Les structures équestres face au confinement : l’exemple du centre équestre du Val de Sienne
À la suite des mesures prises par le gouvernement français pour ralentir la propagation du coronavirus, les structures équestres ont dû fermer leurs portes. Afin de savoir comment celles-ci s’adaptent, GRANDPRIX a choisi de donner la parole aux acteurs qui doivent faire face à cette crise sanitaire auprès des chevaux. Que ce soit l’organisation de la structure, le planning des employés, la gestion des stocks de nourriture et de litière, le travail des pensionnaires, tout doit être repensé. Si vous êtes vous-même confrontés à cela, n’hésitez pas à nous envoyer votre témoignage à coronavirus@grandprixgroup.com.
“Actuellement, on subit… On avance jour après jour. Bien entendu, aucun cours n’est assuré, ce qui implique donc zéro rentrée d’argent. Heureusement, les pensions nous permettent d’assurer une petite partie du revenu de la structure”, entame Jean-Claude Bérard. Entre incertitudes et optimisme, l’homme à la tête du centre équestre du Val de Sienne, à Gavray dans la Manche, a dû réagir rapidement et réorganiser sa structure : “Une partie de notre personnel est en chômage partiel. On attend un peu d’aide de la part de la Fédération… Nos équipes sont sur place, nous avons même trop de personnel. Nous sommes confinés chez nous, et dès lors que quelqu’un doit venir de l’extérieur, on s’assure qu’il sera seul dans les infrastructures et que tout sera désinfecté avant et après sa venue, notamment les loquets de porte et tout le matériel en métal.”
La Fédération française d’équitation (FFE) l’a confirmé aujourd’hui, la totalité des structures équestres doivent être fermées au public jusqu’au 15 avril 2020 au moins. Seules les “nécessités absolues concernant le bien-être des poneys et des chevaux” peuvent permettre aux propriétaires de se rendre auprès de leur équidé. Bien conscient de l’inquiétude que peut engendrer l’éloignement auprès des propriétaires, Jean-Claude Bérard a déjà pensé à tout: “Notre clientèle réagit plutôt bien aux barrières mises en place. Nous allons bien nous occuper de leurs chevaux et communiquer avec eux par appels vidéo afin de leur montrer que leurs protégés travaillent et afin qu’ils puissent suivre l’évolution. Cela leur permettra de maintenir un contact empathique avec eux.”
Face au confinement, la question des réapprovisionnements et stocks de nourriture ou de litière se pose. Là encore, la situation semble jusqu’à un certain point sous contrôle pour le dirigeant du centre équestre du Val de Sienne: “A priori, notre fournisseur de paille a le droit de rouler, ce qui m’étonne un peu, donc je prépare tout de même mes arrières. Nous avons un stock de fourrage important étant donné que je le produis moi-même: entre six et huit semaines d’avance.” Concernant la reprise d’activité, Jean-Claude Bérard craint que la pause forcée ne dure, mais espère pouvoir rouvrir sa structure cet été.
Malgré l’ambiance pesante que suscite cette crise sanitaire d’envergure mondiale, beaucoup d’équitants peuvent se rassurer puisque de nombreux chevaux profitent de vacances improvisées, comme c’est le cas à Gavray: “Tous les poneys sont en vacances, il y a de l’herbe et il fait beau !”.
La Fédération française d’équitation (FFE) l’a confirmé aujourd’hui, la totalité des structures équestres doivent être fermées au public jusqu’au 15 avril 2020 au moins. Seules les “nécessités absolues concernant le bien-être des poneys et des chevaux” peuvent permettre aux propriétaires de se rendre auprès de leur équidé. Bien conscient de l’inquiétude que peut engendrer l’éloignement auprès des propriétaires, Jean-Claude Bérard a déjà pensé à tout: “Notre clientèle réagit plutôt bien aux barrières mises en place. Nous allons bien nous occuper de leurs chevaux et communiquer avec eux par appels vidéo afin de leur montrer que leurs protégés travaillent et afin qu’ils puissent suivre l’évolution. Cela leur permettra de maintenir un contact empathique avec eux.”
Face au confinement, la question des réapprovisionnements et stocks de nourriture ou de litière se pose. Là encore, la situation semble jusqu’à un certain point sous contrôle pour le dirigeant du centre équestre du Val de Sienne: “A priori, notre fournisseur de paille a le droit de rouler, ce qui m’étonne un peu, donc je prépare tout de même mes arrières. Nous avons un stock de fourrage important étant donné que je le produis moi-même: entre six et huit semaines d’avance.” Concernant la reprise d’activité, Jean-Claude Bérard craint que la pause forcée ne dure, mais espère pouvoir rouvrir sa structure cet été.
Malgré l’ambiance pesante que suscite cette crise sanitaire d’envergure mondiale, beaucoup d’équitants peuvent se rassurer puisque de nombreux chevaux profitent de vacances improvisées, comme c’est le cas à Gavray: “Tous les poneys sont en vacances, il y a de l’herbe et il fait beau !”.