“Il y a toujours des rencontres très surprenantes lors des ventes Arqana”, Alix Choppin
Samedi soir marquait le coup d’envoi des ventes de yearlings Arqana. Durant quatre jours, plus de 450 pur-sang sont présentés à Deauville. Ces ventes mythiques du mois d’août, dont la première édition remonte à 1887, rassemblent des acheteurs du monde entier. Alix Choppin, responsable développement d’Arqana, est revenue sur le déroulement de ces ventes pour GrandPrix Replay.
Les pur-sang présentés à la vente ont entre quinze et dix-huit mois, comment prépare-t-on des chevaux si jeunes à cet évènement ?
Les chevaux sont entrés dans un processus de préparation aux ventes il y a environ huit semaines. Cela ressemble à une préparation au débourrage. Ils ont été très manipulés. Ils sont habitués à avoir un mors et à évoluer dans un environnement potentiellement stressant. Ils n’ont juste pas eu encore de selle sur le dos. Ils ont été préparés physiquement pour être athlétiques. Cette mise en forme physique s’effectue essentiellement en marchant car ils sont encore jeunes et on estime que 80% de la musculature se fait au pas. Ils ont appris à marcher de façon dynamique en engageant bien les postérieurs. Leur façon de marcher en dit énormément. D’ailleurs le processus de sélection et les inspections des acheteurs se font au pas.
Les chevaux restent combien de temps à Deauville ?
Les pur-sang sélectionnés pour cette vente sont arrivés, pour les premiers, il y a une semaine. Ensuite il y a une rotation, car là nous vendons plus 450 chevaux sur les quatre jours. Et nous n’avons pas 450 boxes ! Dès que les chevaux sont vendus ils partent immédiatement et les sujets du quatrième jour prennent leur place. Cela leur laisse le temps de s’acclimater avant les inspections qui ont commencé il y a trois jours. Comme ici nous sommes dans le très haute gamme, les prix moyens se situant entre 160 000 et 170 000 euros, les acheteurs ne se décident pas à la volée. Ils vont voir le cheval une fois, deux fois, trois fois et ils font inspecter son dossier vétérinaire par leur vétérinaire.
Quel type d’acheteurs se déplacent à ces ventes ?
Nous avons des acheteurs du monde entier même s’il ne faut pas oublier que l’essentiel de notre clientèle sont des Français ou du moins des gens qui font entrainer leurs chevaux en France. C’est très diversifié et nous nous donnons beaucoup de mal pour aller chercher ces acheteurs que ce soit en France ou à l’international.
Une anecdote sur le début des ventes ?
Il s’est passé un truc génial hier par exemple. Le Cheikh Mohammed Al Maktoum (émir de Dubaï, ndlr) est venu voir des chevaux en prévision de ce qu’il voulait acheter. Il était en t-shirt et en baskets, il avait vaguement un garde du corps qui suivait à distance mais il n’y avait aucune sécurité. Et il est allé inspecter des chevaux comme tout le monde, les toucher, les regarder marcher… Le Cheikh est un vrai homme de cheval. Quand il fait sortir un très beau pur-sang qu’il a très envie d’acheter qui appartient à un éleveur normand, et bien le pouvoir est plutôt du côté de ce dernier : c’est lui qui a la chose que le Cheikh désir plus que tout ! Il y a souvent des rencontres assez marrantes lors des ventes.
Les chevaux sont entrés dans un processus de préparation aux ventes il y a environ huit semaines. Cela ressemble à une préparation au débourrage. Ils ont été très manipulés. Ils sont habitués à avoir un mors et à évoluer dans un environnement potentiellement stressant. Ils n’ont juste pas eu encore de selle sur le dos. Ils ont été préparés physiquement pour être athlétiques. Cette mise en forme physique s’effectue essentiellement en marchant car ils sont encore jeunes et on estime que 80% de la musculature se fait au pas. Ils ont appris à marcher de façon dynamique en engageant bien les postérieurs. Leur façon de marcher en dit énormément. D’ailleurs le processus de sélection et les inspections des acheteurs se font au pas.
Les chevaux restent combien de temps à Deauville ?
Les pur-sang sélectionnés pour cette vente sont arrivés, pour les premiers, il y a une semaine. Ensuite il y a une rotation, car là nous vendons plus 450 chevaux sur les quatre jours. Et nous n’avons pas 450 boxes ! Dès que les chevaux sont vendus ils partent immédiatement et les sujets du quatrième jour prennent leur place. Cela leur laisse le temps de s’acclimater avant les inspections qui ont commencé il y a trois jours. Comme ici nous sommes dans le très haute gamme, les prix moyens se situant entre 160 000 et 170 000 euros, les acheteurs ne se décident pas à la volée. Ils vont voir le cheval une fois, deux fois, trois fois et ils font inspecter son dossier vétérinaire par leur vétérinaire.
Quel type d’acheteurs se déplacent à ces ventes ?
Nous avons des acheteurs du monde entier même s’il ne faut pas oublier que l’essentiel de notre clientèle sont des Français ou du moins des gens qui font entrainer leurs chevaux en France. C’est très diversifié et nous nous donnons beaucoup de mal pour aller chercher ces acheteurs que ce soit en France ou à l’international.
Une anecdote sur le début des ventes ?
Il s’est passé un truc génial hier par exemple. Le Cheikh Mohammed Al Maktoum (émir de Dubaï, ndlr) est venu voir des chevaux en prévision de ce qu’il voulait acheter. Il était en t-shirt et en baskets, il avait vaguement un garde du corps qui suivait à distance mais il n’y avait aucune sécurité. Et il est allé inspecter des chevaux comme tout le monde, les toucher, les regarder marcher… Le Cheikh est un vrai homme de cheval. Quand il fait sortir un très beau pur-sang qu’il a très envie d’acheter qui appartient à un éleveur normand, et bien le pouvoir est plutôt du côté de ce dernier : c’est lui qui a la chose que le Cheikh désir plus que tout ! Il y a souvent des rencontres assez marrantes lors des ventes.