« NOUS AVONS BESOIN DE SPONSORS», A.FRANCQUEVILLE
Après une année 2011 chargée, avec l’arrivée d’une toute nouvelle équipe de France, les cavaliers français de dressage vont devoir désormais tenter de se qualifier en individuel pour les Jeux olympiques de Londres. Le sélectionneur des Bleus, Alain Francqueville, fait l’état des lieux à huit mois de l’échéance olympique.
GRAND PRIX : Quel bilan tirez-vous de l’année 2011 ? ALAIN FRANCQUEVILLE : Cette année a été malheureusement marquée par la perte de Werner, le cheval de Stéphanie Brieussel, un des piliers de l’équipe. Néanmoins, de nouveaux couples ont accédé au haut niveau et prennent de l’expérience sur les CDI. Nous avons passé le cap des cent chevaux de Grand Tour en 2011 : sur A4 à A1 et Libre Grand Tour, ils sont actuellement cent six. Il faut continuer à augmenter le nombre des chevaux participant à des CDI : sur Grand Prix, Grand Prix Spécial et Grand Prix Libre, ils sont aujourd’hui trente-cinq. Autre point positif, nos meilleurs couples entrent dans la logique fédérale, qui a mis l’accent sur l’entraînement spécialisé. Marc Boblet fait en effet des stages réguliers chez Hans Peter Minderhoud, comme le faisait Stéphanie Brieussel ; Arnaud et Anne-Sophie Serre suivent les conseils de Monica Theodorescu, Sébastien Duperdu ceux de Stefan van Ingelgem et Catherine Henriquet ceux de Johann Hinnemann. Jessica Michel est toujours coachée par Hans Heinrich Meyer zu Strohen, qui continue également à donner des stages pour tous les cavaliers français afin d’assurer les bases techniques.