"Radjah était mon moteur", Beatriz Ferrer-Salat
Quelques jours après avoir perdu son cheval, Sir Radjah, des suites d'une opération pour des coliques, Beatriz Ferrer-Salat s'est exprimée sur les réseaux sociaux, rendant un vibrant hommage à son cheval.
"Il y a des jours de grand bonheur et le suivant amène l'une des plus grandes tristesses. Dans la Reprise Libre en Musique samedi, Radjah a été spectaculaire et nous terminons troisièmes avec 75.750%, sans faute et en suivant la musique comme si nous dansions. Que j'étais contente et fière de mon Radjah ! Puis il a eu une colique et nous l'avons opéré d'urgence dans une clinique de Lyon. Il souffrait d'une torsion aigüe du colon. Après quatre heures d'opération, alors que tout semblait bien se passer, nous n'avons pas réussi à le réveiller et il est mort.
Radjah a été mon compagnon et mon grand ami, toujours débordant d'énergie, avec un cœur énorme. Il était aussi mon moteur et celui qui m'a permis de continuer à avancer alors que Delgado était blessé.
Chaque jour j'ai aimé le monter et j'ai appris à quel point il était impotant de façonner son cheval, car les chevaux remarquent tout, les bonnes comme les mauvaises pensées. Ils sont d'une sensibilité extrême, bien plus que nous pouvons l'imaginer.
Si nous les traitons avec tendresse et respect, ils vous donnent tout leur cœur et c'est ce qui peut arriver de plus beau à un cavalier.
Adieu Radjah, nous serons toujours unis."
"Il y a des jours de grand bonheur et le suivant amène l'une des plus grandes tristesses. Dans la Reprise Libre en Musique samedi, Radjah a été spectaculaire et nous terminons troisièmes avec 75.750%, sans faute et en suivant la musique comme si nous dansions. Que j'étais contente et fière de mon Radjah ! Puis il a eu une colique et nous l'avons opéré d'urgence dans une clinique de Lyon. Il souffrait d'une torsion aigüe du colon. Après quatre heures d'opération, alors que tout semblait bien se passer, nous n'avons pas réussi à le réveiller et il est mort.
Radjah a été mon compagnon et mon grand ami, toujours débordant d'énergie, avec un cœur énorme. Il était aussi mon moteur et celui qui m'a permis de continuer à avancer alors que Delgado était blessé.
Chaque jour j'ai aimé le monter et j'ai appris à quel point il était impotant de façonner son cheval, car les chevaux remarquent tout, les bonnes comme les mauvaises pensées. Ils sont d'une sensibilité extrême, bien plus que nous pouvons l'imaginer.
Si nous les traitons avec tendresse et respect, ils vous donnent tout leur cœur et c'est ce qui peut arriver de plus beau à un cavalier.
Adieu Radjah, nous serons toujours unis."
