« Je suis impatient », Nicolas Andréani



Au même titre que le saut d’obstacles, le dressage et l’attelage, Leipzig accueille ce week-end la finale Coupe du monde de voltige. Près de sept mois après sa médaille de bronze aux Jeux équestres mondiaux de Lexington, Nicolas Andréani sera sur la piste allemande avec son fidèle Idéfix de Braize. Au programme pour départager les six concurrents : deux programmes libres vendredi puis samedi, le point fort du Français. Pour cette première finale Coupe du monde de voltige, Nicolas Andréani est confiant et compte bien repartir de Leipzig avec cette fois-ci, la médaille d’or !


Grand Prix Replay : Quel bilan tirez-vous après votre victoire lors du CVIO 2* de Saumur ?
Nicolas Andréani : C’est mitigé, je suis content du programme libre, moins du technique et de l’imposé. C’est dû au travail de cet hiver où je me suis concentré sur le libre et où j’ai mis de côté le technique et l’imposé. Je vais devoir remettre un coup de collier après Leipzig sur ces deux programmes.


Grand Prix Replay : Le rendez-vous de Saumur vous a permis de vous préparer au mieux pour la finale de Leipzig ?
Nicolas Andréani : A Saumur, j’ai déroulé trois libres. Celui de la Coupe des nations a confirmé mon choix. J’ai essayé de mettre un point d’honneur sur ce nouveau programme libre. Je voulais faire autre chose. J’ai voulu changer pour moi, pour le jury, pour le public… Je vais pouvoir partir à Leipzig plus serein. Je n’ai pas prévu d’ajustement sur les deux programmes.


Grand Prix Replay : Vous êtes prêt pour cette grande finale ?
Nicolas Andréani : Oui, je me sens prêt, je suis impatient d’être à Leipzig. Cette finale va être l’occasion de prendre une revanche contre Patrick (Looser). Je pars à Leipzig avec de la confiance. Étant donné que je suis le leader mondial des libres et que la finale se compose de deux libres, j’y vais avec l’objectif de gagner.


Grand Prix Replay : Comment vous êtes-vous préparé pour ce rendez-vous mondial ?
Nicolas Andréani : Quand on est revenu des Jeux équestres mondiaux, il a fallu renchaîner tout de suite. Les chevaux n’ont pas pu être au repos. Les qualifications se terminaient à Paris au Salon du Cheval début décembre donc en deux mois, il fallait faire deux compétitions en Europe, ce n’était pas facile. Je suis ravi de participer à la première finale Coupe du monde. Ça va propulser la voltige. Visuellement parlant, c’est très vendeur et ça correspond aussi à des formats médiatiques. J’espère que d’ici 2014, ces épreuves Coupes du monde vont faire parler de nous.


Grand Prix Replay : Pour cette grande première, deux des six concurrents portent les couleurs françaises, partir à deux avec Yvan Nousse, c’est un plus…
Nicolas Andréani : Ça me fait plaisir de partir avec Yvan, c’est un ami proche. Quand on part à plusieurs en compétition, c’est bon pour l’ambiance et les encouragements. Pendant la saison, on se voit de façon ponctuelle avec Yvan. Lui est à Saint Etienne, moi à Paris, on se voit surtout au pôle de Versailles et l’été pendant les regroupements.


Propos recueillis par Marie-Anaïs Thierry