’’Faire ce que j’ai à faire et bien le faire !’’, Pierre Volla

Pierre Volla, véritable révélation de ces derniers championnats d'Europe, sera le seul pilote à défendre les couleurs tricolores dans l'étape lyonnaise de la Coupe du monde. Associée à sa talentueuse Badinda Altena, le Clermontois a toutes les cartes en main pour réussir une belle performance, après une magnifique saison malgré une prestation en demi-teinte lors du CDI 3* de Saumur. Sur la route d'Equita'Lyon, Pierre Volla a bien voulu faire le point sur le week-end à venir.



GrandPrix-Replay : Le CDI 3* de Saumur ne s’est pas forcément bien passé, avec des résultats en-deca de vos capacités, avec Badinda Altena. Après cela, avez-vous travaillé des points spécifiques en vue du CDI-W de Lyon ?
Pierre Volla :
C’est vrai que nous avons connu mieux qu’à Saumur… Mais nous avons aussi connu pire ! Badinda s’est trouvée plutôt bouillonnante lors de la compétition. Elle n’avait pas refait de concours depuis les championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle et nous avions décidé de lui laisser du repos… Mais je crois que c’était un peu trop ! Nous apprenons encore comment la gérer entre deux concours. Tout comme moi, elle n’aime pas beaucoup les vacances ! Du coup, après Saumur, nous l’avons bien remise au travail et nous avons repris le même entrainement qu’avant Aix. Pour le moment, elle va très bien et est en super forme.
 
GPR : Vous serez le seul pilote à défendre les couleurs tricolores, à Equita’Lyon. Est-ce un facteur de pression supplémentaire ?
P. V. :
Pas du tout ! Je ne ressens pas de pression, mais je suis un peu déçu. Nous avons la chance d’accueillir une étape de Coupe du monde magnifique, et je trouve cela dommage d’être le seul Tricolore présent. Maintenant, je vais essayer de faire ce que j’ai à faire, et de bien le faire !
 
GPR : Vous êtes-vous fixé un objectif sur ce concours ?
P. V. :
D’abord, j’aimerais faire un Grand Prix sans-faute. Ensuite, je voudrais vraiment que Badinda et moi arrivions à nous faire plaisir sur la Reprise Libre en Musique, que les choses se passent plus comme à Aix-la-Chapelle que comme à Saumur. Mais c’est aussi pour préparer la RLM de Lyon que nous avons été à Saumur.
 
GPR : Avez-vous des objectifs sur le circuit Coupe du monde ? Nourrissez-vous l’envie de participer à d’autres étapes ?
P. V. :
Le CDI-W de Lyon a toujours été et est toujours l’objectif de l’année. C’est le plus gros concours de la saison, le plus prestigieux. Cette saison, j’ai eu la chance d’en faire plus, d’aller encore plus loin. Karen Tebar et moi avons été invités à participer au CDI-W de Stuttgart. Je ne sais pas encore si j’irai. C’est plutôt délicat de refuser une invitation dans un concours comme celui-là. En même temps, je me dis que si je n’y vais pas cette année, j’irai l’année prochaine. Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif de la saison prochaine, ce sont les Jeux olympiques. Badinda n’a pas besoin de trop courir, je veux vraiment la préserver, d’autant que le circuit Coupe du monde est assez intense. Et puis, nous allons essayer de favoriser le travail par équipes et, aux JO, les scores d’équipes se feront sur le Grand Prix et le Grand Prix Spécial. Du coup, je ferai peut-être le CDI de St-Lô.