416 000 euros de chiffre d’affaires pour les premières ventes The Auction par Arqana

La première édition des ventes The Auction par Arqana se sont conclues avec seize lots vendus sur dix-huit proposés, pour un total de 416 000 euros. Un beau résultat pour cette vente inédite, qui se déroulait simultanément à Hong Kong en parallèle des Longines Masters, à Deauville et sur internet. 



© Jean-Louis Carli/Alea/EEM

Le pari était osé et novateur dans le monde du saut d’obstacles : proposer aux enchères une collection d’embryons à la fois physiquement sur deux sites et deux continents ainsi qu’au reste du monde via la toile. Dix-huit lots exceptionnels étaient proposés aux enchérisseurs qui bataillaient depuis Deauville, Hong Kong, ainsi que sur. Seize des dix-huit embryons proposés ont trouvé preneur pour un chi­ffre d’affaires total de 416 000 euros, soit une très belle moyenne de 26 000 euros. Des prix qui se sont échelonnés entre 12 000 euros et 41 000 euros. C’est le premier lot qui, d’entrée de jeu, a atteint ce top price décroché au téléphone par un acheteur canadien. Il s’agit d’un croisement d’Eldorado van de Zeshoek avec Coriana Van Klapscheut, une fille de Darco qui s’était classée deuxième de Top 10 de Genève avec Éric Lamaze, en 2011.
 
L’ensemble des embryons proposés à The Auction by Arqana était construit sur ce modèle d’un croisement entre un père grand performer international avec une souche maternelle exceptionnelle. C’est le cas de la deuxième meilleure enchère de la soirée, 40 000 euros, remportée par Raphael Le Masne de Chermont : Cassini I, grand gagnant international sous la selle de Franke Sloothaak et dont on ne présente plus l’extraordinaire descendance avec Cocoshynsky (Cornet Obolensky) qui a brillé sur des épreuves à 1,60m il y a quelques années. Deux lots ont été adjugés à Deauville (meilleure adjudication : 18 000 euros), huit à Hong Kong (dont deux via le téléphone, incluant le top price) et sept via internet (dont un croisement Cornet Obolensky x Vigo d’Arsouilles vendu 38 000 euros à un acquéreur français). “C’est un résultat qui nous satisfait pleinement et au-delà, nous nous réjouissons des possibilités sans limites que la technologie nous a montrées aujourd’hui, faisant tomber les frontières en temps réel”, s’est réjoui Eric Hoyeau, Président d’Arqana.