Dressage : priorité aux internationaux



Alors que ce week-end, le concours de Fontainebleau marque la rentrée du dressage français, Alain Francqueville, sélectionneur national, fait le point sur la reprise de la saison.
 


Grand Prix Replay : Quelles sont les prochaines échéances pour le dressage français ?
Alain Francqueville : Il y a d’abord Fontainebleau. Puis, il y a Mulhouse, le CDI 3* de Braunschweig en Allemagne et les deux CDI 3* de Vidauban. Il ne faut pas oublier le Grand National qui va commencer fin mars à Jardy. Ces concours de début de saison sont importants, ils permettent de caler les chevaux.
 



Grand Prix Replay : Qu’en est-il pour la sélection des couples pour l’équipe de France ?
Alain Francqueville : Aujourd’hui, il est trop tôt. Les chevaux sortent du travail d’hiver, les cavaliers ont changé des choses… En tout cas, on prendra les meilleurs. Mais je suis optimiste. Il y a Marc Boblet, Karen Tebar, Rémy Issartel, Stéphanie Childeric, Stéphanie Brieussel, Catherine Durand-Henriquet… Mais, ce sont les résultats en international qui comptent. Il faut que les français osent aller se confronter aux cavaliers et aux juges internationaux. C’est aussi important pour prendre des points pour la ranking-list.
 



Grand Prix Replay : Et les Championnats d’Europe ?
Alain Francqueville : On devrait pouvoir présenter quatre, cinq couples en forme. Après les Championnats d’Europe, il y a les Jeux olympiques et les Jeux équestres mondiaux. Pour être performant, il faut créer une équipe qui a de l’expérience en grosses compétitions.
 




Propos recueillis par Marie-Anaïs Thierry