La liste définitive des finalistes des Coupes du monde dévoilée

La Fédération Équestre Internationale a définitivement validé les engagements des trente-neuf finalistes de la Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles et des dix-huit finalistes de la Coupe du monde FEI de dressage. Les tenants du titre dans chacune des disciplines, McLain Ward pour le saut d’obstacles et Isabell Werth pour le dressage, seront à Paris la semaine prochaine pour tenter de conserver leur trophée.



Seize nations pour le jumping et neuf pour le dressage : tous les continents sauf l’Afrique seront en lice pour deux titres de vainqueur de la Coupe du monde.
En dressage, la numéro un mondiale allemande Isabell Werth partira quoi qu’il arrive grande favorite, même si elle ne sait pas encore si elle comptera sur Weihegold ou Emilio 107. “Pour le moment c’est 50-50. Emilio a effectué´ une très belle sortie à Amsterdam et je prépare mes deux chevaux de la même façon. J’ai jusqu’au 9 avril pour décider quel cheval je vais engager”, a-t-elle expliqué. Elle devra notamment se méfier de l’Américaine Laura Graves, sa plus grande concurrente, qui comptera sur l’exceptionnel Verdades. 
Premier du classement général de la ligue d’Europe de l’Ouest, le Suédois Patrick Kittel, vainqueur à Londres, comptera sur Deja tandis qu’Edward Gal, vainqueur de cette même finale en 2010 avec Totilas, sellera le jeune mais surprenant Glock’s Zonick. 
Côté français, seul Ludovic Henry sera au départ de ce rendez-vous, grâce à l’invitation délivrée au pays hôte. Il sera associé à son fidèle et pétillant After You. 


Marcus Ehning pour une quatrième victoire historique ?

En saut d’obstacles, même s’il est le tenant du titre, McLain Ward affiche une confiance mesurée. “N’importe lequel des vingt-cinq meilleurs cavaliers de cette finale est à même de décrocher le titre. Henrik von Eckermann était tout proche de moi l’an dernier et il a fait une grande saison cette année. Mais il y en a d’autres prétendants. L’essentiel pour moi sera de me focaliser sur mon boulot et notre performance. Mais avec HH Azur, ma jument, ma principale préoccupation sera de la monter du mieux possible. Si j’y parviens, j’aurai une bonne chance de gagner”, a commenté le numéro trois mondial. 
Le nom d’Henrik von Eckermann (en couverture du dernier numéro de GRANDPRIX Magazine) est en effet le plus cité par les cavaliers de cette finale, qui semblent redouter le kaiser junior. Deuxième à Omaha en 2017, Henrik von Eckermann a terminé le circuit de la ligue d’Europe de l’Ouest en leader, avec une victoire à Göteborg. 
 
Côté français, Kevin Staut sera une fois de plus en quête de ce titre mondial. “Je connais en général une belle réussite sur le circuit qualificatif dans lequel je mets beaucoup d’énergie (Staut est encore deuxième du classement final, ndlr), mais je n’ai pas encore pu accrocher de résultat significatif en finale, même si j’ai été une fois sur la troisième marche du podium à Göteborg, en 2013. J’avais été septième lors de ma première finale, puis sixième, puis cinquième, puis troisième, mais la progression s’est arrêtée là. Cela n’empêche pas que, chaque fois que je me qualifie pour la finale, j’y retourne avec la même envie. Je ne désespère pas. Je sais qu’un jour, ça passera et que je décrocherai ce titre”, a expliqué le numéro un français avec une détermination non feinte. Il comptera à Paris sur Rêveur de Hurtebise*HDC et en joker sur Silver Deux de Virton*HDC. Après quelques semaines d’hésitation, Julien Epaillard a lui aussi confirmé sa présence et prendra part à sa première finale avec Usual Suspect d’Auge. Roger-Yves Bost sera également au départ et tentera sa chance avec la puissante Sangria du Coty. Enfin, Simon Delestre sera présent avec deux chevaux puisqu’il devrait monter Chesall Zimequest au départ et conclure la compétition avec Chadino. 
Homme en forme du moment, le Néerlandais Harrie Smolders foulera lui aussi la piste parisienne avec deux chevaux, puisqu’il a engagé le surprenant Zinius et l’étalon alezan Emerald. Aux yeux de Daniel Deusser, vainqueur de la dernière finale française, celle de Lyon en 2014, Harrie Smolders compte parmi les trois grands favoris “avec Henrik von Eckermann et Marcus Ehning”. Avec Hugo Simon, Meredith Michaels-Beerbaum et Rodrigo Pessoa, le centaure allemand fait partie des quatre cavaliers à avoir remporté la finale de Coupe du monde à trois reprises. Pourra-t-il marquer l’histoire et soulever le trophée une quatrième fois ? Réponse la semaine prochaine ! Il devra en tout cas faire face à une sacrée concurrence américaine, dont dix représentants tenteront de ravir la victoire à nouveau.  

La liste complète des engagés 
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