Gossederiche Pierre sacré champion 2019 des Espoirs du complet
Pour la troisième année consécutive, dix-sept jeunes chevaux de trois ans se sont retrouvés en parallèle du Mondial du Lion d’Angers pour leur finale nationale des Espoirs du Complet. Le classement a été très serré, et si Gossedriche Pierre l’a emporté, c’est la belle Gonflée A Bloc qui est restée dans les esprits. En outre, cette année encore l’impact commercial a été encore plus important.
À la suite de la modification du système de qualification des jeunes étalons de trois ans, le Stud Book Selle Français a modifié le processus de qualification des Espoirs du Complet 2019. C’est par des épreuves régionales spécifiques que les futures pousses ont obtenu leur qualification. Une fois encore, l’équipe du stud-book Selle Français a organisé une finale quasi parfaite avec un grand professionnalisme.
Upsilon et Vagabond de la Pomme présentaient trois produits et Canturo deux. Le lot était un peu plus homogène avec, semble-t-il, une volonté plus forte des éleveurs de présenter une production orientée complet, tant dans le modèle que dans l’influx, la réactivité, la locomotion et les qualités de sauteur.
C’est le chic Gossederiche Pierre par Flipper d’Elle et Orée de la Pierre par Obéron du Moulin, issu du haras de Garry Pierre qui l’a emporté avec une note de 16,53. Le modèle plus fini a probablement donné l’avantage au bel alezan, que l’on espère réellement retrouver sur les terrains de complet l’an prochain contrairement au vainqueur de l’an dernier. La superbe Gonflée à Bloc se classe deuxième avec 16,5 de moyenne. La fille d’Upsilon et Vendange Tardive par Sleeping Car était présentée par Mathieu Nadot. Née chez Françoise Ténard, Gonflée à Bloc a marqué les esprits, tant par son modèle que par ses aptitudes, qui semblent la destiner à devenir une crack. “Gonflée à Bloc appartenait à Fabrice de Ste Marie, un super pote à moi”, explique Mathieu Nadot. “Lors du concours du haras du Pin, il est tombé et il s’est blessé aux côtes. Il était donc dans l’impossibilité de présenter cette jument lors de la qualificative du Haras du Pin. Je l’ai essayée pendant le concours international et elle m’a épatée. Lors de la finale, elle a sauté de manière impressionnante et je suis tombé amoureux de cette championne. J’ai remué ciel et terre pour l’acheter alors que je n’avais pas prévu d’acheter un cheval pour moi. Je travaille dans les courses et je connais très bien cette souche typée obstacle. Au départ, je ne voulais pas l’amener à la finale car pour moi, cela ne m’apportait rien mais je l’avais promis à Fabrice. Dès le premier jour, Astier Nicolas est venu la voir. Il l’a analysé sous toute les coutures et m’a proposé un marché intéressant. Le lendemain, Tim Price voulait augmenter le prix et Mary King m’a appelé pour sa fille. Mais je m’étais engagé avec Astier qui me proposait de garder un pourcentage de propriété et de vivre l’aventure du haut niveau. Gonflée à Bloc est une jument hors norme. Elle est destinée au très haut niveau sans nul doute et la demande des cavaliers de haut niveau me l’a confirmé. Upsilon a rapporté un excellent coup de saut et de la force, sur une souche Pur-Sang qui donne le moteur, le sang, l’influx indispensable qui permet de repartir à la huitième minute. Elle a un pas de belle facture et un galop d’une grosse envergure”.
Simon Robichon, cavalier expérimenté de la région Limousin avait présenté deux chevaux issus de Canturo avec des souches Anglo-Arabe, dont une de course. Avec Gin Fizz Tonick, il obtient 16,41 de moyenne et la troisième place du podium. Et avec Get Vingt Sept Tonick, notée 16,37, c’est la quatrième place finale. Le cavalier et éleveur a donc tout à fait perçu et orienté sa production pour cette discipline. Il a su se fabriquer des chevaux d’avenir et continue de le faire puisque la génération des deux ans s’annonce toute aussi qualiteuse.
Girolata la Buissonne par Kannan et Romane de Peyraud par Idem de B’Neville complète le quintette gagnant. Le poulain de la SCEA Harmonie Cinq obtient 16,07.
Encore une fois, le Selle Français, accompagné de l’Association des Eleveurs de Pays-de-la-Loire et en partenariat avec France Complet et l’ANAA, a réussi une finale de haute qualité. Si des détails peuvent être encore améliorés comme le système de note qui ne satisfait pas forcément les juges à la découverte du classement final, le seul unique regret est la non-implication de l’organisation du Mondial dans cette manifestation, qui s’inscrit pourtant parfaitement dans cette finale internationale. De l’aveu des cavaliers, comme Mathieu Nadot, “l’émulsion de la manifestation rassemblant les meilleurs cavaliers mondiaux donne une vitrine commerciale hors du commun. Ainsi, il est regrettable de ne pas pouvoir profiter de la soirée du samedi pour développer le commerce. Nous aurions aimé pouvoir payer des places pour faire venir des clients et de investisseurs”.
Du temps des ventes de François Roemer, l’organisation du Mondial s’appuyait sur les trois soirées de ventes pour donner un aspect convivial et festifs à sa manifestation, une fois la journée de compétition terminée, pourquoi ne pas continuer avec la finale des Espoirs du Complet ?
Quoiqu’il en soit, il est indispensable que les éleveurs perçoivent et appréhendent pleinement la qualité et l’impact de cette finale construite pour l’élevage de chevaux de complet français. L’effort de préparation et l’investissement nécessaire pour venir à la finale sont largement compensés par les possibilités commerciales, sous réserve d’avoir un cheval de qualité avec un prix collant à la réalité du marché.
Upsilon et Vagabond de la Pomme présentaient trois produits et Canturo deux. Le lot était un peu plus homogène avec, semble-t-il, une volonté plus forte des éleveurs de présenter une production orientée complet, tant dans le modèle que dans l’influx, la réactivité, la locomotion et les qualités de sauteur.
C’est le chic Gossederiche Pierre par Flipper d’Elle et Orée de la Pierre par Obéron du Moulin, issu du haras de Garry Pierre qui l’a emporté avec une note de 16,53. Le modèle plus fini a probablement donné l’avantage au bel alezan, que l’on espère réellement retrouver sur les terrains de complet l’an prochain contrairement au vainqueur de l’an dernier. La superbe Gonflée à Bloc se classe deuxième avec 16,5 de moyenne. La fille d’Upsilon et Vendange Tardive par Sleeping Car était présentée par Mathieu Nadot. Née chez Françoise Ténard, Gonflée à Bloc a marqué les esprits, tant par son modèle que par ses aptitudes, qui semblent la destiner à devenir une crack. “Gonflée à Bloc appartenait à Fabrice de Ste Marie, un super pote à moi”, explique Mathieu Nadot. “Lors du concours du haras du Pin, il est tombé et il s’est blessé aux côtes. Il était donc dans l’impossibilité de présenter cette jument lors de la qualificative du Haras du Pin. Je l’ai essayée pendant le concours international et elle m’a épatée. Lors de la finale, elle a sauté de manière impressionnante et je suis tombé amoureux de cette championne. J’ai remué ciel et terre pour l’acheter alors que je n’avais pas prévu d’acheter un cheval pour moi. Je travaille dans les courses et je connais très bien cette souche typée obstacle. Au départ, je ne voulais pas l’amener à la finale car pour moi, cela ne m’apportait rien mais je l’avais promis à Fabrice. Dès le premier jour, Astier Nicolas est venu la voir. Il l’a analysé sous toute les coutures et m’a proposé un marché intéressant. Le lendemain, Tim Price voulait augmenter le prix et Mary King m’a appelé pour sa fille. Mais je m’étais engagé avec Astier qui me proposait de garder un pourcentage de propriété et de vivre l’aventure du haut niveau. Gonflée à Bloc est une jument hors norme. Elle est destinée au très haut niveau sans nul doute et la demande des cavaliers de haut niveau me l’a confirmé. Upsilon a rapporté un excellent coup de saut et de la force, sur une souche Pur-Sang qui donne le moteur, le sang, l’influx indispensable qui permet de repartir à la huitième minute. Elle a un pas de belle facture et un galop d’une grosse envergure”.
Simon Robichon, cavalier expérimenté de la région Limousin avait présenté deux chevaux issus de Canturo avec des souches Anglo-Arabe, dont une de course. Avec Gin Fizz Tonick, il obtient 16,41 de moyenne et la troisième place du podium. Et avec Get Vingt Sept Tonick, notée 16,37, c’est la quatrième place finale. Le cavalier et éleveur a donc tout à fait perçu et orienté sa production pour cette discipline. Il a su se fabriquer des chevaux d’avenir et continue de le faire puisque la génération des deux ans s’annonce toute aussi qualiteuse.
Girolata la Buissonne par Kannan et Romane de Peyraud par Idem de B’Neville complète le quintette gagnant. Le poulain de la SCEA Harmonie Cinq obtient 16,07.
Encore une fois, le Selle Français, accompagné de l’Association des Eleveurs de Pays-de-la-Loire et en partenariat avec France Complet et l’ANAA, a réussi une finale de haute qualité. Si des détails peuvent être encore améliorés comme le système de note qui ne satisfait pas forcément les juges à la découverte du classement final, le seul unique regret est la non-implication de l’organisation du Mondial dans cette manifestation, qui s’inscrit pourtant parfaitement dans cette finale internationale. De l’aveu des cavaliers, comme Mathieu Nadot, “l’émulsion de la manifestation rassemblant les meilleurs cavaliers mondiaux donne une vitrine commerciale hors du commun. Ainsi, il est regrettable de ne pas pouvoir profiter de la soirée du samedi pour développer le commerce. Nous aurions aimé pouvoir payer des places pour faire venir des clients et de investisseurs”.
Du temps des ventes de François Roemer, l’organisation du Mondial s’appuyait sur les trois soirées de ventes pour donner un aspect convivial et festifs à sa manifestation, une fois la journée de compétition terminée, pourquoi ne pas continuer avec la finale des Espoirs du Complet ?
Quoiqu’il en soit, il est indispensable que les éleveurs perçoivent et appréhendent pleinement la qualité et l’impact de cette finale construite pour l’élevage de chevaux de complet français. L’effort de préparation et l’investissement nécessaire pour venir à la finale sont largement compensés par les possibilités commerciales, sous réserve d’avoir un cheval de qualité avec un prix collant à la réalité du marché.