Julien Epaillard, Inca Boy van’t Vianahof, Olivier Robert et Boyd Exell sont dans les tops et les flops du week-end
Comme chaque début de semaine, GRANDPRIX-Replay.com vous propose de revenir sur les (contre-)performances de ceux qui ont fait le dernier week-end de sport, qu’ils aient été au top ou qu’ils aient réalisé un flop. Pour Julien Epaillard, Peder Fredricson et Inca Boy van’t Vianahof, la réussite a été au rendez-vous, tandis que pour Olivier Robert et Boyd Exell les choses ne se sont pas passées de façon idéale. Il est l’heure de faire le bilan !
Les Tops
Dimanche après-midi à Londres, le Normand Julien Epaillard s’est imposé de main de maître dans le Grand Prix Coupe du monde de Londres. C’est aux rênes de Toupie de la Roque qu’il a devancé Scott Brash, le britannique qui a occupé le haut du classement mondial durant de longs mois en 2015. Dans la capitale britannique, Julien Epaillard a remporté son troisième Grand Prix de CSI 5* de l’année, mais aussi de sa carrière. En février à Bordeaux, il remportait sur Quatrin de la Roque*LM son tout premier Grand Prix CSI 5* à l’occasion de la Coupe du monde Longines de Bordeaux. Il a ensuite poursuivi sur sa lancée au Longines Global Champions Tour de Paris en s’imposant sur Usual Suspect d’Auge. Et pour ne rien gâcher, il a donc remporté le Grand Prix du CSI 5* de Londres, ce qui lui permet d’être pour le moment à la quinzième place du classement général de la Coupe du monde. Engagé pour le CSI 5*-W de Malines, pourra-t-il définitivement enfoncer le clou le 30 décembre ?
Inca Boy van’ Vianahof, révélation de la fin d’année
À neuf ans, Inca Boy van’t Vianahof vient tout juste d’éclore au plus haut niveau du saut d’obstacles mondial. Sous la selle d’Edwina Tops-Alexander, le hongre BWP par Diamant de Semilly a en effet réalisé de bien belles performances, alors même qu’il ne fait que ses premiers pas sur de telles épreuves. Dimanche, le bondissant bai s’est en effet adjugé la troisième étape de l’étape Coupe du monde de Londres, avant de s’octroyer la cinquième place du Grand Prix de la ville le lendemain grâce à un bon double sans faute. Sous la selle de l’Australienne depuis le début du mois d’octobre, Inca Boy van’t Vianahof n’a pas attendu longtemps pour obtenir des classements puisqu’il s’est déjà classé neuvième d’une épreuve à 1,40 au CSI 5*-W d’Oslo. Deux semaines plus tard, il était quatorzième d’une épreuve intermédiaire à Vérone, avant de s’octroyer la sixième place d’une belle épreuve à Doha. Pour son tout premier Grand Prix 5*, il a obtenu la deuxième place à Doha, où la concurrence n’était toutefois pas franchement très rude. À Al Rayyan, il a réalisé exactement la même performance, avant de se mesurer aux meilleurs chevaux d’Europe à Londres. Propriété d’Athina Onassis qui l’a monté de juin 2016 à novembre la même année, le hongre a fait un passage chez l’Italien Roberto Previtali entre juillet et septembre.
Les Flops
Décidemment, Olivier Robert joue de malchance sur le circuit de la Coupe du monde cette saison. S’il a eu sa chance à cinq reprises sur les étapes d’Oslo, Helsinki, Lyon, La Corogne et Londres, l’Aquitain n’est en effet pas parvenu à obtenir de classement suffisant pour engranger de précieux points, nécessaires à l’obtention d’un ticket pour la finale Coupe du monde Longines de Paris. S’il s’agissait là d’un de ses objectifs en début de saison, la finale s’éloigne peu à peu pour cavalier girondin qui a écopé de deux fautes dans le Grand Prix Coupe du monde Longines de Londres sur Tempo de Paban. Espérons pour lui que le vent tourne en 2018 !
Boyd Exell malmené à Londres
Presque incroyable mais pourtant vrai, le meneur australien Boyd Exell n’a gagné aucune épreuve au CAI-W de Londres. Sur cette étape de Coupe du monde, il s’est en effet classé deuxième de l’épreuve d’ouverture, avant de prendre la troisième place de la Coupe du monde. Si beaucoup se contenteraient allègrement de tels classements, il s’agit là d’une petite surprise tant le numéro un mondial domine la discipline. En 2017, sur dix-huit épreuves courues, il en a en effet remporté quatorze soit près de 80% de succès. Le concours de Londres a donc fait baisser les exceptionnelles statistiques du meneur, une contre-performance très relative en somme !