Grégory Wathelet, itinéraire d’un self-made-man
Grégory Wathelet a vécu une riche année 2016. Sérieux prétendant à une médaille olympique, il n’a pourtant pas été sélectionné pour les Jeux de Rio, son prodigieux Conrad ayant été vendu à la fin de l’hiver. Un coup de théâtre de plus pour ce Belge qui en a vécu d’autres avec Lantinus, Cortes C ou Forlap, autant de cracks précédemment passés sous sa selle… Auteur d’un excellent début de saison indoor, le Liégeois de trente-six ans a peut-être fini de manger son pain noir. Désormais propriétaire d’écuries flambant neuves à Clavier, sur les terres qui l’ont vu grandir, le vice-champion d’Europe d’Aix-la-Chapelle semble enfin maître de son destin sportif, ce qui devrait lui permettre de partir plus sereinement à la conquête des hauts sommets. Le fruit d’un travail patient et méticuleux. Portrait.
L’échange se poursuit dans une grande pièce à vivre jouxtant son bureau. Ce lieu de passage convivial offre la possibilité aux collaborateurs et propriétaires de chevaux établis à Clavier de s’offrir une pause café avant de retourner vaquer à leurs occupations équines. Sur l’étagère placée à proximité d’une imposante table rectangulaire, l’écharpe du vainqueur du Longines Masters de Paris trône en bonne place. Ce Grand Prix de prestige, remporté le 4 décembre dernier avec Eldorado van het Vijverhof, est venu récompenser une dense année de labeur pour le pilote et toute son équipe. «De telles victoires ne sont pas si fréquentes. C’était la première en 2016 (la dernière en Grand Prix CSI?5* remontait à juillet 2015 à Chantilly avec Conrad de Hus, ndlr) et Paris est un concours agréable et de très bon niveau. Pour ses propriétaires et moi, c’est aussi l’aboutissement de deux années de travail avec ce cheval», justifie-t-il.
Ce portrait est à lire en intégralité dans le numéro de février de Grand Prix Magazine, actuellement en vente en kiosques, en ligne, et disponible par abonnement.
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