“La concurrence est saine car elle pousse les tauliers à se dépasser un peu plus”, Philippe Rozier (1/3)
Dans un sport que l’on peut pratiquer jusqu’à un âge très avancé, il faut parfois savoir dire “stop”. Après quarante-cinq ans de carrière au plus haut niveau, des centaines de chevaux montés et des milliers de kilomètres parcourus, Philippe Rozier s’apprête à raccrocher ses bottes. À soixante-deux ans, le glorieux cavalier francilien a disputé son dernier CSI 5* au CHI Longines d’Equita Lyon, fin octobre et début novembre. Sans fioriture, il a tiré un trait sur quatre décennies de grand sport, dont le point d’orgue fut évidemment son sacre olympique par équipes à Rio de Janeiro, en 2016. Le cavalier de Bois-le-Roi, connu pour une certaine grandiloquence et une sensibilité à fleur de peau, revient sur cette décision et tire le bilan de sa carrière, évoquant ses bonheurs comme ses malheurs. Sans oublier ses nouveaux projets, car le sexagénaire ne compte pas se la couler douce à la retraite ! Cet entretien a été publié dans le n°171 du magazine GRANDPRIX, disponible en kiosques.
