Un excellent dynamisme lors des onzièmes Journées du complet
France Complet organisait le week-end passé son traditionnel rendez-vous des “Journées du Complet” à l’Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) de Saumur. Grande nouveauté en 2020, la date, puisque le rendez-vous se tenait habituellement en novembre. Cela a permis un dynamisme nouveau et très positif pour ces journées de conférences et de démonstrations très intéressantes et instructives. Organisé depuis six ans, le cross indoor a été un moment de sport chaleureux, convivial et très apprécié par un public nombreux.
Pierre Barki, le président de France Complet, avait choisi avec son équipe, d’axer le thème de ces Journées du complet 2020 sur la sécurité dans son ensemble. Le thème a été abordé sous des aspects très différents comme par exemple le choix des entraineurs, la gestion des crises, ou bien en comparant la perception de cette notion avec l’aéronautique.
Les conférences avaient débuté calmement avec une comparaison entre les systèmes italien, belge et espagnol grâce aux interventions d’Ariana Shivo, Valentine Steeman et Alberto Hermoso Farras. La présence d’Emily King, prévue initialement, aurait surement été très enrichissante mais cette dernière a dû annuler sa venue au dernier moment. Les trois cavaliers internationaux ont mis en avant l’encadrement fédéral français, la qualité et la quantité des concours ainsi que le circuit de formation des jeunes chevaux. Michel Asseray, directeur technique national adjoint en charge du concours complet a, par le biais de chiffres très parlants, mis en évidence les différences de culture. Il a ainsi évoqué les 54 000 partants français sur un cross à mettre en parallèle avec les 59 000 partants anglais et les 1 800 partants espagnols, 3300 partants belges et les 2 900 partants italiens.
Si des “clinics” vétérinaires ont permis aux nombreux participants d’apprendre à faire des pansements ou de visualiser les structures internes du cheval, des conférences ont également fait le point sur la vision du cheval et les plantes toxiques ainsi que la nutrition pour préserver l’appareil locomoteur du cheval.
Les conférences avaient débuté calmement avec une comparaison entre les systèmes italien, belge et espagnol grâce aux interventions d’Ariana Shivo, Valentine Steeman et Alberto Hermoso Farras. La présence d’Emily King, prévue initialement, aurait surement été très enrichissante mais cette dernière a dû annuler sa venue au dernier moment. Les trois cavaliers internationaux ont mis en avant l’encadrement fédéral français, la qualité et la quantité des concours ainsi que le circuit de formation des jeunes chevaux. Michel Asseray, directeur technique national adjoint en charge du concours complet a, par le biais de chiffres très parlants, mis en évidence les différences de culture. Il a ainsi évoqué les 54 000 partants français sur un cross à mettre en parallèle avec les 59 000 partants anglais et les 1 800 partants espagnols, 3300 partants belges et les 2 900 partants italiens.
Si des “clinics” vétérinaires ont permis aux nombreux participants d’apprendre à faire des pansements ou de visualiser les structures internes du cheval, des conférences ont également fait le point sur la vision du cheval et les plantes toxiques ainsi que la nutrition pour préserver l’appareil locomoteur du cheval.
Un superbe moment de sport pendant le cross indoor
La piste du cross indoor dans le Grand Manège avait été minutieusement montée par Philippe Mull et Thierry Touzaint, accompagnés de Guillaume Blanc. Le parcours était fluide avec des difficultés techniques bien dosées et un chronomètre juste. Pour sa première année en version internationale, la Belgique et l’Espagne ont répondu avec plaisir à l’invitation de France Complet. À la suite d’une blessure de son cheval, Emily King a dû décliner l’invitation tout comme Alexander Bragg. Mais l’un comme l’autre a promis que ce n’était que partie remise.Benjamin Massie avait choisi un jeune cheval très prometteur et malgré son rôle de premier partant, il a mis une pression importante sur ces poursuivants. Seul l’expérimenté Propriano de l’Ebat, fidèle complice de Luc Château a su abaisser le chronomètre et ainsi s’installer sur la plus haute du podium pour ne plus en descendre. Vainqueur l’an dernier, Sébastien Cavaillon a dépassé le temps idéal de deux petites secondes avec son excellent Paris Boston. Il a ainsi pris la troisième place du classement devant deux ténors, Astier Nicolas et Rodolphe Scherrer. Dans une ambiance survoltée, de nombreux spectateurs ont fait le déplacement pour encourager avec ferveur les couples présents.
Une édition très réussie
Avec un public très attentif et nettement plus nombreux, la nouvelle programmation de ces Journées du complet a été une réelle réussite. Il est très probable que l’équipe de France Complet, qui a œuvré activement et avec talent à l’organisation très bien pensée de ce week-end, renouvelle un choix de calendrier identique. Pierre Barki avait à cœur de sensibiliser le public à l’importance de la sécurité, mais surtout à la nécessité d’aborder cet aspect de manière différente. Appuyé par Michel Asseray, la notion de remise en cause des compétences a été évoquée avec précision. Le DTN n’a pas hésité à affirmer qu’il était de la responsabilité de chacun d’encadrer les cavaliers de façon plus efficace, de savoir leur faire comprendre à eux et leur entourage la nécessité de choisir une monture adaptée. Il a également affirmé le besoin de voir la réalité dans certains accidents et d’évoquer les éventuelles erreurs de pilotage et de fautes d’abord. La gestion de crise et l’aspect prévention des risques associant une équipe composée des vétérinaires, des organisateurs et des coach a permis de poser des éléments constructifs pour le futur.L’alternance de conférences et de clinics en extérieur comme celle de la préparation à la chute avec l’entraineur national de voltige, de la prise de décision à l’abord avec Jean-Luc Force ou du travail de mécanisation à l’obstacle en vue d’une meilleure autonomie du cheval avec Alberto Hermoso Farras, a donné du rythme aux journées.
Pierre Barki a conclu cette onzième édition en insistant sur la notion de travail collectif de l’ensemble des acteurs de la filière. Il a également rappelé que la sécurité est la responsabilité de chacun d’entre nous. Rendez-vous en janvier 2021 pour les prochaines Journées du complet !