’’Il y a du monde devant, mais je pense beaucoup à Rio’’, Olivier Robert

Actuellement au Mediterranean Equestrian Tour d'Oliva, en Espagne, Olivier Robert fait sa rentrée de début d'année plus motivé que jamais. Entouré de plusieurs chevaux talentueux, dont évidemment sa Quenelle du Py mais aussi 
de Tempo de Paban, pour lequel il voit de grandes choses, l'Aquitain espère bien revenir au premier rang cette saison et ne perd pas l'espoir de s'envoler pour Rio, en août prochain. Pour GrandPrix-Replay, il fait le point sur sa saison à peine entamée.



GrandPrix-Replay.com : Vous êtes depuis une semaine au Mediterranean Equestrian Tour d’Oliva, en Espagne. Pourquoi avoir choisi de débuter la saison là-bas ?
Olivier Robert : Tout d’abord pour le climat. Nous avons la chance de sauter sur un terrain en herbe digne des plus grands stades de football ! Et puis Oliva est aussi une belle étape pour préparer les jeunes chevaux. Les pistes sont extraordinaires. Je suis venu avec une dizaine de chevaux, c’est un bon moyen de se préparer pour la suite de la saison.
 
GPR : Quels chevaux vous accompagnent ?
O. R. : Je suis venu avec six jeunes chevaux (Vivaldi des Meneaux, Caramel du Mesnil Z, Victor du Reverdy et Voyelle Borderie, sept ans, Andalousie Nat, six ans, et Baladine du Chalet, cinq ans, ndlr) dont Vivaldi et Voyelle qui sont de réels chevaux d’avenir. J’ai également emmené trois vieux chevaux (Tempo de Paban, Radja de B’Neville et Fleur de Lune, ndlr) qui manquent un peu de métier à ce niveau mais qui se révèlent très bons. Je pense notamment à Tempo de Paban qui est à n’en pas douter la plus grande star que j’ai jamais monté ! Il fera une excellente relève à Quenelle du Py.
 
GPR : Qu’en est-il du reste de votre piquet ?
O. R. : Je peux évidemment compter sur Quenelle et Courage des Fegie, qui sont mes deux stars. Sans oublier Fidel Castro vd Withoeve, Little A et puis Radja de B’Neville, qui a fait une très belle fin d’année.
 
GPR : Justement, Quenelle, votre fidèle jument de tête, a fait une saison 2015 tout à fait extraordinaire. Quels sont les projets avec elles ? Prévoyez-vous de faire plus de CSI 5* cette année ?
O. R. : Malheureusement, nous n’irons pas au CSI 5*-W de Bordeaux, comme je l’avais initialement prévu. Du coup, nous partirons en Floride, à Wellington, durant trois semaines. Nous courrons dans un premier temps le CSIO 5* puis deux CSI 5*. En fonction des résultats, nous envisagerons ensuite le reste de la saison.
 
GrandPrix-Replay.com : En cette année olympique, vous arrive-t-il de penser aux Jeux de Rio ?
O. R. : Bien-sûr, j’y pense très souvent. Mais le fait de ne pas être parmi les dix sélectionnés pour le CSI 5*-W de Bordeaux est un signe que le chemin est encore très long. Il y a beaucoup de cavaliers devant moi mais j’ai la chance d’avoir Quenelle, qui est une jument de qualité, et qui a été exceptionnelle l’année dernière. Je compte sur cette progression. Il y a du monde devant, mais j’y pense beaucoup.