La FFE dresse son bilan de l'année écoulée à l'occasion de son assemblée générale

Les assemblées générales de la Fédération française d’équitation (FFE) et du Comité national de tourisme équestre (CNTE) se sont tenues jeudi 21 novembre au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron (41). Toutes les résolutions ont été adoptées à près de 90 % des voix.



Les Assemblées générales de la Fédération française d’équitation (FFE) et du Comita national du tourisme équestre (CNTE) ont été l’occasion pour Serge Lecomte, président de la FFE, de dresser un bilan de l’année écoulée. Pour la première année depuis 2012, le recrutement de nouveaux pratiquants présente des chiffres en progression.
 
De nombreuses actions ont été mises en œuvre lors de l’exercice 2018/2019 autour de trois axes :
• le renforcement des actions de développement et de recrutement des primo licenciés
• la promotion du rôle sociétal de l’équitation
• l’attention portée à la formation aux métiers de l’équitation
 
Afin de s’inscrire dans l’air du temps, la FFE propose de nouveaux outils numériques : Campus FFE, la plate-forme de formation à distance en ligne est ouverte, et l’application FFE Connect lancée depuis quelques mois, qui permet une communication directe du club vers les cavaliers.
 
Concernant le volet sportif, l’année a été marquée par une évolution de la politique. “Durant cette année préolympique, l’objectif était de remettre la technique de nos cavaliers au centre du dispositif et d’avoir une meilleure visibilité sportive basée sur la performance. En termes de résultats, nous avons obtenu la qualification olympique en saut d’obstacles. Nous avons aguerri nos chevaux lors des championnats d’Europe de saut d’obstacles et de concours complet avec deux quatrièmes places. Nous avons brillé en voltige, en attelage avec deux médailles historiques, et en endurance”, a souligné Sophie Dubourg, directrice technique nationale avant de rajouter : “Nous sommes aussi très présents au sein des instances internationales. La France est souvent citée comme modèle de développement, de formation et aussi de réussite sportive. Nous avons de beaux ambassadeurs, que ce soit nos cavaliers, nos staffs ou nos cadres techniques qui sont tous très écoutés”.
 
La FFE a également souligné le renforcement de son action dans le domaine de la formation, notamment à travers la rénovation des diplômes DEJEPS et DESJEPS et la création d’un centre de formation des apprentis des métiers de l’équitation qui ouvrira ses portes début 2020. La création du Campus FFE s’inscrit de cette dynamique.
 
Par ailleurs, la FFE poursuit la prise en compte de la diversité des publics avec un partenariat avec France Alzheimer et la mise en place de la médiation avec les équidés.
 
Comme le rappelle la FFE, la promotion du bien-être animal est toujours au cœur de ses priorités. Une mention “bien-être animal”pour les structures labellisées a d’ailleurs été créée. La FFE a également participé activement à la rédaction du Guide des bonnes pratiques pour l’application des engagements de la Charte pour le bien-être équin dont elle est signataire depuis 2016.
 
L’accompagnement du développement et de la démarche qualité des poney-clubs et centres équestres adhérents fait partie des priorités de la FFE. Plus de 1 100 audits ont été réalisés. Ils ont permis un temps d’échange avec les dirigeants et d’évoquer les actions collectives de développement, la formation des cavaliers ou les problématiques. Les techniciens de la FFE ont également accompagné les adhérents dans la découverte et l’utilisation des outils FFE.
 
Sur le plan international, la fédération conduit de nombreuses missions d’expertise à l’étranger pour promouvoir le modèle français du cheval partagé. Des rapports privilégiés avec la Chine ont été établis depuis quelques années et des rapprochements avec d'autres pays voient régulièrement le jour.
 
Parallèlement au soutien des clubs, la FFE accompagne ses organes déconcentrés. Elle les a réunis à l’occasion de plusieurs séminaires durant l’année favorisant les échanges et la communication.
 
Le Parc équestre fédéral confirme son rôle essentiel d’outil de promotion de la pratique équestre et des établissements équestres comme l’a rappelé le président de la FFE : “On nous interroge régulièrement sur les investissements réalisés à Lamotte. Le Parc équestre fédéral a été créé pour accueillir les clubs au mieux, pour nous permettre d’internaliser beaucoup de fonctions et ainsi de faire des économies”. Serge Lecomte a également rappelé à l’heure où l’État semble vouloir se détacher de plus en plus du sport, l’importance de “l’indépendance financière et la stabilité de la FFE, notamment grâce l’engagement de tous ses dirigeants”. 
 
Le rapport moral ici
 
Le détail des votes par résolution ci-dessous.