Becky Moody, la dernière arrivée a relevé le défi (1/2)

En décembre 2023, l’étape de la Coupe du monde de dressage de Londres avait permis à Becky Moody de commencer à sortir de l’ombre, mais ses prestations aux Jeux olympiques de Paris 2024 lui ont réellement permis d’entrer dans la lumière avec son Jägerbomb, âgé de dix ans seulement. Alors qu’elle évoluait sur le Grand Tour depuis vingt ans, la très sympathique et volubile cavalière a réussi à gravir les marches qui la séparaient du très haut niveau grâce à ce cheval qu’elle a fait naître… et qui lui a permis de décrocher sa première médaille olympique, le bronze par équipes! Pour autant, ce succès retentissant ne semble avoir aucune prise sur la simplicité de l’athlète, qui continue d’évoluer grâce à David Hunt et Carl Hester, ses entraîneurs, et auprès de sa sœur, Hannah, au sein de Moody Dressage, dans le Yorkshire, où elle est établie depuis ses seize ans.



“Bien sûr, mes prestations olympiques avec Bomb (le surnom de Jägerbomb, KWPN, Dante Weltino x Jazz, ndlr) étaient de bonnes reprises dont il y a beaucoup de positif à tirer. Cela dit, d’autres cavaliers, dont les présentations n’ont peut-être pas donné la même impression de facilité, sont tout aussi talentueux et effectuent également un excellent travail. Je voudrais que les gens le comprennent bien”, tempère d’emblée la très sympathique et humble Becky Moody, presque gênée qu’on lui rappelle la pluie de compliments qu’elle a suscitée après ses performances aux Jeux olympiques (JO) de Paris. Dans le parc du château de Versail...

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