L’ANAA présente ses actions pour revitaliser l’anglo-arabe
L’Assemblée Générale de l’Association nationale Anglo-Arabe s’est tenue le vendredi 2 février 2018 à l’hippodrome de Bordeaux, à deux pas du Jumping International de Bordeaux qui se déroulait cette même fin de semaine.
Alain James, Président élu en 2017, a souhaité réunir les éleveurs en cette période hivernale avant le début de la saison de monte et des poulinages, et à l’occasion du Jumping International de Bordeaux, événement majeur dans le Sud-Ouest, précisément dans le berceau de la race anglo-arabe.
Avant de débuter l’Assemblée statutaire Alain James a souhaité rendre hommage aux figures de l’anglo-arabie disparues en 2017 et en ce début d’année 2018 : Georges Lemaigre du Breuilh, Charles de Chaisemartin, Jacques Bastin Lavauzelle, La Marquise de Moratalla et très récemment Patrick Delaunay, un des administrateurs de l’ANAA.
Avant de débuter l’Assemblée statutaire Alain James a souhaité rendre hommage aux figures de l’anglo-arabie disparues en 2017 et en ce début d’année 2018 : Georges Lemaigre du Breuilh, Charles de Chaisemartin, Jacques Bastin Lavauzelle, La Marquise de Moratalla et très récemment Patrick Delaunay, un des administrateurs de l’ANAA.
Des avancées positives en 2017
Dans son rapport moral, le Président s’est réjoui de l’augmentation du nombre de naissances, preuve d’un regain d’intérêt pour la race anglo-arabe, tant en sport qu’en course. Il a en effet précisé que le stud-book anglo-arabe tirait sa force et se démarquait des autres races grâce à ces deux orientations historiquement liées.
Malgré une trésorerie encore fragile, du fait de la baisse des dotations, l’ANAA poursuit ses efforts d’autofinancement grâce à des partenariats avec des entreprises locales et des associations qui partagent la même philosophie autour de la notion de terroir. Ainsi en 2017, de nombreuses actions ont pu être réalisées.
D’abord en termes de promotion et de communication : l’année 2017 aura été marquée par le renouveau de la revue de l’association, nommée Anglo’Mania en référence à tous les passionnés de la race. Le nouveau numéro spécial chevaux à vendre sorti en fin d’été 2017 a été un véritable succès car transmis à tous les établissements équestres du grand Sud-Ouest. À l’ère du numérique, l’ANAA a souhaité valoriser la revue dans une version papier, mais également digitale. Parallèlement, le site internet a subi un relooking total, pour une plus grande facilité d’utilisation.
Concernant les salons, l’ANAA a fait le choix de cibler les événements stratégiques pour la race. Ainsi les manifestations autour du concours complet et de l’endurance ont été privilégiées : Grande Semaine Pompadour, Grand Show Anglo à La Teste, Mondial du Lion, finale d’endurance à Uzès, CCI 4* de Pau. Enfin, une ligne de vêtement est en cours de développement pour une meilleure visibilité de la race sur les concours.
Alain James a également fait part du succès du premier fond participatif organisé en faveur des éleveurs. Basé sur la récolte de dons en ligne, ce financement participatif a permis de mettre en place le challenge du meilleur jeune Anglo-Arabe, et ainsi récompenser par le bais d’une prime de 500 euros, les neuf naisseurs des meilleurs jeunes Anglos sur le circuit SHF en saut d’obstacles, concours complet et Endurance. “Nous sommes conscients que cela ne finance pas une saison de concours, mais nous souhaitions, au travers de cette prime, montrer notre reconnaissance vis-à-vis des naisseurs qui représentent le premier maillon de la filière” explique Alain James.
Cette initiative innovante ainsi que la création d’un Club des partenaires de l’anglo-arabe marquent la volonté de l’association de tendre vers une autonomie financière.
Par ailleurs, les championnats d’élevage ont connu un regain de participation. Malgré une météo capricieuse, les Journées internationales de l’Anglo-Arabe à Pompadour ont connu un franc succès avec cent-quinze engagés, avec la participation de protagonistes Polonais et Suèdois, et des échanges commerciaux à la clé. En octobre, le premier championnat de concours complet de trois ans au Lion d’Angers a également bien réussi aux Anglos. C’était une opération menée en partenariat avec le stud-book Selle-Français, organisateur majeur de cet événement, et plébiscité pour une nouvelle édition en 2018. Enfin le Grand Show Anglo sur l’hippodrome de la Teste a connu une fréquentation record en 2017 tant au niveau des participants (plus de cent Anglos de deux ans !) que de la présence de nombreux professionnels de la filière.
La formation des juges et des éleveurs se poursuit, avec une belle participation aux journées qui y sont dédiées. Il s’agit là de tendre vers une harmonisation des jugements et d’échanger pour mieux orienter la production et l’adapter au marché, car la finalité pour un éleveur reste la commercialisation.
Concernant les relations à l’international, l’Anglo-Arabe a toujours été très apprécié à l’étranger et c’est au tour de la Chine de s’intéresser particulièrement à la race pour la course. À tel point qu’en 2017, une demande a été formulée pour la création d’une antenne du stud-book en Chine. L’Union nationale interprofessionnelle du cheval (UNIC) et la Chambre syndicale de commerce de chevaux de France sont des interlocuteurs privilégiés pour faire aboutir ce dossier qui reste tout de même complexe à mettre en œuvre.
Les comptes 2017 présentés par le trésorier Patrick Davezac ont été approuvés à l’unanimité. Le commissaire aux comptes a d’ailleurs salué la rigueur de la tenue des finances, faisant apparaitre une baisse significative des dettes tout en menant des actions.
La race anglo-arabe est dans un tournant de son existence. Malgré un faible effectif qui repart à la hausse depuis maintenant trois ans, elle a su tirer son épingle du jeu en compétition et prouve encore en 2017 que la race est bien présente sur les podiums des belles épreuves internationales, à l’instar d’Alertamalib’Or champion du monde des sept ans en complet en octobre dernier.
Malgré une trésorerie encore fragile, du fait de la baisse des dotations, l’ANAA poursuit ses efforts d’autofinancement grâce à des partenariats avec des entreprises locales et des associations qui partagent la même philosophie autour de la notion de terroir. Ainsi en 2017, de nombreuses actions ont pu être réalisées.
D’abord en termes de promotion et de communication : l’année 2017 aura été marquée par le renouveau de la revue de l’association, nommée Anglo’Mania en référence à tous les passionnés de la race. Le nouveau numéro spécial chevaux à vendre sorti en fin d’été 2017 a été un véritable succès car transmis à tous les établissements équestres du grand Sud-Ouest. À l’ère du numérique, l’ANAA a souhaité valoriser la revue dans une version papier, mais également digitale. Parallèlement, le site internet a subi un relooking total, pour une plus grande facilité d’utilisation.
Concernant les salons, l’ANAA a fait le choix de cibler les événements stratégiques pour la race. Ainsi les manifestations autour du concours complet et de l’endurance ont été privilégiées : Grande Semaine Pompadour, Grand Show Anglo à La Teste, Mondial du Lion, finale d’endurance à Uzès, CCI 4* de Pau. Enfin, une ligne de vêtement est en cours de développement pour une meilleure visibilité de la race sur les concours.
Alain James a également fait part du succès du premier fond participatif organisé en faveur des éleveurs. Basé sur la récolte de dons en ligne, ce financement participatif a permis de mettre en place le challenge du meilleur jeune Anglo-Arabe, et ainsi récompenser par le bais d’une prime de 500 euros, les neuf naisseurs des meilleurs jeunes Anglos sur le circuit SHF en saut d’obstacles, concours complet et Endurance. “Nous sommes conscients que cela ne finance pas une saison de concours, mais nous souhaitions, au travers de cette prime, montrer notre reconnaissance vis-à-vis des naisseurs qui représentent le premier maillon de la filière” explique Alain James.
Cette initiative innovante ainsi que la création d’un Club des partenaires de l’anglo-arabe marquent la volonté de l’association de tendre vers une autonomie financière.
Par ailleurs, les championnats d’élevage ont connu un regain de participation. Malgré une météo capricieuse, les Journées internationales de l’Anglo-Arabe à Pompadour ont connu un franc succès avec cent-quinze engagés, avec la participation de protagonistes Polonais et Suèdois, et des échanges commerciaux à la clé. En octobre, le premier championnat de concours complet de trois ans au Lion d’Angers a également bien réussi aux Anglos. C’était une opération menée en partenariat avec le stud-book Selle-Français, organisateur majeur de cet événement, et plébiscité pour une nouvelle édition en 2018. Enfin le Grand Show Anglo sur l’hippodrome de la Teste a connu une fréquentation record en 2017 tant au niveau des participants (plus de cent Anglos de deux ans !) que de la présence de nombreux professionnels de la filière.
La formation des juges et des éleveurs se poursuit, avec une belle participation aux journées qui y sont dédiées. Il s’agit là de tendre vers une harmonisation des jugements et d’échanger pour mieux orienter la production et l’adapter au marché, car la finalité pour un éleveur reste la commercialisation.
Concernant les relations à l’international, l’Anglo-Arabe a toujours été très apprécié à l’étranger et c’est au tour de la Chine de s’intéresser particulièrement à la race pour la course. À tel point qu’en 2017, une demande a été formulée pour la création d’une antenne du stud-book en Chine. L’Union nationale interprofessionnelle du cheval (UNIC) et la Chambre syndicale de commerce de chevaux de France sont des interlocuteurs privilégiés pour faire aboutir ce dossier qui reste tout de même complexe à mettre en œuvre.
Les comptes 2017 présentés par le trésorier Patrick Davezac ont été approuvés à l’unanimité. Le commissaire aux comptes a d’ailleurs salué la rigueur de la tenue des finances, faisant apparaitre une baisse significative des dettes tout en menant des actions.
La race anglo-arabe est dans un tournant de son existence. Malgré un faible effectif qui repart à la hausse depuis maintenant trois ans, elle a su tirer son épingle du jeu en compétition et prouve encore en 2017 que la race est bien présente sur les podiums des belles épreuves internationales, à l’instar d’Alertamalib’Or champion du monde des sept ans en complet en octobre dernier.
Donner une nouvelle impulsion à la race dès 2018
L’ANAA continue à poursuivre ses efforts en termes de communication et de promotion, grâce à l’Anglo’Mania et au développement du Club des partenaires associés aux événements où l’ANAA sera présente.
L’autre ambition de l’association est de développer les actions en faveurs de l’anglo-arabe d’endurance, avec - entre autres - la création dès 2018 d’un championnat d’élevage Anglo-Arabe à orientation endurance à Monpazier. “Avec plus de quatre cent juments saillies en 2017 pour produire de l’anglo-arabe d’endurance, cela représente près d’un quart de la production totale d’anglo-arabes. L’ANAA a toujours eu la volonté de soutenir les éleveurs d’Anglo-Arabes d’endurance, mais elle se doit aujourd’hui d’être plus présente à leurs côtés. C’est pour cela qu’elle souhaite encourager l’endurance au même titre que le concours complet ou le saut d’obstacles dans le cadre de son programme d’élevage”, a exposé Alain James.
L’autre grand chantier en 2018, sera l’encouragement à la production en race pure et la valorisation des jeunes Anglos. Ce sujet a fait l’objet d’une table ronde avec des éleveurs et des étalonniers. “L’augmentation des naissances fait suite à dix ans de baisse des naissances anglo-arabes et la part de la section III du stud-book (c’est-à-dire les produits issus de croisement avec d’autres races) ne cesse d’augmenter. Autre constat alarmant, à peine plus de la moitié des juments Anglo-Arabes produisent dans la race, et seulement cinq pourcents de ces juments ont des points PACE et produisent en race pure. Cela veut donc dire que les juments Anglo et leurs produits sont peu ou pas valorisés en compétition”. Cela implique deux grandes lignes d’actions. La première, consistera à aider à produire en race pure, et cela passe par une labellisation des reproducteurs, pour ainsi identifier et encourager les meilleurs reproducteurs et leurs produits. Pour la seconde, il s’agira d’aider à valoriser les jeunes Anglo-Arabes et particulièrement en race pure, et d’aider la voie mâle qui souffre d’un cruel manque de renouvellement. De ces deux axes découlent des mesures proposées par l’association. “Nous devons discuter de la mise en œuvre de ces mesures avec le conseil d’administration nouvellement élu, puis nous communiquerons très rapidement auprès des éleveurs grâce à un petit guide explicatif”, a précisé le Président.
Après les interventions d’Yves Chauvin pour la Société hippique française (SHF), de Pierre-Yves Pose pour le Conseil des équidés Nouvelle Aquitaine, de François Cazes pour le Conseil des équidés d’Occitanie et d’Olivier Legouis pour l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), les délégués des associations locales et régionales ont pris part au vote pour élire treize nouveaux administrateurs de l’ANAA.
Ont été élus dans le collège des éleveurs : Isabelle Bay, Pascale Caillouet, Jean Catry, Patrick Davezac, Xavier de la Raitrie, Hélène Herrmann, Alain James, Aurélien Lafargue, Mathieu Lebourlot, Fabienne Minetti, Raphael Pinthon ; dans le collège propriétaire de chevaux de sport : de Marie-Christine Lauriere ; dans le collège propriétaire de chevaux de course : Antoine Dominique Lorenzoni.
Ce nouveau conseil aura à cœur de mettre en marche ce plan de relance de l’Anglo-Arabe, indispensable à la revitalisation de la plus ancienne race de terroir française.
L’autre ambition de l’association est de développer les actions en faveurs de l’anglo-arabe d’endurance, avec - entre autres - la création dès 2018 d’un championnat d’élevage Anglo-Arabe à orientation endurance à Monpazier. “Avec plus de quatre cent juments saillies en 2017 pour produire de l’anglo-arabe d’endurance, cela représente près d’un quart de la production totale d’anglo-arabes. L’ANAA a toujours eu la volonté de soutenir les éleveurs d’Anglo-Arabes d’endurance, mais elle se doit aujourd’hui d’être plus présente à leurs côtés. C’est pour cela qu’elle souhaite encourager l’endurance au même titre que le concours complet ou le saut d’obstacles dans le cadre de son programme d’élevage”, a exposé Alain James.
L’autre grand chantier en 2018, sera l’encouragement à la production en race pure et la valorisation des jeunes Anglos. Ce sujet a fait l’objet d’une table ronde avec des éleveurs et des étalonniers. “L’augmentation des naissances fait suite à dix ans de baisse des naissances anglo-arabes et la part de la section III du stud-book (c’est-à-dire les produits issus de croisement avec d’autres races) ne cesse d’augmenter. Autre constat alarmant, à peine plus de la moitié des juments Anglo-Arabes produisent dans la race, et seulement cinq pourcents de ces juments ont des points PACE et produisent en race pure. Cela veut donc dire que les juments Anglo et leurs produits sont peu ou pas valorisés en compétition”. Cela implique deux grandes lignes d’actions. La première, consistera à aider à produire en race pure, et cela passe par une labellisation des reproducteurs, pour ainsi identifier et encourager les meilleurs reproducteurs et leurs produits. Pour la seconde, il s’agira d’aider à valoriser les jeunes Anglo-Arabes et particulièrement en race pure, et d’aider la voie mâle qui souffre d’un cruel manque de renouvellement. De ces deux axes découlent des mesures proposées par l’association. “Nous devons discuter de la mise en œuvre de ces mesures avec le conseil d’administration nouvellement élu, puis nous communiquerons très rapidement auprès des éleveurs grâce à un petit guide explicatif”, a précisé le Président.
Après les interventions d’Yves Chauvin pour la Société hippique française (SHF), de Pierre-Yves Pose pour le Conseil des équidés Nouvelle Aquitaine, de François Cazes pour le Conseil des équidés d’Occitanie et d’Olivier Legouis pour l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), les délégués des associations locales et régionales ont pris part au vote pour élire treize nouveaux administrateurs de l’ANAA.
Ont été élus dans le collège des éleveurs : Isabelle Bay, Pascale Caillouet, Jean Catry, Patrick Davezac, Xavier de la Raitrie, Hélène Herrmann, Alain James, Aurélien Lafargue, Mathieu Lebourlot, Fabienne Minetti, Raphael Pinthon ; dans le collège propriétaire de chevaux de sport : de Marie-Christine Lauriere ; dans le collège propriétaire de chevaux de course : Antoine Dominique Lorenzoni.
Ce nouveau conseil aura à cœur de mettre en marche ce plan de relance de l’Anglo-Arabe, indispensable à la revitalisation de la plus ancienne race de terroir française.