Fin de carrière pour Number One d’Iso*Un Prince

Number One d’Iso*Un Prince tire sa révérence. À l’âge de quinze ans, après avoir réalisé la meilleure saison de sa carrière, le bel alezan prend sa retraite. Une décision murement réfléchie par Nicolas Delmotte, son cavalier, et Marius Huchin, son propriétaire.



Number One d’Iso*Un Prince, la fidèle monture de Nicolas Delmotte ne reparaitra plus sur les terrains de concours. "Le cheval n’était pas à 100%, et il a fait une tellement belle saison que nous avons préféré l’arrêter sur une bonne note", explique son cavalier.  
 
Et pour une belle saison, ce fut une belle saison ! Dernièrement deuxième de la Consolante de la finale Coupe des nations de Barcelone, le couple s’est également offert la victoire dans le CSI 4* de Bourg-en-Bresse, la deuxième place du CSI 4* de Mons-Ghlin, la deuxième place dans la Coupe des nations de la Baule ainsi qu’une sixième place dans celle de Lummen. Le fils de Baloubet du Ruet et d’une mère par Si Tu Viens a signé sans aucun doute la meilleure saison de sa carrière. "C’est un cheval tellement généreux, il mérite de finir sa carrière sur une saison comme celle-ci. De toute façon, vu de son âge, il aurait encore fait une saison tout au plus", ajoute le pilote. 
 
Number One va maintenant rejoindre le haras des Princes de Marius Huchin, où il se consacrera entièrement à sa carrière de reproducteur, lui qui a connu un succès considérable cette année. "Les premiers produits de Number One sont très prometteurs", assure Nicolas Delmotte. 
 
Un coup dur tout de même pour le cavalier qui doit renoncer à son cheval de tête. "Je remercie Number One et ses propriétaires de m’avoir permis de renouer avec le haut niveau. C’est évidemment difficile de dire au revoir à un cheval comme lui", confie Nicolas Delmotte. Le cavalier ne reste pas sans rien pour autant puisque ce dernier peut compter sur de jeunes recrues très prometteuses. "J’ai un très bon sept ans et un très bon huit ans, ils seront près d’ici un ou deux ans pour le haut niveau", affirme le cavalier. "Et puis c’est aussi pour avoir la chance de former des bons chevaux qu’on se lève tous les matins", conclut Nicolas Delmotte.