Retour sur les Cycles libres
Le week-end dernier à Fontainebleau, les finales nationales SHF des Cycles libres ont désigné cinq nouveaux champions de France dans une ambiance de fête. Le samedi soir une grande soirée a rassemblé près de mille personnes au Grand Parquet, donnant le coup d’envoi des célébrations du cent cinquantième anniversaire de la Société hippique française. Retour sur les résultats marquants du week-end.
Lila van de Withoeve et Camille Piat jusqu’au bout !
Avec seulement 1,5 point de pénalité dans ce championnat, Lila vd Withoeve a tranquillement dominé ses adversaires en Cycle libre quatre ans première année. Auteur d’un double sans faute, et notée 16,5 lors de la première épreuve qualificative, la fille d’Enrico van de Withoeve a permis à sa cavalière et propriétaire, Camille Piat, de remporter son premier titre sur le circuit SHF Cycle Libre. Le couple a franchi de nombreux obstacles avant de parvenir à cette finale mais les efforts et la patience de la Dijonnaise ont payé. "Je suis ravie d’avoir pu remporter cette épreuve sur ce magnifique terrain de Fontainebleau. Je pensais que ce grand terrain allait plus perturber les jeunes chevaux, mais le chef de piste a bien fait son travail. Il y avait peu de dénivelés utilisés. Ma jument a été très studieuse et appliquée avec toujours cette envie de très bien faire. C’est une grande jument timide qui me fait confiance et est très agréable à monter. Ce championnat a été parfait, et je serai ravie de revenir l’année prochaine!", a réagi la cavalière.
L’autre bénéficiaire d’une première prime est le hongre SF Bayard du Château. Ce fils de Troupier né chez Michel Beaufort dans le Cantal a presque égalé la note de style de la championne (16 contre 16,5). Les quinze chevaux suivants sont repartis avec une deuxième prime.
Azzaro de Clezac, pur produit de Champagne-Ardenne
Chloé Mizac avait le sourire bien accroché aux lèvres, dimanche soir. Rien de plus normal puisqu’elle a remporté ce Championnat SHF Cycle Libre première année cinq ans associée à un cheval né chez elle en Champagne-Ardenne, un pur produit maison. "Ce n’était pas une victoire prévue. Nous avons fait une saison assez régulière. Je suis de Champagne-Ardenne et nous avons la chance d’avoir un terrain en herbe magnifique à Reims Pommery. Azzaro a couru deux tours à Pommery en mai, et il avait déjà très bien sauté. L’herbe ne m’inquiétait pas du tout. Nous nous sommes qualifiés assez facilement dans les concours de notre région. Le plus difficile a été de gérer la période entre l’interrégional et Fontainebleau. Le cheval a eu des problèmes de lymphangite, j’ai dû le mettre au parc… et en plus il n’adore pas travailler à la maison. Il faut l’entraîner, mais pas trop, car sinon il se blase. J’ai adopté la bonne formule. Il a tenu le coup et moi aussi. J’avais participé aux finales il y a dix ans en première année cinq ans. Cela s’était bien passé, mais pas aussi bien que là. Je compte beaucoup sur Azzaro pour assurer la relève."
Azzaro de Clezac a été le seul cheval à obtenir une première prime avec un total de 2,75 points. Les vingt et un suivants ont obtenu une deuxième prime, à commencer par Apocalypse du Parc, Alcapone du Luot et Assimile de Vizy, tous trois deuxième ex æquo. Les deux premiers figurent dans le catalogue SHFmarket et sont donc à vendre. Leur classement final devrait les aider à trouver acquéreur!
Ken van Orchid, un poney devant les chevaux
Ils ne sont pourtant pas majoritaires dans ces finales mais une fois n’est pas coutume, c’est un poney qui a remporté le championnat Cycle libre deuxième année cinq ans sous la selle d’un tout jeune cavalier, Matheo Clausen. Grâce à une bonification de deux points et une note de style de 16 (la troisième meilleure note), Ken van Orchid a terminé avec un total de deux points et une première prime bien méritée, lui qui totalise neuf parcours sans faute sur dix effectués dans la saison. "J’ai acheté ce poney lorsqu’il avait trois ans. Il a disputé le circuit des quatre ans l’an dernier. Il a été un peu malheureux en finale où il concédé quatre points alors qu’il n’avait quasiment pas touché une barre de la saison. Cette année a été pareille. Nous aurions dû participer au Cycle classique, mais il n’y avait pas de dates au calendrier dans notre région. J’ai donc choisi de courir le Cycle libre avec quatre dates. Nous sommes très fiers aujourd’hui, car ça reste un poney dans des distances chevaux. Matheo le monte toute l’année trois fois par semaine. Je le coache depuis qu’il a six ans (il en a douze, ndlr). Sa copine, Lisa, a été championne de France SHF cinq ans au Sologn’Pony, et lui champion de France cinq ans chevaux, c’est plutôt bien. Je loue des boxes dans une écurie à Bruille-Saint-Amand dans le Nord. Nous venons d’acheter une propriété avec quatorze boxes, j’ai en tout cinquante chevaux. Je produis neuf poulains par an à Fauquembergues, chez mon parrain et ma marraine. L’ambition pour Ken est de le garder jusqu’à ses sept ans et de le vendre. Nous avions également un autre finaliste qui n’a pas été repris dans la finale, car il n’a pas participé au CIR, mais qui a fini double sans-faute", s’est exprimée Virginie Lefebvre, propriétaire de Ken van Orchid.
La vice-championne est Apostrophe du Parc, montée par Mélanie Le Fur, sa propriétaire. Elle a également obtenu une première prime, tout comme les cinq suivants.
Monceaux de louanges pour Victoire
En réalisant un parcours sans pénalité très rapide (66’’08), Victoire Monceau et Pauline Latarget ont tout simplement joué quitte ou double en Cycle libre six ans deuxième année. Leur pari a été le bon, car aucun des couples passant ensuite n’a pu égaler leur performance. La grande et puissante fille de Norton d’Éole se présentait pour la deuxième année consécutive au Grand Parquet. En effet, elle avait terminé dix-neuvième de la finale et troisième du championnat Cycle libre première année cinq ans l’an passé sous la selle… de Philippe Latarget, le papa de Pauline! Auteur de dix sans-faute cette saison sur quatorze parcours, Victoire Monceau a terminé avec un score vierge, imitée en cela par quatorze autres chevaux. "Je suis installée chez mon père à Fonsomme en Picardie, près de Saint-Quentin. Nous possédons une écurie privée où nous pratiquons l’élevage. Tous les poulains naissent à la maison, ou bien nous les achetons très jeunes. Ils grandissent chez nous et nous les élevons. Je suis cavalière amateur sur des épreuves entre 1,05m et 1,35m, et j’étudie dans une école de management de Lille en parallèle. Cette saison, j’ai pris la relève de mon père qui avait fini troisième l’an passé derrière mon coach, Nicolas Barbier, qui l’avait emporté. Victoire n’est pas née à la maison. Nous l’avons achetée à un an et demi. Elle a produit deux poulains et nous l’avons mise en route à cinq ans. C’est une jument très prometteuse avec un bon potentiel", s’est réjouie Pauline Latarget.
Deuxième de ce championnat, Venezia de Beuvreuil, sous la selle d’Alban Castellani, termine à trois secondes, loin devant la troisième, VIP Star Porteron, sous la selle de Gladys Sccchiutti.
Avec seulement 1,5 point de pénalité dans ce championnat, Lila vd Withoeve a tranquillement dominé ses adversaires en Cycle libre quatre ans première année. Auteur d’un double sans faute, et notée 16,5 lors de la première épreuve qualificative, la fille d’Enrico van de Withoeve a permis à sa cavalière et propriétaire, Camille Piat, de remporter son premier titre sur le circuit SHF Cycle Libre. Le couple a franchi de nombreux obstacles avant de parvenir à cette finale mais les efforts et la patience de la Dijonnaise ont payé. "Je suis ravie d’avoir pu remporter cette épreuve sur ce magnifique terrain de Fontainebleau. Je pensais que ce grand terrain allait plus perturber les jeunes chevaux, mais le chef de piste a bien fait son travail. Il y avait peu de dénivelés utilisés. Ma jument a été très studieuse et appliquée avec toujours cette envie de très bien faire. C’est une grande jument timide qui me fait confiance et est très agréable à monter. Ce championnat a été parfait, et je serai ravie de revenir l’année prochaine!", a réagi la cavalière.
L’autre bénéficiaire d’une première prime est le hongre SF Bayard du Château. Ce fils de Troupier né chez Michel Beaufort dans le Cantal a presque égalé la note de style de la championne (16 contre 16,5). Les quinze chevaux suivants sont repartis avec une deuxième prime.
Azzaro de Clezac, pur produit de Champagne-Ardenne
Chloé Mizac avait le sourire bien accroché aux lèvres, dimanche soir. Rien de plus normal puisqu’elle a remporté ce Championnat SHF Cycle Libre première année cinq ans associée à un cheval né chez elle en Champagne-Ardenne, un pur produit maison. "Ce n’était pas une victoire prévue. Nous avons fait une saison assez régulière. Je suis de Champagne-Ardenne et nous avons la chance d’avoir un terrain en herbe magnifique à Reims Pommery. Azzaro a couru deux tours à Pommery en mai, et il avait déjà très bien sauté. L’herbe ne m’inquiétait pas du tout. Nous nous sommes qualifiés assez facilement dans les concours de notre région. Le plus difficile a été de gérer la période entre l’interrégional et Fontainebleau. Le cheval a eu des problèmes de lymphangite, j’ai dû le mettre au parc… et en plus il n’adore pas travailler à la maison. Il faut l’entraîner, mais pas trop, car sinon il se blase. J’ai adopté la bonne formule. Il a tenu le coup et moi aussi. J’avais participé aux finales il y a dix ans en première année cinq ans. Cela s’était bien passé, mais pas aussi bien que là. Je compte beaucoup sur Azzaro pour assurer la relève."
Azzaro de Clezac a été le seul cheval à obtenir une première prime avec un total de 2,75 points. Les vingt et un suivants ont obtenu une deuxième prime, à commencer par Apocalypse du Parc, Alcapone du Luot et Assimile de Vizy, tous trois deuxième ex æquo. Les deux premiers figurent dans le catalogue SHFmarket et sont donc à vendre. Leur classement final devrait les aider à trouver acquéreur!
Ken van Orchid, un poney devant les chevaux
Ils ne sont pourtant pas majoritaires dans ces finales mais une fois n’est pas coutume, c’est un poney qui a remporté le championnat Cycle libre deuxième année cinq ans sous la selle d’un tout jeune cavalier, Matheo Clausen. Grâce à une bonification de deux points et une note de style de 16 (la troisième meilleure note), Ken van Orchid a terminé avec un total de deux points et une première prime bien méritée, lui qui totalise neuf parcours sans faute sur dix effectués dans la saison. "J’ai acheté ce poney lorsqu’il avait trois ans. Il a disputé le circuit des quatre ans l’an dernier. Il a été un peu malheureux en finale où il concédé quatre points alors qu’il n’avait quasiment pas touché une barre de la saison. Cette année a été pareille. Nous aurions dû participer au Cycle classique, mais il n’y avait pas de dates au calendrier dans notre région. J’ai donc choisi de courir le Cycle libre avec quatre dates. Nous sommes très fiers aujourd’hui, car ça reste un poney dans des distances chevaux. Matheo le monte toute l’année trois fois par semaine. Je le coache depuis qu’il a six ans (il en a douze, ndlr). Sa copine, Lisa, a été championne de France SHF cinq ans au Sologn’Pony, et lui champion de France cinq ans chevaux, c’est plutôt bien. Je loue des boxes dans une écurie à Bruille-Saint-Amand dans le Nord. Nous venons d’acheter une propriété avec quatorze boxes, j’ai en tout cinquante chevaux. Je produis neuf poulains par an à Fauquembergues, chez mon parrain et ma marraine. L’ambition pour Ken est de le garder jusqu’à ses sept ans et de le vendre. Nous avions également un autre finaliste qui n’a pas été repris dans la finale, car il n’a pas participé au CIR, mais qui a fini double sans-faute", s’est exprimée Virginie Lefebvre, propriétaire de Ken van Orchid.
La vice-championne est Apostrophe du Parc, montée par Mélanie Le Fur, sa propriétaire. Elle a également obtenu une première prime, tout comme les cinq suivants.
Monceaux de louanges pour Victoire
En réalisant un parcours sans pénalité très rapide (66’’08), Victoire Monceau et Pauline Latarget ont tout simplement joué quitte ou double en Cycle libre six ans deuxième année. Leur pari a été le bon, car aucun des couples passant ensuite n’a pu égaler leur performance. La grande et puissante fille de Norton d’Éole se présentait pour la deuxième année consécutive au Grand Parquet. En effet, elle avait terminé dix-neuvième de la finale et troisième du championnat Cycle libre première année cinq ans l’an passé sous la selle… de Philippe Latarget, le papa de Pauline! Auteur de dix sans-faute cette saison sur quatorze parcours, Victoire Monceau a terminé avec un score vierge, imitée en cela par quatorze autres chevaux. "Je suis installée chez mon père à Fonsomme en Picardie, près de Saint-Quentin. Nous possédons une écurie privée où nous pratiquons l’élevage. Tous les poulains naissent à la maison, ou bien nous les achetons très jeunes. Ils grandissent chez nous et nous les élevons. Je suis cavalière amateur sur des épreuves entre 1,05m et 1,35m, et j’étudie dans une école de management de Lille en parallèle. Cette saison, j’ai pris la relève de mon père qui avait fini troisième l’an passé derrière mon coach, Nicolas Barbier, qui l’avait emporté. Victoire n’est pas née à la maison. Nous l’avons achetée à un an et demi. Elle a produit deux poulains et nous l’avons mise en route à cinq ans. C’est une jument très prometteuse avec un bon potentiel", s’est réjouie Pauline Latarget.
Deuxième de ce championnat, Venezia de Beuvreuil, sous la selle d’Alban Castellani, termine à trois secondes, loin devant la troisième, VIP Star Porteron, sous la selle de Gladys Sccchiutti.
Vocifer de la Nouche, un Jurassien d’avenir
Il fallait résister à la chaleur, écrasante en cette fin de dimanche, et parvenir au bout des difficultés proposées par le chef de piste sur le verdoyant terrain du Grand Parquet en finale des Cycles libres six ans troisième année. Le grand alezan Vocifer de la Nouche a fait parler sa vitesse, et bouclé le tracé en 67’’56, deux secondes plus rapide que sa dauphine, Voici de l’Illon, offrant à son cavalier-propriétaire Aurélien Walas son premier titre sur le circuit SHF. Si le premier est jurassien, la seconde est vosgienne, mettant à l’honneur l’élevage de l’est de la France. Treize chevaux en tout se sont offert une première prime.
"Je suis propriétaire de Vocifer depuis un an. Je l’ai acheté à l’élevage amateur de la Nouche qui se situe dans le Jura. Ils produisent des chevaux très simples avec des moyens vraiment sympas. Nous nous sommes découverts cette année et ça fonctionne pour le moment. Je suis cavalier maison dans une écurie. Mais c’est mon cheval personnel que je compte garder pour m’emmener sur des épreuves auxquelles je n’ai pas encore goûté à mon avis. Il devrait me permettre de prendre de l’expérience. C’est la première année que je concours en saut d’obstacles car j’évoluais en complet avant. C’est la première fois que je sors en Cycle libre. Je ne m’étais pas vraiment mis de pression. On a tous envie de ce résultat évidemment, mais comme je ne cherche pas à le vendre, je me suis fait plaisir. J’ai juste envie de bien évoluer et de produire des parcours propres", s’est félicité Aurélien Walas.
Il fallait résister à la chaleur, écrasante en cette fin de dimanche, et parvenir au bout des difficultés proposées par le chef de piste sur le verdoyant terrain du Grand Parquet en finale des Cycles libres six ans troisième année. Le grand alezan Vocifer de la Nouche a fait parler sa vitesse, et bouclé le tracé en 67’’56, deux secondes plus rapide que sa dauphine, Voici de l’Illon, offrant à son cavalier-propriétaire Aurélien Walas son premier titre sur le circuit SHF. Si le premier est jurassien, la seconde est vosgienne, mettant à l’honneur l’élevage de l’est de la France. Treize chevaux en tout se sont offert une première prime.
"Je suis propriétaire de Vocifer depuis un an. Je l’ai acheté à l’élevage amateur de la Nouche qui se situe dans le Jura. Ils produisent des chevaux très simples avec des moyens vraiment sympas. Nous nous sommes découverts cette année et ça fonctionne pour le moment. Je suis cavalier maison dans une écurie. Mais c’est mon cheval personnel que je compte garder pour m’emmener sur des épreuves auxquelles je n’ai pas encore goûté à mon avis. Il devrait me permettre de prendre de l’expérience. C’est la première année que je concours en saut d’obstacles car j’évoluais en complet avant. C’est la première fois que je sors en Cycle libre. Je ne m’étais pas vraiment mis de pression. On a tous envie de ce résultat évidemment, mais comme je ne cherche pas à le vendre, je me suis fait plaisir. J’ai juste envie de bien évoluer et de produire des parcours propres", s’est félicité Aurélien Walas.