“Ensemble, nous allons plus loin : c’est la force de La Clinique du Cheval”, Dr Desmaizières
Fondée en 2007 par les Drs Bruno Baup et Louis-Marie Desmaizières, La Clinique du Cheval s’est construite autour d’une idée simple : réunir des vétérinaires pour mieux soigner les chevaux. Aujourd’hui, le groupe rassemble un centre hospitalier vétérinaire équin reconnu, une clinique et plusieurs sites répartis sur le territoire, portés par seize associés et une vingtaine de vétérinaires libéraux. Cette organisation collective n’est pas une croissance pour la croissance : c’est un modèle pensé pour durer, humainement comme médicalement.
Un réseau de vétérinaires, autogéré et indépendant
“Un vétérinaire seul peut rapidement atteindre 80 heures de travail par semaine, avec des gardes de jour comme de nuit. Ce n’est pas tenable, et encore moins souhaitable. À l’inverse, travailler en équipe permet de partager la charge, d’améliorer la qualité de vie et, surtout, de renforcer la qualité des soins”, explique le Dr Louis-Marie Desmaizières.
Le groupe refuse le modèle des chaînes financières, afin de préserver son indépendance et son exigence médicale. “Sans actionnaires, nous restons maîtres de nos choix. Cela nous permet de créer un collectif autogéré, où chaque vétérinaire compte, où chacun peut s’exprimer et s’appuyer sur les compétences des autres.”
Cette solidarité est devenue un pilier de la Clinique du Cheval : plus de regards pour un même cas, des expertises complémentaires, un véritable soutien entre confrères. “Seul, on va vite. Ensemble, on va plus loin. Dans notre métier, c’est vital.”
© La Clinique du Cheval
Un maillage territorial pour rééquilibrer l’accès aux soins
Le groupe compte aujourd’hui plusieurs établissements, dont l’un des trois centres hospitaliers vétérinaires équins reconnus en France, à Toulouse, une clinique à Cagnes-sur-Mer, ainsi que des sites à Auch, Albi, Pompadour et Les Arcs.
“Se fédérer permet d’investir dans du matériel d’imagerie et de spécialités qui manquent encore dans de nombreuses régions. Une IRM à Toulouse et à Cagnes, et bientôt un scanner, ce sont des équipements que peu de structures isolées peuvent financer. En travaillant ensemble, nous pouvons les rendre accessibles et de proximité.”
Le fonctionnement en réseau permet également de faire circuler les spécialistes entre les sites, plutôt que d’imposer des heures de transport aux chevaux. “Notre objectif est clair : soigner mieux, plus près des chevaux et de leurs propriétaires.”
© La Clinique du Cheval
Remettre le vétérinaire au centre du soin et du suivi
Dans ce modèle, le vétérinaire retrouve son rôle premier : comprendre, accompagner, suivre.
“Prescrire ne suffit pas. Nous voulons être sûrs que le protocole sera réalisé, adapté, et compris. Notre organisation collaborative nous permet d’échanger très vite sur un cas, de confronter nos points de vue, et souvent de trouver ensemble une solution meilleure que si l’on travaillait isolément.”
Cette dynamique collective renforce également la stabilité des équipes et l'autonomie de chaque site. “Aucune structure ne repose sur une seule personne : c’est sécurisant pour les vétérinaires, et rassurant pour les propriétaires. Nous sommes fiers de ce modèle, car il remet l’humain, le cheval et la compétence au cœur des décisions.”
Parce qu’un réseau n’existe que s’il avance, la Clinique du Cheval prépare déjà la suite : un nouvel hôpital vétérinaire conçu en partenariat avec la Fédération Française d’Équitation, au cœur du Parc Équestre Fédéral.
Une structure pensée pour répondre aux besoins de demain, accompagner les professionnels, soutenir les compétitions nationales et offrir à tous les chevaux une médecine de pointe accessible.
Un projet emblématique d’une conviction simple : c’est en unissant nos compétences que nous ferons progresser toute la filière équine.
© La Clinique du Cheval
Plus d’informations :
Fondé en 2007, le groupe La Clinique du Cheval est un ensemble d’établissements de soins vétérinaires entièrement dédiés au bien-être et à la santé du cheval.
