Après son départ des écuries Stephex, Nina Fagerström a pris la place de Clément Boulanger au sein de celles d’Éric Levallois, Clément Boulanger devant quant à lui rejoindre la structure dirigée par Stephan Conter. Présente à Cabourg, le week-end dernier, pour son premier concours national français, sous les couleurs de sa nouvelle écurie, la Finlandaise à livré les raisons de son arrivée en Normandie et ses premières impressions.
GrandPrix-Replay.com : Comment a débuté votre collaboration avec Éric Levallois ? Qu’est ce qui vous à motivée à accepter sa proposition?
[Nina Fagerstrom] : J’ai été contactée par Éric il y a un mois. Sur le coup, cela a été une vraie surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. Après en avoir discuté, le projet que m’a présenté Éric s’est avéré très intéressant car nous avons la même vision des choses. J’avais déjà remarqué les chevaux sur la tournée d’Oliva (Mediterranean Equestrian Tour, ndlr) sous la selle de [Clement Boulanger], ce qui m’a aidée à prendre rapidement ma décision.
GPR. : Vous vous étiez installée à votre compte à la suite de votre départ de Stephex. Pourquoi retourner dans une autre écurie?
N.F. : C’est très difficile d’atteindre le haut niveau tout seul. Il faut un très bon entourage et de très bons chevaux. J’avais de bons jeunes chevaux mais il aurait fallu beaucoup de temps pour y parvenir.
GPR. : Quel est le but de votre collaboration avec Éric Levallois?
N.F. : Le but est forcément d’atteindre le haut niveau. J’espère pouvoir faire un peu de CSI 4* ou 5*. Ma nationalité finlandaise va m’aider à obtenir les sélections sur les beaux concours. Mais cela va forcément prendre du temps, car je n’ai pas la même équitation que Clément. Il va me falloir un certains temps d’adaptation.
GPR. : Quel est votre piquet de chevaux?
N.F. : Je dispose de deux chevaux déjà prêts pour sauter de belles épreuves : [Extra Van Essene] (mâle de neuf ans par Diamant de Sémilly et une mère par l’Hanovrien Gotthardsen, ndlr) et forcément [Quebracho Semilly] (mâle de neuf ans par Le Tot de Sémilly et une mère par Eyken des Fontenis, ndlr), dont on parle beaucoup. Et j’ai été très surprise par la qualité de [Ruskaya Semilly] (jument de huit ans par Diamant et une mère par Jalisco B, ndlr) qui présente de très belles aptitudes.
GPR. : Comment vous adaptez-vous à la vie normande?
N.F. : Au début, je n’étais pas spécialement excitée à l’idée de venir habiter en France. Mais au final ce n’est pas si mal, je commence à m’habituer (rire). Les paysages sont magnifiques et les concours sont vraiment de bonne qualité.
Propos recueillis à Cabourg par Marin de Surirey