Bonne année sportive 2025 !

En ce 1er janvier, GRANDPRIX vous souhaite une belle et heureuse année 2025. Incontestablement, la précédente s’est révélée particulièrement intense sportivement, ayant évidemment été marquée par les formidables Jeux olympiques et paralympiques de Paris. S’il n’est pas question d’en oublier le souvenir, qui restera sans doute à jamais gravé dans les mémoires, d’un point de vue sportif, les douze mois à venir comporteront, eux aussi, leur lot de grandes émotions à dispenser et de défis à relever.



À tout point de vue, dans ses aspects les plus positifs comme les plus négatifs, l’année 2024 a été hors norme. Hors norme, ou extraordinaire, au sens premier du terme, car assurément, ces douze mois-là resteront uniques. Pour tous les amoureux de sport, ils ont évidemment été marqués par les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. La ville lumière les attendait depuis cent ans, et plus encore depuis le 13 septembre 2017, où le Comité international olympique (CIO), réuni à Lima, lui avait officiellement attribué l’organisation de l’événement. Dès le 1er janvier dernier, Paris 2024 était dans toutes les têtes, pour le meilleur comme pour le pire, les prophéties de futurs couacs dans l’organisation allant alors bon train. Avec le poids de leurs propres attentes, de celles de leur entourage, ou encore de leur fans sur les épaules, es sportifs de haut niveau en lice pour un voyage en Île-de-France, ou plus précisément à Versailles en ce qui concerne les sports équestres, ont dû prouver leur valeur à leurs sélectionneurs durant toute la première moitié de l’année pour décrocher une sacro-sainte sélection, sous les yeux plus ou moins avisés des aficionados de leur discipline. 

Semaine après semaine, la pression est montée, jusqu’à la cérémonie d’ouverture heureuse mais pluvieuse et, là encore, extraordinaire, orchestrée sur la Seine le 26 juillet par Thomas Jolly et son équipe. S’en est suivie une “parenthèse enchantée”, où pendant deux semaines de compétition olympique et dix jours d’épreuves paralympiques, le sport a semblé l’emporter sur (presque) tout le reste. Les épreuves équestres, brillamment orchestrées, main dans la main avec la Fédération française d’équitation (FFE), par les équipes de GL Events et tous leurs partenaires, ont été plus qu’une franche réussite.  Au sein du stade équestre éphémère versaillais, les performances sportives formidables se sont succédé, faisant vivre des émotions inoubliables aux spectateurs venus remplir les tribunes ainsi qu’à tous les autres passionnés de sports équestres. Puis, l’adrénaline est redescendue petit à petit, ce qui n’a pas empêché les mois suivants d’offrir d’autres très grands moments de sport, à l’instar de l’émouvant sacre mondial de l’équipe de France d’endurance à Monpazier.



Alors que le jour point sur 2025, il n’est nullement question d’oublier les instants marquants de l’année précédente, mais il ne faudrait pas non plus céder à la tentation de comparer toutes les échéances à venir au fol été 2024, au risque d’être injuste envers les acteurs du sport et de tomber dans une forme d’insatisfaction continjue. Et ce, d’autant que les douze mois à venir ont beaucoup à offrir sportivement, notamment au public français! Pas moins de quatre championnats internationaux se dérouleront dans l’Hexagone: la finale de la Coupe du monde d’attelage d’abord, qui aura lieu à Bordeaux début février, puis les Européens Poneys des trois disciplines ainsi que les championnats d’Europe Enfants et Juniors de dressage, programmés au Boulerie Jump du Mans début août, les championnats continentaux de dressage Seniors, qui seront accueillis à Crozet à la fin du même mois, et enfin, les Mondiaux d’attelage Poneys, prévus au Pin-au-Haras en septembre. À cela s’ajouteront évidemment des grands événements habituels mais néanmoins de haute volée, tels que le CDIO 5* de Compiègne, le Jumping international de La Baule, ou encore le CHI Longines d’Equita Lyon, mais aussi de nouveaux venus, à l’instar de la nouvelle étape de la Ligue des nations Longines de jumping prévue à Gassin, ou du premier CCI 4*-S organisé à Chaumont-en-Vexin, dans le somptueux cadre du château de Bertichères. Et puis, si les JOP ont été une réussite, les acteurs des sports équestres conservent de nombreux défis à relever dans les mois et les années à venir, à commencer par s’accorder quant à leur vision du bien-être des chevaux et aux évolutions des pratiques nécessaires à la conservation par les sports équestres de leur fameuse licence sociale, c’est-à-dire à leur acceptation par l’opinion publique. Bref: 2025 ne sera pas olympique, mais s’annonce d’ores et déjà riche et passionnante! GRANDPRIX vous la souhaite belle et heureuse.