QUATRE QUESTIONS A? ROLF-GÖRAN BENGTSSON



Numéro un mondial, le Suédois Rolf-Göran Bengtsson fait office de favoris en individuel. Par équipe, la Suède peut surprendre. Pour GrandPrix-replay.Com, il revient sur les dernières semaines des quatre cavaliers retenus dans la sélection nationale et sur son expérience de porte-drapeau.


 
GRANDPRIX-REPLAY.COM : Vous étiez le porte-drapeau de la délégation suédoise sur ces Jeux olympiques. Quels sentiments vous ont envahi au moment d’entrer dans l’arène ? ROLF-GÖRAN BENGTSSON : Bien sûr, être celui qui a été retenu par son comité olympique national est un immense honneur, peut-être le plus grand qu’on ne m’ait jamais fait dans ma carrière. Je ne sais pas tellement comment s’est fait le choix. Je sais seulement qu’on m’a appris très tard que j’étais le porte-drapeau (rires). Je succède ainsi à Jan Jönsson, le dernier cavalier à avoir eu ce privilège. Il était cavalier de complet et c’était en 1972.

 
GPR. : Comment se sont passées les dernières semaines et quelle a été votre préparation avec Casall La Silla ? R.-G.B. : J’ai en fait eu la chance d’avoir la possibilité de choisir parmi deux très bonnes montures. Mais même si Ninja est revenu à un très bon niveau après son long arrêt, il n’avait pas les mêmes chances que Casall sur ces Jeux olympiques. Casall a alors fait son dernier concours à Aix-la-Chapelle. Nous n’avons ensuite rien changé dans son programme d’entraînement habituel, ou si peu. Par exemple, l’équipe de Suède n’a cette fois pas fait de stage où tous les cavaliers auraient été réunis. Je me suis donc entrainé seul, chez moi ; Lisen Bratt m’a également rejoint ; quant à Henrik von Eckermann, il s’est bien entendu entrainé avec Ludger Beerbaum.

 
GPR. : Vous entrez en piste demain. Votre rang de numéro un mondial vous procure-t-il une pression particulière ? R.-G.B. : Non ! C’est évidemment très agréable d’être en tête des classements, d’autant que j’ai réussi à l’être sept mois consécutifs. Mais chaque concours est très différent et c’est une nouvelle page qui s’écrit ici. Le seul point commun entre tous ces shows, c’est qu’on essaie de faire de notre mieux partout. Ce que nous ferons ici. Tout le monde dans l’équipe s’entend à merveille, les chevaux semblent en grande forme, les entrainements individuels se sont bien passés, la dernière compétition par équipe, à Falsterbö, s’est bien déroulée, donc nous verrons jusqu’où nous pouvons aller.

 
GPR. : La France expose très clairement son objectif : celui d’une médaille. La Suède n’en est pas encore à ce degré de confiance ? R.-G.B. : Nous ferons de notre mieux, mais nous ne communiquerons pas sur un objectif précis de médaille ! (sourire)

 
A Greenwich Park, Londres, propos recueillis par Daniel Koroloff