À Dublin, Kent Farrington et Uceko prennent leur revanche sur Dinard
Dublin, dimanche 9 août, 15h, acte final du CSIO 5* : le Grand Prix. Quarante cavaliers se sont alors élancés à la poursuite du graal sur l’herbe de la capitale irlandaise. Huit sont parvenus à se qualifier pour le barrage. Auteurs d’un parcours parfait la semaine passée à Dinard, Kent Farrington et Uceko avaient pourtant dû s’avouer vaincus fautant à trois reprises au barrage. Décidés à prendre leur revanche les deux athlètes se sont imposés aujourd’hui.
Si quelques cavaliers ont rencontré de véritables difficultés sortant de piste avec des scores lourds ou préférant arrêter en route, treize couples ont été privés du barrage pour seulement une barre renversée.
La fusée Farrington n’a laissé que des miettes
Quatre des huit couples en lisse pour la victoire ont vu toutes leurs chances s’envoler après avoir fauté au barrage. Bertram Allen notamment. Le cavalier au trèfle n’a pu éviter deux fautes de son performant Romanov terminant finalement à la septième place devant Sergio Alvarez Moya aux commandes de Carlo 273, ayant eux poussé trois barres à terre. L’Américaine Lucy Davis, portée par Barron, et le cavalier d’Ashford Farms, Marlon Modolo Zanotelli, associé à Rock’n Roll Semilly, se sont octroyés les cinquième et sixième places grâce à des chronomètres rapides mais entachés d’une faute chacun.
Finalement Kent Farrington a réussi une belle opération. L’Américain a lancé son fils de Celano à toute allure vers la coupe. N’effleurant pas un obstacle, le duo s’adjuge la victoire dans un temps de 43’14 soit deux secondes de mieux que l’outsider irlandais Kevin Babington avec Shorapur. Le podium a été complété par le cavalier national en forme ce week-end puisque déjà vainqueur de l’épreuve phare hier, Conor Swail. Ce dernier avait alors misé sur Grand Cru V. Vijf Eiken. Lorenzo de Luca a quant à lui dû se contenter de la quatrième place. Le jeune italien a présenté la grise Geisha van Orshof, passé un temps sous la selle de Patrice Delaveau, avec laquelle l’entente semble parfaite.