J-7 avant cinq jours de sport et de fête au Salon du cheval de Paris

Dans une semaine tout juste, le Salon du cheval de Paris ouvrira ses portes au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte. Pour la première fois, il se tiendra sur cinq jours contre neuf d’habitude. “Un essai”, selon Jean-Luc Poulain, président de l’événement, qui assure que rien n’est définitif, tout en promettant aussi de tout faire pour atténuer les effets de la grève annoncée à partir de jeudi prochain dans les transports en commun. Côté programme, les nouveautés ne manquent pas et il y en aura plus que jamais pour tous les goûts.



Jessica Gordon et Jean-Luc Poulain.

Jessica Gordon et Jean-Luc Poulain.

© Claude Coran

Hier soir, le Centre national des expositions et concours agricoles (CENECA) et son partenaire Comexposium ont convié la presse à une conférence annonçant l’ouverture du Salon du cheval, mercredi prochain au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Dans un bel espace privatisé de l’hôtel Lutetia, boulevard Raspail à Paris, Jean-Luc Poulain, président du CENECA, et Jessica Gordon, directrice du salon, ont évoqué les nombreuses nouveautés de cette édition 2019, à commencer par la principale: un événement densifié et concentré sur cinq jours, à l’image d’autres salons à succès comme Equita Lyon, son homologue rhônalpin. “C’est un test, mais je suis intimement persuadé que nous reviendrons à neuf jours l’an prochain”, a déclaré Jean-Luc Poulain. “De nombreux exposants aimeraient avoir deux week-ends”, sans pour autant avoir de journées trop calmes comme l’étaient traditionnellement celles du lundi et du mardi dans l’ancienne formule. “En tout cas, rien n’est définitif.” Seule exception, la quarantième édition des championnats du monde du cheval Arabe, qui se déroulera dès cette semaine, de vendredi à dimanche, avec un accès gratuit sur invitation, dans le hall 5b dédié par la suite au Longines Masters de Paris.

Après les attentats en 2015 et la crise des Gilets jaunes en 2018, cette année, les organisateurs du Salon vont devoir composer avec un autre aléa: la grève reconductible annoncée dans les deux principales sociétés de transport en commun francilien, la SNCF et la RATP, à partir de jeudi prochain. Tout en espérant qu’un service minimum sera bien assuré sur le RER B, qui relie Paris à Villepinte, mais aussi à l’aéroport Charles-de-Gaulle de Roissy, Jean-Luc Poulain a également tenu à minimiser les potentiels effets d’un mouvement dur. “Ce n’est pas la première fois que nous ferons face à des problèmes dans les transports, même si nous n’avions encore jamais été confrontés à une grève générale comme celle qui s’annonce. C’est fatigant, mais nous nous adaptons autant que possible en favorisant les mises en contact via les réseaux sociaux et en offrant la gratuité des parkings le mercredi, le jeudi et le vendredi”, commente-t-il. “Il faut rappeler que 70% des visiteurs du Salon du cheval de Paris viennent en voiture”, a pour sa part ajouté Jessica Gordon, directrice du salon. Autres mesures: une hotline ([email protected] et +33 1 76 36 05 60), un widget BlaBlaCar sur le site du salon, une antenne taxi avec régulateur et un partenariat avec l’application Kapten*.


La Nuit du Cheval affiche déjà complet !

Par ailleurs, celle-ci s’est réjouie des bons chiffres de la billetterie. “De ce point de vue, nous sommes en avance par rapport à l’an passé, ce qui est une bonne surprise à laquelle je ne m’attendais pas. Et j’espère évidemment que cela va se poursuivre.” Ainsi, la Nuit du cheval, qui se déroulera pour la première fois sur la carrière Prestige du hall 5a, le 7 décembre à 20h30, affiche déjà complet. Au programme: une représentation unique de la fameuse Reprise des Douze de la Garde républicaine, “remixée” grâce au live de Betical, un duo de jeunes Lillois brillant dans l’univers des musiques électroniques, puis la quatrième édition du Devoucoux Derby cross indoor, couru par quelques-uns des meilleurs cavaliers mondiaux de concours complet.

Le sport sera encore plus omniprésent que d’habitude, avec cinq journées pleines d’épreuves de toutes disciplines, où professionnels et amateurs se relaieront dès 8h du matin et jusqu’à tard le soir, notamment lors des nocturnes du vendredi et du samedi. On suivra notamment la dernière étape du Grand Indoor FFE AC Print, un Grand Prix Poneys Super As, la finale du circuit de sélection pour les Mondiaux de barrel racing et de nombreuses autres compétitions d’équitation western, mais aussi l’Indoor Cup, des épreuves Major, le Crazy Run des poneys et chevaux ou encore le Relais Shetland-poney-cheval. À noter également, une vente de poneys et chevaux de saut d’obstacles destinés aux cavaliers amateurs, organisée le vendredi par l’Agence française du commerce d’équidés, en partenariat avec la Société hippique française, le Stud-book Selle Français et la Fédération des poneys et petits chevaux de France.

D’autres nouveautés attendent les visiteurs, à l’image du Village formations et métiers créé en partenariat avec l’Institut français du cheval et de l’équitation et son service Équi-ressources, que Tiphaine Drouot, sa responsable, a présenté hier soir à la presse généraliste. Citons encore, parmi les nombreuses démonstrations et animations proposées, le free jöring, version à roulettes et sans neige du ski jöring. Au rayon des valeurs sûres, on ne manquera pas non plus le Trophée de l’innovation, équivalent équin du fameux concours Lépine, le village dédié au bien-être du cheval et les Équirencontres, dédiées cette année aux pathologies locomotrices et organisées en partenariat avec Boehringer Ingelheim. Bref, on l’aura compris, il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux! “Nous sommes là pour servir la filière équine dans son ensemble. C’est pourquoi nous essayons de nous adapter chaque année à son écoute”, conclut Jean-Luc Poulain. Rendez-vous dans une semaine!

* 50% de réduction sur les deux premières courses, pour tout nouvel utilisateur, dans la limite de 10 euros par course avec le code promo ENSELLE

De gauche à droite : Kamel Boudra, animateur de la conférence, Jessica Gordon, Jean-Luc Poulain et Tiphaine Drouot (crédit Claude Coran).