Dans la grande valse des possibles entraineurs-sélectionneurs de l'équipe de France de CSO, alors que Jean-Maurice Bonneau, Patrick Caron, Eric Levallois ou encore Henri Prudent ont été un temps pressentis, c'est au tour d'Hubert Bourdy d'avoir été approché par la Fédération Française d'Equitation, qui avait annoncé que le nom du remplaçant d'Henk Nooren serait rendu public d'ici le Jumping de Bordeaux. Bordeaux, c'est déjà dans une semaine et il y a urgence pour trouver l'homme de la situation, d'autant que la saison extérieure approche à grand pas et que beaucoup de cavaliers sont dans l'expectative quant à leur programme.
La Fédération française d'équitation réussira-t-elle à trouver le candidat idéal pour le poste ? Mais quel poste exactement ? Avec quelles missions ? Même les intéressés, comme Hubert Bourdy joint par téléphone ce matin, sont dans le flou…
"Pour l'instant, il n'y a rien de nouveau. La Fédération française d'équitation, par l'intermédiaire de Jacques Robert, m'a demandé si je pourrais être intéressé. Puis j'ai eu Serge Lecomte une fois au téléphone, mais rien de plus. Pour l'instant, ça s'arrête là, on ne m'a jamais donné la mission exacte. On n'a jamais parlé de contrat, ni d'argent, on n'a jamais parlé de rien de tout ça… Donc, on ne peut pas dire que je sois vraiment en pourparlers avec la Fédération pour le moment.
Maintenant, il savent que je peux être intéressé et que je suis disponible pour en parler. Donc c'est à la Fédération de me rappeler. Les cavaliers ont l'air demandeur. La première chose que j'ai faite, c'est de voir si eux étaient intéressés car, s'il y avait de l'opposition à mon égard, ça ne m'intéressait pas d'aller contre eux."
"J'ai beaucoup de vécu à ce niveau-là, j'ai quand même trente ans de vie en équipe de France donc je pense pouvoir leur apporter cette expérience. Ce qu'il faut, c'est une cohésion dans l'équipe et un bon planning de concours pour aborder au mieux les grosses échéances. Maintenant, cette fonction est un métier. Si on l'accepte, il faut le faire à 100% et pas à temps partiel. C'est beaucoup de travail en amont, il faut suivre les CSI 4* et 5*. Ce n'est pas juste d'aller porter le drapeau dans les Coupes des nations et les grandes échéances. Si c'est uniquement pour ça, on n'a pas besoin de moi et ça ne m'intéresse pas."
Marc Verrier