'Jubilée restera chez Laura Kraut', Alexandra Lebon
On apprenait il y a quelques semaines que le cavalier irlandais [Trevor Coyle] avait des problèmes de santé. La jument française [Jubilee d Ouilly] a alors été confiée à l’Américaine [Laura Kraut]. GrandPrix-Replay.com a contacté Alexandra Lebon, la propriétaire de Jubilée, pour faire le point.
GrandPrix-Replay.com : Jubilée a-t-elle été confiée à Laura Kraut temporairement, en attendant que les problèmes de santé de Trevor Coyle se résolvent ?
Alexandra Lebon : Non, Jubilée restera chez Laura. La convalescence de Trevor va être longue, au moins six mois, et la jument n’a plus que deux saisons de concours devant elle.
GPR. : Comment avez-vous pris cette décision?
A.L. : Si ça n'avait tenu qu’à nous, la jument aurait été réformée. Mais Trevor est quelqu’un de très altruiste et il avait énormément fait progresser la jument. Grâce à leurs performances, elle a un ISO de 185 donc elle aurait tout à fait pu s’arrêter là. Trevor avait conscience que la jument atteignait le meilleur de sa forme et il a insisté pour qu’elle poursuive sa carrière.
GPR. : Qui a choisi Laura Kraut pour monter Jubilée ?
A.L. : Moi! J’ai toujours pensé que la monte américaine correspondait à la jument. C’est aussi un choix de cœur, Laura Kraut est une cavalière fantastique et très honnête. La décision a été prise très vite, Laura est allée voir la jument chez Trevor et Jubilée est finalement arrivée fin novembre dans ses écuries.
GPR. : Quel regard portez-vous sur ce nouveau couple ?
A.L. : Pour le moment, ça se passe bien. Une semaine après l’arrivée de Jubilée, Laura a participé à sa première épreuve, le Speed Challenge du Gucci Paris Masters. C'était plutôt gonflé ! Elles se sont bien trouvées et s'entendent bien, même si évidemment il y a encore quelques incompréhensions.
GPR. : Quel est le programme des prochains mois pour Jubilée et Laura ?
A. L. : Début janvier, elles vont partir en Floride à Wellington pour le Winter Equestrian Festival. Jubilée va épauler [Cedric].
Propos recueillis par Elise Blaise