RETOUR GAGNANT POUR TARSKI VAN DE ZUUTHOEVE



Absent des carrés de dressage depuis plus d’un an, des suites d’une tendinite, [Tarski van de Zuuthoeve] a fait son grand retour en Grand Prix sous la selle de Jean-Philippe Siat, à l’occasion du concours national Pro Élite de St-Lô le week-end dernier. Retour gagnant pour le couple membre de l’équipe de France lors des championnats d’Europe de Windsor.


Le traditionnel concours national organisé par Jean-Claude Leterrier au CPE de St-Lô, était l’occasion pour le public, les cavaliers et les juges, de retrouver Tarski et Jean-Philippe Siat sur un carré de dressage. Alors que quatorze couples ont pris le départ du Grand Prix le samedi, le retour à la compétition de Tarski n’est pas passé inaperçu puisque pour sa première sortie depuis un an, cet hongre fils de Weltmeyer s’empare de la tête de l’épreuve avec une moyenne de 65,702%. « Tarski a été vraiment bien, je suis très content de son comportement et des points que nous avons obtenu. C’était une reprise progressive pour le cheval et j’avais décidé de ne pas monter ce Grand Prix au maximum de ses capacités. Je voulais savoir comment il allait réagir car avant son arrêt prolongé, nous avions rencontré des soucis de comportement en épreuve, mais pour cette première, il a pris plaisir à travailler et a retrouvé le goût de faire ça », explique Jean-Philippe Siat.
  

 
« Je vais essayer de remonter dans la ranking mondiale »
 

 
Mais le cavalier tricolore connaît le chemin qui reste à parcourir avant que Tarski ne retrouve son meilleur niveau. « Il faut encore qu’il se remette dans le bain car certains codes étaient un peu brouillés comme les petites incompréhensions que nous avons eu à l’entrée des pirouettes au galop. Je me donne six à sept mois pour qu’il retrouve son meilleur niveau et je vais essayer dans un premier temps de stabiliser ce que nous avons fait à St-Lô au niveau des notes, je ne veux pas brûler les étapes ». Et concernant les Jeux olympiques de Londres, qui, il y à deux ans après Windsor, semblaient être le prochain objectif du couple, Jean-Philippe reste très lucide : « Clairement, jouer la qualification individuelle pour Londres est impossible. En deux mois et demi c’est inenvisageable mais je souhaite ressortir progressivement sur les CDI en France et à l’étranger pour essayer de remonter dans la ranking mondiale et atteindre la place que nous avions avant la blessure de Tarski ».
  

 
La suite du programme est très claire, participer aux épreuves du Grand National et doucement retrouver une cadence de compétition avec une présence lors des stages de la Fédération puis plusieurs sorties en internationaux.

 
 
E.M