’’J’avais vraiment envie de refaire une Coupe des nations’’, Philippe Rozier

Après plus de dix ans sans porter la veste de l’équipe de France, Philippe Rozier va enfin faire son retour au sein de la sélection nationale ce week-end, à l’occasion du CSIO 5* de Rome (sélectionné l'an passé au CSIO de Hickstead, il n'avait pas couru la Coupe, ndlr). Une étape qu’il prépare avec ambition, pouvant compter sur un Rahotep de Toscane revenu au meilleur de sa forme. Pour GrandPrix-Replay, le cavalier de Bois-le-Roi présente ses objectifs pour le week-end et son programme pour les semaines à venir.
 



GrandPrix-Replay : Cette semaine vous serez à Rome pour le CSIO 5*, quels sont vos objectifs ?
Philippe Rozier : J’espérais simplement participer à une étape de la Coupe des nations. Cela fait plus de dix ans que je n’en ai pas sauté.  Philippe Guerdat m’a demandé de venir à Rome car Rahotep a très bien sauté lors du Grand Prix à La Baule. C’était son premier Grand Prix depuis six mois. La dernière grosse échéance à laquelle nous avons participé remonte au CSI 5* de Bruxelles, en septembre dernier. Nous l’avions arrêté après Lyon, en novembre, nous avions remarqué un petit début de tendinite. La Baule était la première grosse épreuve qu’il faisait depuis.
 
GPR. : Vous serez donc associé à Rahotep de Toscane, comment va-t-il ?
P. R. : Il va bien. Il a eu une semaine de repos, c’est pour cela que je suis resté une semaine à Grand Prix Classic, pour pouvoir le monter tous les jours avant de partir à Rome. Il est très en forme ! Il a eu un contrôle vétérinaire après La Baule pour s’assurer que tout allait bien. Je ne voulais pas aller à Rome sans être sûr à 100% que mon cheval aille bien et que tout soit en ordre.
 
GPR. : Aimeriez-vous courir plus de Coupes des nations ?
P. R. : Je ne demande pas grand-chose, j’en demande juste une ! Cela fait environ dix ans que je n’en ai pas fait. Le cheval est bien, j’ai dit à Philippe que j’aimerais courir une Coupe des nations. Ce n’est pas vraiment pour Rahotep, je sais qu’il va bien et qu’il est bon. Il a déjà sauté des parcours en deux manches lors des épreuves du Global Champions Tour et a toujours répondu présent. L’année dernière, il s’était classé deuxième lors du CSI 5* de Madrid. C’était plus moi, j’avais envie de refaire une Coupe.
 
GPR. : Comment va Unpulsion de la Hart ? Quel est le programme pour lui ?
P. R. : Il va bien aussi, il se classe beaucoup. Il a très bien sauté à La Baule. Pour moi, ce qui est très important, c’est qu’il va bien avec Rahotep et je ne veux pas les séparer. Il y en a toujours un qui protège l’autre. Quand Rahotep était arrêté, Unpulsion a couru quelques concours qu’il n’aurait pas dû faire, en tant que cheval de tête. Cet hiver, il a eu un bon comportement en indoor. Il a fait un très beau Grand Prix au Saut Hermès à Paris où il fait quatre points, il a très bien sauté. J’essaye de les garder ensemble parce que c’est comme cela que ça marche, en tout cas pour les gros concours comme La Baule ou Rome.  Son programme est d’épauler Rahotep un maximum. À La Baule par exemple, j’ai sauté les deux épreuves qualificatives avec Unpulsion pour préparer Rahotep pour le Grand Prix et cela a très bien fonctionné.
 
GPR. : Après Rome, quel est votre programme pour les semaines à venir ?
P. R. : Je serai au CSI 5* de Saint-Tropez début juin puis à Cannes. Là, par contre, je vais séparer les deux chevaux, sauf si je ne saute pas beaucoup à Rome. Cela va vraiment dépendre des épreuves auxquelles Rahotep participera à Rome. À Saint-Tropez, c’est Unpulsion qui sautera, tandis que Rahotep sera au repos avant d’aller à Cannes.