Bruxelles donne raison au Global Champions Tour

La Cour d’Appel de Bruxelles a confirmé hier la décision des autorités belges de la concurrence en autorisant le Global Champions Tour à lancer sa Global Champions League en 2016, malgré la clause d’exclusivité de la Fédération équestre internationale.



La Cour d’Appel de Bruxelles a tranché. Jan Tops et Franck McCourt pourront bien lancer leur Global Champions  League, un circuit de compétitions par équipes, l’année prochaine, et ce, malgré la clause d’exclusivité de la Fédération équestre internationale, qui interdit à des chevaux de participer à des compétitions homologuées par la FEI pendant les six mois qui suivent leur participation à une compétition non-homologuée. Cette décision donne donc toute liberté aux cavaliers de décider de suivre ce nouveau circuit imaginé par le fondateur du Global Champions Tour.
 
Selon la Cour d’Appel de Bruxelles, la FEI n’a pas réussi à démontrer que la suspension de cette clause pouvait lui cause un préjudice grave et irréparable. La Cour a également ajouté que la FEI avait réussi pendant plus d’un siècle sans sa clause et qu’elle n’avait pas réussi à montrer en quoi elle était indispensable.
 
’’Nous accueillons avec plaisir cette nouvelle selon laquelle le dernier obstacle à la Global Champions League a été supprimé. Nous allons maintenant concentrer notre énergie à construire une nouvelle ère pour le saut d’obstacles’’, s’est réjoui Franck McCourt, co-propriétaire du Global Champions Tour. ’’La Global Champions League représente une opportunité de transformer le saut d’'obstacles. Il y a une réelle volonté de la part de tous les acteurs de donner à la discipline les moyens d’évoluer et d’être plus exposée. Nous croyons fermement que la GCL créera des opportunités passionnantes pour tout le monde.’’
 
Les organisateurs de la GCL ont invité les officiels de la FEI à se joindre à leurs équipes vétérinaires afin de s’assurer du bien-être des chevaux.
 
En juin dernier, Jan Tops  avait accusé la FEI de contrevenir au droit européen de la concurrence, en l’empêchant de créer une nouvelle compétition par équipes. Il avait donc déposé une plainte devant les autorités belges de la concurrence de Bruxelles, qui avait déjà donné raison à l’organisateur néerlandais en suspendant la clause d’exclusivité de la FEI. L’instance internationale avait alors fait appel de cette décision auprès de la Cour d’Appel de Bruxelles.