CDI-W d?Equita?Lyon : bon début pour Isabell Werth



Equita’Lyon accueille depuis maintenant deux ans une étape du circuit Coupe du monde en dressage et cette année encore plusieurs stars de la discipline ont fait le déplacement. De retour de Lexington avec une médaille de bronze par équipes autour du coup, la cavalière allemande, [Isabell Werth], se montre très en forme en ce début de saison indoor.

 

 
La semaine dernière, la multi-médaillée olympique et mondiale, remportait la première étape de la Coupe du monde de dressage Reem Acra à Odense, en compagnie de son fidèle [Satchmo]. Isabell Werth semble bel et bien partie pour s’octroyer une deuxième victoire d’affilée, cette fois avec sa monture de Lexington, [Warum Nicht FRH].
Aujourd’hui, dans le Grand Prix du CDI-W de Lyon, Isabell Werth et Warum Nicht FRH se sont imposés avec une moyenne de 72,936%. Cependant, le cheval étant quelque peu déconcentré par l’environnement du carré, il n’aura pas permis à sa cavalière d’obtenir une note équivalente aux 75% atteints aux Jeux mondiaux. « C’est sa première sortie depuis les JEM et je ne l’ai pas vraiment préparé pour cette rentrée en indoor où les repères ne sont pas les mêmes qu’en extérieur. Je devais réprimer son envie de sauter les lices et finalement je m’en sors bien avec ce score », expliquait Isabell Werth en sortant de piste. La deuxième place du Grand Prix revient à [Ulla Salzgeber] avec Herzruf´s Erbe devant [Beatriz Ferrer Salat] en selle sur [Faberge].
La Libre Grand Prix, support de la Coupe du monde, se déroulera demain en soirée et Isabell Werth, grande favorite, pourrait prendre une belle option dans le classement général pour la finale de Leipzig, en remportant cette deuxième étape.
 

 
Ce CDI-W était aussi l’occasion de revenir avec la cavalière sur la vente de [MoorlandsTotilas] et sur la possibilité de se retrouver aux commandes de ce phénomène que vient d’acheter « l’étalonnier » Paul Schockemöhle.  Isabell Werth, sans formellement nier cette hypothèse, n’a pas montré un grand enthousiasme quant à cette éventualité: « monter un cheval formé par quelqu’un d’autre, ce n’est pas vraiment ce que je recherche. La satisfaction dans ce sport, c’est d’arriver au haut niveau avec un cheval que vous avez découvert, fabriqué et formé pour le haut niveau. J’ai surtout ressenti énormément de peine pour Edward. Je n’aurais pas supporté être séparée de Gigolo, le cheval de mes belles années. Heureusement, je ne cours pas ce risque avec mes formidables propriétaires que sont Madeleine Winter-Schulze et Brigitte Werth. Mais cette vente de Totilas fait partie du paysage de notre sport ; pour Paul Schockemöhle c’est un coup de pub fumeux pour son haras et son offre d’étalons. Et puis non : monter Totilas n’est pas un passeport pour la médaille d’or aux prochains Jeux olympiques. Il faut que l’entente entre le cheval et son éventuel futur cavalier se fasse, la chimie peut très bien ne pas prendre car notre sport est une affaire de couple. Et quand bien même, la route est longue jusqu’à Londres et il peut se passer tellement de choses, il n’y a qu’à se rappeler l’exemple malheureux d’Adelinde Cornelissen à Lexington ».
 

 
(Source communiqué)