JEM, reining : déconvenue française



Le DTN de la Fédération leur avait demandé de faire au moins aussi bien que lors des derniers championnats du monde de Manerbio, en Italie, en 2008 : huitièmes. Une sixième place aurait été « un très bon résultat », dixit le sélectionneur national Guy Duponchel. Les cavaliers français de reining sont finalement assez loin du compte avec une décevante treizième place sur quatorze nations engagées.

 
 

 
Privée d’un important pilier, le couple Franck Perret / RS Cohiba, l’équipe de France de reining, réduite à trois couples, sans joker donc (seules trois équipes sur quatorze couraient à trois cavaliers), n’a pas brillé en ouverture des Jeux équestres mondiaux de Lexington. Elle termine treizième d’une compétition dominée sans aucune surprise par les Etats-Unis, très loin devant… la Belgique, étonnante médaille d’argent devant les Italiens. Les Canadiens, pourtant favoris avec les Etats-Unis, ne sont que cinquièmes, derrière les Autrichiens, quatrièmes ! Le reining en ses terres américaines a finalement souri… aux Européens !

 
Côté français, le bal avait été ouvert samedi par le jeune (dix-neuf ans) Arnaud Girinon sur RS McJac Smoker qui ne parvient à dépasser la barre des 208,50 là où les spécialistes attendaient plutôt 212. Le cavalier, originaire de la Loire, a également été surpris de la faiblesse de sa note.

 
Le lendemain, Pierre Barret / Whizard Star, et Grégory Legrand / New Doc Peppy Cat ne permettront pas à la France de regagner les précieuses places. Avec des notes respectives de 202,50 et 213, les Français sont loin, très loin des 227 obtenus par le leader américain.

 
Parmi les attractions phares de ce week-end de reining, la participation de la championne olympique de dressage, la Hollandaise Anky van Grunsven, qui avec l’équipe des Pays-Bas, termine huitième. Un rang qui a semblé convenir à celle qui pour la première fois, représentait son pays à un tel niveau dans une autre discipline que le dressage.

 
Mardi, vingt cavaliers, pour l’instant classés de la seizième à la trente-sixième place, s’affronteront pour gagner leur participation à la finale, accessible aux quinze premiers des épreuves de ce week-end et aux cinq meilleurs de l’épreuve de mardi. Seul Grégory Legrand peut aujourd’hui espérer être de ces vingt cavaliers.

 
Daniel Koroloff