L’hiver arrive, les problèmes d’articulations aussi!
Pour les humains comme pour les chevaux, le rôle des articulations est primordial et nécessaire, car elles permettent au squelette de se mettre en mouvement. La pratique de l’équitation induisant une sollicitation importante de l’appareil locomoteur, en prendre soin revient à assurer à son cheval une meilleure qualité de vie. Cette problématique est d’autant plus d’actualité en hiver en raison de l’humidité et du froid, qui peuvent rendre les articulations raides et douloureuses. Compétiteurs au rythme soutenu ou adeptes de la trêve hivernale, l’objectif reste le même: faire en sorte que votre cheval passe un bon hiver.
L’articulation permet le mouvement, elle fait le lien entre les os, et joue donc un rôle essentiel dans la vie d’un équidé. L’hiver, monter son cheval sur des sols adaptés est un moyen de prendre soin des articulations de son cheval. En effet, la saison hivernale est une période plus à risque en raison des conditions climatiques, telles que le froid et l’humidité, qui peuvent avoir une incidence sur la qualité des terrains. “En hiver, il faut être vigilant sur le caractère inconstant des sols qui peut avoir un impact négatif sur la santé des chevaux”, confirme et prévient Vincent Chassaing, directeur marketing et vétérinaire de la marque Audevard. “La météo hivernale et les intempéries qui l’accompagnent provoquent des changements au niveau des sols, qui peuvent être assez rapidement profonds, très humides, un peu lourds, et donc avoir un impact plus important sur les ligaments et tendons. Inversement, lorsque le froid est sec, le sol est plus dur, et l’os est directement impacté, car l’amorti est moindre. Il ne faut pas oublier que les tendons et les articulations fonctionnent de concert; une articulation dysfonctionnelle peut entraîner une surcharge du tendon et vice versa. Le froid est également un élément à prendre en considération, car il peut créer un phénomène d’ankylose au niveau des articulations. À ce titre, un cheval arthrosique ou souffrant de douleurs articulaires sera sans doute davantage en difficulté l’hiver avec la baisse des températures pouvant susciter de la raideur musculaire et des contractures.”
Complémenter pour soutenir et protéger
Adapter l’alimentation de son cheval peut permettre de soutenir et protéger ses articulations. Par exemple, donner des compléments alimentaires contribue à maintenir la mobilité et la souplesse des articulations, voire de les apaiser en cas de sensibilité. Cela peut s’avérer d’autant plus utile l’hiver lorsque le corps est mis à rude épreuve. “L’organisme est davantage sollicité, surtout celui des équidés vivant à l’extérieur qui dépensent plus d’énergie”, poursuit Vincent Chassaing. “C’est là qu’intervient le rôle de l’alimentation, et elle dépend de l’activité de chaque équidé. Ainsi, on distingue deux types de compléments pour les articulations: les compléments qui vont soutenir leur bon fonctionnement, et ceux qui agiront uniquement sur l’inconfort. Si le sujet est un cheval au travail pour lequel la saison hivernale n’implique pas de repos, mais tend plutôt à un travail de progression, alors soutenir et protéger les articulations avec des compléments alimentaires peut être intéressant. Utiliser des produits à base de chondro-protecteurs, à l’instar d’Ekyflex Arthro Evo, permet de protéger les articulations en nourrissant le cartilage et d’apporter des éléments pour que ces dernières fonctionnent le mieux possible en évitant une dégradation prématurée. Ces produits peuvent également être utilisés pour des chevaux ayant une activité moindre, car ils tendent à éviter à l’inconfort de se développer et, donc, d’alimenter le cercle vicieux des difficultés à se déplacer. La raideur s’installe très rapidement et met autant de temps à se dissiper; c’est là que d’autres compléments à base d’harpagophytum, comme notre produit Harpagyl, par exemple, peuvent aider à diminuer l’inconfort articulaire”, complète Vincent Chassaing.
Complémenter son cheval permet donc de lui fournir les nutriments essentiels à la santé de son corps. “Des articulations bien nourries, où le cartilage et l’os sous-chondral sont en parfaite santé, seront moins propices aux blessures”, explique Andy Richardson, directeur vétérinaire chez NAF. “Nous en sommes conscients, et utilisons donc des ingrédients dont il est scientifiquement prouvé qu’ils aident à maintenir une surface articulaire saine. NAF Five Star Superflex Pro est un mélange synergique contenant un niveau élevé de glycosaminoglycanes et d’autres éléments constitutifs clés de la structure articulaire et du liquide synovial. Notre gamme Five Star Superflex est conçue pour maintenir l’environnement articulaire dans un état optimal pour les chevaux ayant besoin de souplesse sur le long terme. Si un soutien de confort supplémentaire est nécessaire, nous recommandons l’ajout de NAF Five Star Metazone. Sa formulation soutient le système anti-inflammatoire, avec l’avantage supplémentaire d’avoir une action immédiate.”
Mieux vaut prévenir que guérir
Prendre soin des articulations de son cheval, c’est aussi prévenir leur usure naturelle! “La prévention est un élément important à prendre en considération dans la carrière sportive d’un équidé”, insiste, à juste titre, Pierre Dionisi, directeur général de la société Equine Product France. “Nous avons pour habitude de dire que réparer un muscle n’est pas impossible, mais réparer une articulation ou un os est beaucoup plus difficile. Les composants du Flexivite, à l’instar de l’acide hyaluronique, aident à la lubrification des articulations, mais également à faire en sorte qu’elles soient dans le meilleur état possible en générant de l’élasticité au niveau du liquide synovial. Cela évite ainsi une usure prématurée des os en réduisant les frottements. Le méthyl sulfonyle méthane (MSM) joue quant à lui un rôle anti-inflammatoire et permet de réduire les petites douleurs au niveau des articulations. Ce produit peut être utilisé en préventif sur des chevaux d’âge ou ayant déjà rencontré des problèmes liés. S’agissant des compléments alimentaires, je rappelle que si leur utilisation tend à prévenir et soulager, ils n’ont pas vocation à se substituer à l’avis d’un vétérinaire. Pour des chevaux plus jeunes ou ne souffrant pas de problèmes identifiés au niveau des articulations, nous proposons un produit qui n’agit pas seulement au niveau de ces dernières, mais aussi sur les muscles et le système digestif. Le No More Bute est un anti-inflammatoire non dopant, composé principalement de curcumine, molécule active du curcuma connue pour ses propriétés anti-inflammatoires. De mon expérience de cavalier, j’utilise le Flexivite en cure d’un mois sur deux durant l’hiver sur mon cheval de quatorze ans. Je ressens une nette amélioration au niveau articulaire avec moins de craquements, et un cheval qui rentre plus vite dans le travail! On se rend compte bien souvent trop tard des dégâts, et il faut agir en amont des premiers signes de fatigue articulaire pour prévenir l’usure. Le quotidien d’un cheval de sport engendre une mise à rude épreuve de ses articulations. De mon point de vue, c’est une problématique qu’il faut traiter le plus tôt possible en préventif.”
Comme pour n’importe quel athlète avant une séance de sport, prendre le temps d’échauffer sa monture avant le travail apparaît comme central dans la prévention des douleurs articulaires. “Prendre soin des articulations d’un cheval requiert une attention particulière tout au long de l’année, et j’encourage les cavaliers à adopter une approche préventive”, indique Laura Kerckhove, vétérinaire conseil chez Cheval Energy. “Il est essentiel de faire marcher l’animal pour l’échauffer, par exemple, car cela revêt une importance capitale pour ses articulations. En période hivernale, je préconise l’utilisation de tapis chauffants, de couvre-reins, ainsi que de gels chauffants destinés au massage du dos et des lombaires. Échauffer les muscles contribue à éviter les contractions, qui sont souvent à l’origine de douleurs et de tensions, notamment articulaires. Il est important de prendre en compte l’aspect musculaire lorsque l’on souhaite optimiser la locomotion. Tout est lié! Par ailleurs, l’argile, la boue marine ou la terre de la mer Morte sont d’excellentes options afin de favoriser la récupération, puisqu’elles contribuent à réduire l’inflammation, éliminer les toxines et soulager les douleurs articulaires. Il est également possible de donner à son partenaire des compléments à base de chondroprotecteurs, molécules qui soutiennent la fonction articulaire et les cartilages.”
Profiter de l’hiver pour changer d’air
Bouger mieux est également un bon moyen de lutter contre les raideurs articulaires. Protéger ses articulations, c’est accepter de les mettre en mouvement régulièrement pour une bonne mobilité articulaire. “Je conseille de profiter de la pause hivernale pour proposer au cheval un changement de routine”, recommande Andy Richardson, directeur vétérinaire chez NAF. “Qu’il s’agisse d’un meilleur accès à l’extérieur ou d’un niveau d’exercice alternatif plus faible, comme le hacking (terme désignant une activité de plaisir, non compétitive et de faible intensité, ndlr), cela bénéficiera à la résistance articulaire à long terme avant le retour à l’entraînement et à la compétition. La pause hivernale est également une bonne occasion d’examiner et de traiter tout problème articulaire sous-jacent ou prédisposant, comme l’équilibre des pieds ou les douleurs musculaires. Travailler avec son vétérinaire, son physiothérapeute et son maréchal-ferrant pour évaluer l’ensemble du cheval peut être extrêmement bénéfique en cette période.”
Une recommandation partagée par Laura Kerckhove: “Accorder à sa monture la possibilité de marcher le plus possible est d’une importance capitale, en particulier pour les chevaux vieillissant ou souffrant d’arthrose. Pour les chevaux vivant en extérieur, il est conseillé de créer un environnement stimulant afin de les inciter à se déplacer au maximum. Toute activité qui encourage le mouvement, qu’il s’agisse de promenades à l’extérieur ou de sorties au marcheur, contribue au bien-être de leurs articulations. Les chevaux de sport ne font pas exception à cette règle!”