« UNE ANNÉE OÙ LA FRANCE GAGNE DES MÉDAILLES EST TOUJOURS UNE BELLE ANNÉE »



L’année équestre 2014 est disponible dans les kiosques depuis le début du mois. Ce numéro retrace les performances équestres de l’année 2014, mais vous propose également un bilan de l’année vu par des experts dans chaque discipline olympique : Jean-Luc Force en concours complet, Odile Van Doorn en dressage, ou encore Patrick Caron en saut d’obstacles.

Le sélectionneur, entraîneur et manager aux cent seize médailles internationales porte un regard toujours aussi passionné et passionnant sur sa discipline de prédilection. Finale de la Coupe du monde, Jeux équestres mondiaux, Coupe des nations, le technicien analyse les performances des Bleus et de leurs adversaires avec beaucoup de recul. Un entretien également truffé de quelques très belles anecdotes.

« Grand Prix Magazine : Comment avez-vous vécu cette année 2014 ?


PATRICK CARON :
Bien. Une année où la France gagne des médailles est toujours une belle année. Les Jeux équestres mondiaux en ont incontestablement été le temps fort. Ils ont contribué au rayonnement de la France, grâce à nos cavaliers, dont le plus ancien (Patrice Delaveau, ndlr), est au meilleur niveau depuis 1986, et grâce à nos propriétaires investisseurs. Les cavaliers se sont comportés de manière très professionnelle et ont très bien préparé ces JEM en choisissant de bons chevaux. 


GPM : La France n’est pas passée loin de remporter deux médailles d’or au stade Michel-d’Ornano. Où s’est faite la différence en faveur des Pays-Bas ?


P.C. : Une médaille d’argent par équipes et une médaille d’argent individuelle, c’est très bien. Philippe Guerdat a fait les bons choix et su gérer la pression avec ses cavaliers. La différence entre le bronze, l’argent et l’or réside souvent dans un détail représentant beaucoup de travail et un peu de hasard. Patrice Delaveau a manqué l’or pour un peu de temps dépassé. Pour les profanes, cela semble infime, mais il faut parfois des années pour résoudre cela. Tout cela ne date pas d’hier (Michel Robert et Thierry Pomel avaient connu le mêmeproblème en finale des JEM en 1994 et 1998). Aux Jeux olympiques de Barcelone, Éric Navet, le dernier Français à entrer en piste, m’a demandé à quoi il avait droit. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas droit à un quart de point parce que les Espagnols étaient juste derrière nous. Idem pour Pierre Durand aux championnats du monde d’Aix-la-Chapelle, en 1986. Pour moi, le plus important est d’être régulièrement sur les podiums. […] »

L’intégralité de cette interview est à découvrir dans L’année équestre 2014

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