Fouad Laroui et Jérémy Clément ont reçu les prix littéraires Pégase et Cadre noir hier à Paris
L’Académie Pégase a remis ses prix littéraires Pégase et Cadre noir hier soir lors d’une cérémonie organisée au Club de la chasse et de la nature, à Paris. Fouad Laroui et Jérémy Clément ont été mis à l’honneur pour “La vie, l’honneur, la fantasia”, paru chez Mialet-Barrault Éditeurs et “Guerre et culture équestre dans le monde grec: De Xénophon à Polybe”, publié par les Éditions Presses Universitaires de Provence.
En 2025, le Prix Pégase fête ses trente-cinq ans et le Prix Cadre noir ses vingt ans. Pour ce double anniversaire, l’Académie Pégase a mis les petits plats dans les grands hier à Paris, en organisant une belle cérémonie dans le cadre cossu et traditionnel du Club de la chasse et de la nature, accolé au musée éponyme, dans le quartier parisien du Marais. En présence d’une cinquantaine d’invités, Fouad Laroui a reçu le Prix Pégase pour “La vie, l’honneur, la fantasia”, paru chez Mialet-Barrault Éditeurs, et Jérémy Clément, le Prix Cadre noir pour “Guerre et culture équestre dans le monde grec: De Xénophon à Polybe”, publié par les Éditions Presses Universitaires de Provence.
Cette année, neuf autres ouvrages étaient en compétition: “Bartabas: Zingaro, un théâtre pour les chevaux”, de Fabienne Pascaud (Actes Sud), “Cerveaux humain, cerveaux équin”, de Janet L. Jones (Vigot), “Ces chevaux auxquels je dois tout”, d’Alizée Froment (Larousse), “Le petit palefrenier de l’enfer”, d’Henry Oster et Dexter Ford (City Poche), “Plus fort que la nuit”, de Frédéric Lepage (Taurnada), “À vive allure, des bidonvilles de Caracas aux podiums des Jeux paralympiques” de José Letartre (Presse de la Cité),“Chevaux de Papier”, de Diane de Camproger (L’Harmattan), “Le ballet d’Augustine”, de Florence Stevenson (Les Lauréats), et “Mario Luraschi: mille vies en une”, de Mario Luraschi (Actes Sud).
Ces livres ont été lus et départagés par Sophie Bienaimé, directrice artistique et équestre des Grandes Écuries de Chantilly, Stéphane Béchy, écuyer bauchériste, élève de René Bacharach, titulaire de l’orgue de Saint-Merry, ancien directeur du Conservatoire de musique de Caen, et auteur de plusieurs études sur le cheval et l’équitation, Nicolas Chaudun, amateur de chasse à courre, éditeur et auteur de nombreux ouvrages, Claire Cordhilac, autrice, sous le nom de Veillères, de nombreux ouvrages pour la jeunesse et, sur la thématique du cheval, de fictions et essai, récompensée du Prix de la nouvelle de l’Académie française en 2017, Gabriel Cortes, ancien commandant du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, Jean-Christophe Dupuy, ancien cavalier international de concours complet, commandant de gendarmerie et directeur du haras de la Vendée, et aujourd’hui directeur du Comité équestre de Saumur, Patrice Franchet d’Espèrey, ancien écuyer du Cadre noir, Docteur en Sciences de l’Éducation, ancien responsable du Centre de documentation de l’ENE et auteur de nombreux ouvrages techniques, Jean-Louis Gouraud, éditeur, auteur d'innombrables articles, romans, spectacles et anthologies à la gloire du cheval, récompensé du Prix Renaudot poche en 2013, Élisabeth Hagstedt, directrice des programmes de la chaîne Histoire, Christophe Leservoisier, spécialiste du voyage sur-mesure haut de gamme, créateur et animateur des marques Cheval d’Aventure, Equus Journeys et Sous l’Acacia, Marine Oussedik, diplômée de l’École supérieure d’art graphique de Paris, peintre et sculptrice dont le travail s’expose dans le monde entier, ainsi que par le colonel Thibault Vallette, écuyer en chef du Cadre noir de Saumur, Guillaume Henry, éditeur, instructeur d’équitation, auteur de plusieurs livres et articles sur le cheval et l’équitation, et enfin les deux lauréats de 2024, Bernadette Lizet et Léa Lansade.
Les deux récipiendaires ont dit leur joie et leur honneur que leur travail ait suscité l’intérêt de l’Académie. “Je suis ravi que mon ouvrage trouve un écho auprès des gens de cheval impliqués dans l’Académie”, a déclaré Fouad Laroui. “Cet animal n’est pas une passion profondément ancrée en moi, mais j’ai constaté en plusieurs occasions, notamment lors du Salon du cheval d’El Jadida, la ville marocaine où j’ai grandi, que le cheval a le don de créer une connivence entre les humains, au-delà-même des cultures et des pratiques équestres. Tel un langage commun, il rapproche les peuples, ce que je trouve passionnant”, analyse l’ingénieur, économiste, professeur de littérature et de philosophie des sciences, romancier, poète, éditorialiste et critique littéraire partageant sa vie entre le Maroc et les Pays-Bas. “Le fait qu’un tel prix soit attribué à une étude portant sur l’histoire ancienne est une grande source de satisfaction pour moi”, s’est réjoui Jérémy Clément. “Cela montre que mon travail, prolongement d’une thèse, peut avoir aussi un écho au-delà des cercles d’historiens. Quand on travaille sur l’histoire ancienne, on a parfois du mal à reconnecter ses sujets avec des enjeux sociétaux actuel. C’est un grand plaisir et un honneur pour moi.”
Grâce à l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), la Mission française pour la culture équestre et Cheval d’aventure, Fouad Laroui a reçu une sculpture en bronze de Marine Oussedik symbolisant ce prix, le diplôme de l’Académie Pégase, et un chèque de 1.000 euros. Quant à Jérémy Clément, il a reçu un étrier à la française, symbole du Cadre Noir, le diplôme de l’Académie Pégase et un chèque de 1.000 euros.

