Rihards Snikus a offert l’explosion de joie de l’année au public des Jeux paralympiques

Avec sa reprise libre présentée sur un arrangement de La Camisa Negra de Juanes, Rihards Snikus a touché en plein cœur le public des finales individuelles des épreuves équestres des Jeux paralympiques, le 7 septembre dernier. En selle sur le bien nommé King of the Dance, dont la régularité n’a d’égal que le calme olympien, le Letton a captivé les spectateurs présents au stade équestre éphémère de Versailles, formidable écrin des épreuves équestres olympiques et paralympiques de Paris 2024, avec sa reprise présentée “seulement” au pas. Seulement au pas, oui, mais dans un rythme imperturbable, avec une précision bluffante, et en restant toujours parfaitement en accord avec sa musique. Au-delà de sa prestation, qui a donné le sourire à tout le monde et lui a valu une très belle moyenne de 82,487%, synonyme de sacre paralympique en Grade I, c’est la joie sur le visage du cavalier, âgé de trente-six ans, qui a été très communicative.

Quatre jours auparavant, celui qui est aussi DJ à la ville avait déjà décroché l’or dans le Para Grand Prix A, pour son entrée en lice dans ses quatrièmes Jeux paralympiques. À Londres, en 2012, alors associé à Chardonnay, Rihards Snikus avait terminé quatrième et sixième des deux reprises de sa catégorie. En 2016, déjà en compagnie de son fidèle King of the Dance, qui a évolué jusqu’au niveau Saint-Georges en Lettonie entre-temps, le cavalier s’était classé cinq et sixième à Rio de Janeiro. Finalement, c’est à Tokyo, cinq ans plus tard, que le couple a décroché ses deux premières médailles paralympiques, n’étant devancé que par Roxanne Trunnell et Dolton dans l’épreuve individuelle imposée comme dans la Libre. Pour les deux complices, Paris a donc été l’événement de la consécration, même s’ils avaient déjà décroché un titre européen à Riesenbeck en 2023, ainsi qu’un titre mondial à Herning l’année précédente.

Les moments forts de sa dernière prestation versaillaise sont à (re)voir ci-dessous