PENELOPE FAIT VALSER VIENNE !



Avec le style ! Comme à son habitude ! Pour la première fois de sa carrière, la Française Pénélope Leprévost remporte un Grand Prix Global Champions Tour, celui de Vienne, associée à son fidèle Mylord Carthago*HN. 


Aux pieds du Rathaus, l’hôtel de ville de Vienne, la crème des cavaliers mondiaux, parmi lesquels plusieurs stars des derniers Jeux olympiques londoniens, s’est affrontée sur l’un des parcours les plus techniques du circuit de Jan Tops, version 2012, sur des verticaux affichant des cotes d’1,65m ou des oxers d’1,85m de large ! De quoi en décourager quelques-uns, à l’image de Laura Kraut, vainqueur la semaine dernière de l’étape de Lausanne, Marco Kutscher, Billy Twomey ou encore le champion olympique Steve Guerdat. Seuls six couples signeront le sans-faute en première manche : ce ne sera pas le cas cependant de la leader du circuit, l’Australienne Edwina Alexander, qui, avec huit points, assistera au clear-round de son principal challenger pour la victoire finale, le champion d’Europe Rolf-Göran Bengtsson, associé pour l’occasion à Carusso La Silla. 


Sur le parcours de Franck Rothenberger, la pression est à son comble sur la deuxième manche. Le premier double sans-faute est signé Gerco Schröder, sur son étalon Eurocommerce London. Le Néerlandais est bientôt rattrapé par deux amazones : Meredith Michaels-Beerbaum sur Bella Donna, et notre Française Leprevost. Le barrage s’annonce alors palpitant ! Tout en puissance, London signe un troisième sans-faute, dans un tempo que Meredith Beerbaum, grâce aux grandes foulées de Bella Donna, saura pulvériser d’une seconde et demi. « Je n’aurai jamais un deuxième Shutterfly, mais je dois avouer que Belle Donna me donne entière satisfaction », souriait l’Allemande. « Elle est absolument géniale, de loin la meilleure dont je dispose actuellement. » Tout donner ! Pénélope Leprevost n’a aucune autre solution qu’un sans-faute, dans le tempo fou dont Mylord est capable : victoire de la Normande ! « Disons que c’est toujours moins difficile de fermer un barrage : on n’a plus rien à perdre, on doit y aller ! Pourtant, j’avais l’impression d’être allée moins rapidement que Meredith : cette victoire est une réelle surprise ! » Derrière, aux quatrième et cinquième places, Kevin Staut et Simon Delestre, viennent confirmer l’excellent week-end viennois des Bleus.