JEM : Stéphane Chouzenoux entre en piste



Onzième sur dix-neuf après le passage des trois quarts des meneurs dans l’épreuve de dressage, le Francilien Stéphane Chouzenoux signe une reprise mitigée. Il affiche cependant une parfaite confiante et une pleine sérénité avant le marathon de samedi.


GrandPrix-Replay.com : Votre début de reprise vous coûte cher. Que s’est-il passé ? Stéphane Chouzenoux : Un cheval à droite a chauffé et est entré en piste au galop, alors que nous ne devons que trotter sur le test de dressage. Les chevaux étaient très bien à la détente et puis en entrant, l’avant-droit a commencé à être très inquiet. Je n’ai pas réussi à le canaliser. Mes arrêts n’étaient pas assez stables. Après la première épaule en dedans, il s’est calmé et j’ai réussi à mener les chevaux correctement. Si bien que la fin de la reprise est bonne. Mais il aurait fallu laisser une bonne impression aux juges dès l’entrée. Globalement, je suis content, mais je trouve la notation un peu sévère : ils se sont focalisés sur le fait que mon avant était trop chaud. 57 (sa note, ndlr), ça ne devrait pas nous mettre dans le fin fond du classement, donc tout est encore possible sur le marathon.


GPR : Comment est ce marathon ? S.C. : C’est un marathon très roulant, très rapide. Il ne présente pas d’énormes difficultés techniques mais la vitesse va rendre les obstacles délicats. Il va falloir piloter très vite entre les portes. Ca va être physique pour les chevaux parce qu’il va faire chaud. Il y a trois obstacles d’eau et même si les gués ne sont pas très profonds, ce sont toujours des difficultés supplémentaires. C’est un beau marathon, bien construit, qui devrait être plaisant pour le public.


GPR : Du passage sur le test de dressage des trois premiers quarts des meneurs engagés, que peut-on retenir ? S.C. : Le niveau est excellent. Il y a quatre attelages en dressage qui se détachent franchement : ceux Ijsbrand Chardon, de Theo Timmerman et Chester Weber. On attend également Boyd Exell. J’aurais le potentiel de rivaliser, avec un attelage brillant comme le mien, mais il faudrait vraiment que je travaille le calme et le stress de ce cheval qui pose problème. Cela fait déjà deux ans que je l’ai, il est très joli, mais il me coûte à chaque fois dix points.


A Lexington (Etats-Unis), Daniel Koroloff 


NDLR : Durant les interviews, de nombreux fans américains d’attelage sont venus féliciter Stéphane Chouzenoux pour son élégance. La French Touch a la cote même à Lexington !