toujours vierge. Nicolas Philippaerts et Katanga van het Dingeshof, pas vus à leur avantage dans la première manche du Grand Prix d’hier, ont un peu entamé l’avance de l’équipe en fautant en sortie de triple, mais Malin Baryard-Johnsson et Julien Épaillard ont réussi à laisser toutes les barres sur leurs taquets avec H&M Indiana et Donatello d’Auge, si bien que l’escouade en a terminé avec une avance de huit points.