Élevage vendéen : création du premier Label d'excellence et de qualité.



Soutenue par le Conseil Général, et l’ensemble de la filière cheval, l’ASSELVEN (Association des Éleveurs de Chevaux et de Poney de Sport du Terroir vendéen) a créé le premier label de certification d’un animal vivant. Une démarche unique en Europe, indispensable à la reconnaissance de la spécificité du cheval vendéen.


 
Fort d’un élevage dynamique avec 1050 poulinières, 607 élevages et plus de 620 naissances par an, la Vendée est le troisième département français pour l’élevage de chevaux de selle. Cette vocation, qui en a fait l’un des trois berceaux du Stud-Book Selle Français en 1958, est reconnue par la qualité du demi-sang vendéen. Aujourd’hui, à l’initiative des éleveurs du département et soutenu par le Conseil Général, le « cheval de terroir vendéen » bénéficie d’une politique active de qualité et de promotion. C’est au bénéfice de cette démarche que le 10 mai dernier, Bruno Retailleau, président du Conseil Général de Vendée, et Philippe Poiraud, président de l’ASSELVE, ont présenté le Label Cheval et Poney de Sport du terroir vendéen.

 
Cette démarche va donc offrir une certification des chevaux du terroir vendéen unique en France. Géré par un cahier des charges précis qui s’appuiera sur trois points forts : un terroir d’élevage extensif, une génétique de grande qualité et une méthode d’éducation très professionnelle, le label constitue une reconnaissance indispensable de la spécificité du cheval vendéen et permettra d’ouvrir de nouveaux marchés pérennes au niveau international. Il certifiera ainsi de la qualité de l’élevage vendéen, mais aussi des objectifs d’aptitudes et de docilité. Certifié par un organisme indépendant, CERTIS, le cheval recevra ainsi de un à trois cœurs vendéens, permettant à l’acheteur et aux cavaliers de s’y retrouver facilement.

 
Les 41 exigences certifiées par le Label seront regroupées en quatre grands chapitres :
-          Être issu du terroir vendéen avec une hérédité de ce terroir.
-          Avoir été élevé selon un mode extensif jusqu’à leurs trois ans.
-          Avoir subi des tests d’évaluation sur leur éducation, leur comportement, leurs allures et leurs capacités à l’obstacle.
-          Avoir une traçabilité durant la période d’élevage.

 
Les chevaux de sang (selon l’appellation des haras) et les poneys seront ainsi concernés par cette certification.

Damien Kilani