Dakar à l'heure des compétitions internationales
Pour la deuxième année consécutive, les écuries du Racing Club de Dakar, au Sénégal, ont accueilli un CSI 1* la semaine dernière. À l’origine de ce projet, le cavalier international Hamoudy Kazoun, champion du Sénégal, qui a tenu à réunir de grands cavaliers internationaux pour une compétition sous le signe du beau sport.
Pour la deuxième année, Dakar s’est mis à l’heure des compétitions internationales début janvier et a accueilli, pour la deuxième fois de son histoire, un CSI 1*. Un beau projet porté par Hamoudy Kazoun, champion du Sénégal de saut d’obstacles. ’’Cela a commencé il y a deux ans en France ‘’, explique-t-il. ’’Je monte souvent en France chez Pierre Jarry, près d’Angers. Nous étions en concours à Fontainebleau à l’occasion du Grand Prix Classic, où je participe chaque année. J’y ai rencontré Camille Condé-Ferreira avec qui je me suis très bien entendu. Je lui ai confié mon envie d’organiser une compétition internationale à Dakar, de petit niveau, avec des chevaux prêtés et un hébergement pris en charge, elle m’a dit être très intéressée." Le CSI de Dakar a ainsi vu le jour en 2016, dans les conditions imaginées par Hamoudy Kazoun. ’’En rentrant de Fontainebleau, je me suis mis en charge d’organiser une compétition internationale en janvier 2016, cette période étant celle de la pause hivernale en Europe. Cela se ferait dans les écuries où je suis moi-même basé, et je me suis personnellement engagé auprès des propriétaires de la région pour que des chevaux soient mis à disposition des cavaliers intéressés.’’
L’événement a d’abord connu un succès modeste, avant une seconde édition mieux suivie. ’’La première année, Camille Condé-Ferreira, son père et Pierre Jarry ont répondu présent. Malheureusement, les autres cavaliers intéressés n’ont pas pu se rendre disponibles, mais cela n’a pas empêché d’en faire un moment convivial. Nous avons organisé par la même occasion un stage d’entrainement, et avons profité du lieu pour organiser une semaine touristique et sportive. D’autres rencontres m’ont permis d’avoir d’autres nations au départ en 2017, à savoir la Côte d’Ivoire, la Belgique, la République Démocratique du Congo, les Pays-Bas, et la France, pour un total de quatorze partants. Le format a de nouveau plu a tout le monde.’’ Désormais, Hamoudy Kazoun espère bien voir son concours prendre un peu plus d’ampleur chaque année. ’’Il y avait dix années que nous n’avions plus de compétitions internationales. Malheureusement, les finances sont un sujet compliqué dans notre région du monde, ce qui oblige la fédération nationale à ne nous aider que du bout des lèvres. Mais je suis très heureux de pouvoir réunir des passionnés autour du sport, bien que le niveau technique soit aux environs de 1,25m pour des cavaliers habitués aux épreuves à 1,40m. Je n’ai que de bons retours, et je sais que des nations telles que l’Algérie et le Maroc, et notamment Abdelkebir Ouaddar, sont intéressées pour la suite. J’espère même pouvoir compter d’autres champions comme le Belge Philippe Lejeune pour les éditions suivantes.’’
L’événement a d’abord connu un succès modeste, avant une seconde édition mieux suivie. ’’La première année, Camille Condé-Ferreira, son père et Pierre Jarry ont répondu présent. Malheureusement, les autres cavaliers intéressés n’ont pas pu se rendre disponibles, mais cela n’a pas empêché d’en faire un moment convivial. Nous avons organisé par la même occasion un stage d’entrainement, et avons profité du lieu pour organiser une semaine touristique et sportive. D’autres rencontres m’ont permis d’avoir d’autres nations au départ en 2017, à savoir la Côte d’Ivoire, la Belgique, la République Démocratique du Congo, les Pays-Bas, et la France, pour un total de quatorze partants. Le format a de nouveau plu a tout le monde.’’ Désormais, Hamoudy Kazoun espère bien voir son concours prendre un peu plus d’ampleur chaque année. ’’Il y avait dix années que nous n’avions plus de compétitions internationales. Malheureusement, les finances sont un sujet compliqué dans notre région du monde, ce qui oblige la fédération nationale à ne nous aider que du bout des lèvres. Mais je suis très heureux de pouvoir réunir des passionnés autour du sport, bien que le niveau technique soit aux environs de 1,25m pour des cavaliers habitués aux épreuves à 1,40m. Je n’ai que de bons retours, et je sais que des nations telles que l’Algérie et le Maroc, et notamment Abdelkebir Ouaddar, sont intéressées pour la suite. J’espère même pouvoir compter d’autres champions comme le Belge Philippe Lejeune pour les éditions suivantes.’’
