Championnat de France des 6 ans : Le sacre de Birmane

La superbe Birmane était la favorite dans leur cœur de son cavalier, de son éleveur et même des passionnés de sport et elle n’a pas failli. Elle a dominé son sujet de bout en bout avec aisance et classe. Derrière elle la bataille fut rude. Le cross a été décisif pour le classement final qui a été peu remanié par le cso.
 



Big Boss Melo a été à la hauteur de cette finale

Big Boss Melo a été à la hauteur de cette finale

© Pauline Chevalier

Suite au cross d’hier difficile, technique avec beaucoup d’éléments que l’on avait vu dans des épreuves nettement plus importantes, on aurait pu penser que les organismes seraient plus éprouvés aujourd’hui pour le dernier test. Mais il n’en fut rien.  Malheureusement victime d’un coup de crampon, Beautiful des Ancolies*Mili (Lando*Qredo de Paulstra) le très prometteur cheval de Donatien Schauly n’a pas pu terminer son concours.
Les meilleurs n’ont donc pas failli et ont assuré de beaux sans fautes. A commencer par la grande championne Birmane. La fille de Vargas de Ste Hermelle et Royce de Kreisker par Diamant de Semilly a été impériale et a prolongé le grand plaisir éprouvé par Gérard Brescon son éleveur qui a été mis en avant tout au long de cette grande semaine 2017. Cela couronne aussi le talent de Thomas Carlile comme formateur de jeunes chevaux. Gérard Brescon et Thomas Carlile, une équipe qui cartonne depuis de nombreuses années maintenant : C’est une belle semaine et la récompense d’un partenariat de longue durée avec Thomas Carlile qui est un excellent préparateur de jeunes. Birmane est une jument hors norme dans laquelle nous fondons beaucoup d’espoirs. Comme Dartagnan qui est un cheval très présent et puissant, Birmane est la fille de ma superbe Royce. Cette fantastique jument je l’ai choisie chez son éleveur Guillaume Ansquer car elle réunissait le sang d’Ifrance anglo-arabe et de Papillon Rouge en souche basse. C’est sûr qu’avec Dartagnan aussi, un autre de nos produits qui est quatrième en quatre ans et qui a tout pour faire les grosses épreuves,  et Cadet de Beliard qui est second des cinq ans et qui nous a montrer qu’on pouvait compter sur lui pour l’avenir, je suis un éleveur ravi. Cela nous laisse présager de belles choses pour la suite et notamment en vue de Paris 2024 !
Derrière la championne, Big Boss Melo (Mylord Carthago*Flipper d’Elle) est un vice-champion moins connu sous la selle de Clotilde Bellas. Ce grand hongre gris, né chez Jean-Victore Pacilly, a assuré après une saison régulière dans le sud de la France. Mathieu Lemoine place son protégé Better Win (L’Arc de Triomphe*Useful) sur la troisième marche du podium. Ce joli bai est très polyvalent et appliqué. Il devrait donc participer comme ses prédécesseurs au Mondial du Lion d’Angers à moins d’être vendu avant. 
 


Better Win, un prometteur cheval

Better Win, un prometteur cheval

© Pauline Chevalier

Le régulier Banzai du Loi (Nouma d’Auzay*Livarot), né chez Pierre Gouyé dans la Sarthe, est monté avec beaucoup de réussite par Axel Coutte. Il prolonge lui aussi la mise en lumière de cet élevage de qualité qui a appris la sélection d’Absinthe du Loir pour le Mondial du Lion en sept ans. C’est Bloom des Hauts Crets (Orlando*Oberon du Moulin) la monture de Stanislas de Zuchowicz qui conclu la liste des chevaux labellisés ELITE.
Baron d’Etat (Damiro B*I am Boy) que l’on a vu toute l’année sous la selle d’Arthur Bonneau et qui était monté là par Mathieu Lemoine a fait un excellent concours et termine sixième devant Bolero Menjoulet (C Indoctro*Mr Blue) et Brodway de Hus (Seigneur du Grand Pré*Creve Cœur). Mention spéciale aussi à Boekelo Fonroy (Controe*Oberon du Moulin), Be One Crack (Lamm de Fetan*Shogun II) et Bolivar Gio Granno (Gio Granno*Faaelem).
Désormais, le rendez-vous est pris pour ces jeunes talents au Mondial du Lion d’Angers du 18 au 22 octobre.