“Avec Mégane, nous espérons au moins faire partie du top cinq”, Paul Delforge

Ce dimanche sous la nef du Grand Palais, Paul Delforge sera au départ des Talents Hermès, une épreuve par équipes qui associe deux cavaliers de moins de vingt-cinq ans d’une même nation. À cette occasion, il représentera la France aux côtés de Mégane Moissonnier. À la veille de son ultime rendez-vous parisien, le Tricolore s’est confié sur sa première expérience au Saut Hermès. 



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Comment avez-vous été sélectionné pour les Talents Hermès ?
Le sélectionneur national Thierry Pomel nous a lui-même sélectionné pour participer aux Talents Hermès. J'ai participé à de nombreux championnats internationaux avec Thierry Pomel (dont deux championnats d'Europe Jeunes cavaliers en 2018 et 2017, ndlr) et cela s'est toujours bien passé. Venir au Saut Hermès était donc une forme de récompense de tout le travail que nous avons fait ensemble. Par ailleurs, la Fédération française d'équitation (FFE) souhaitait que deux jeunes de plus de vingt-et-un ans soient présents, cela tombait bien car j'ai eu vingt-deux ans il y a peu !
 
Que pensez-vous du concours ?
Il s'agit de ma première venue au Saut Hermès. Je suis particulièrement heureux d'y être car il s'agit d'un concours incroyable qui possède un cadre unique. Cela nous change des différentes compétitions auxquelles nous participons tous les week-ends. C'est un événement à faire au moins une fois ! D'ailleurs si l'occasion se représentait, je reviendrais sans hésiter.
 
Pourquoi avoir choisi d’amener Terre du Banney au Grand Palais ?
La jument est issue de notre élevage (l’élevage du Banney, à Luxeuil-les-Bains, ndlr) ; elle est donc née à la maison. Par conséquent, c'est moi qui l'ai montée dès ses quatre ans. Je l'ai accompagnée à chaque étape de sa carrière et nous avons donc grandis ensemble. Je la connais absolument par cœur et elle est aujourd’hui ma jument de tête. Or, dans un événement aussi prestigieux que celui-ci, nous voulions être les plus performants possibles et mettre toutes les chances de notre côté en choisissant Terre.
 
Terre du Baney a-t-elle été déstabilisée par la piste indoor du Saut Hermès ?
La jument a beaucoup de sang. Toutefois, elle a maintenant une expérience assez conséquente ; elle saute aussi bien en extérieur qu'à l'intérieur. Elle est certes difficile à canaliser mais Terre ne prête pas particulièrement attention à son environnement.
 
En venant au Saut Hermès, quels étaient vos objectifs ?
L'objectif était bien entendu d'être compétitif, de parvenir à faire des classements. Ce samedi, la jument était vraiment bien. Nous avons fait tomber une barre au barrage car j'ai loupé un virage, ce qui est fort dommage (tous deux ont été classés neuvièmes de l'épreuve, ndlr). Dimanche, je serai associé à Mégane Moissonnier, qui a l'air en forme ce week-end. Nous espérons donc au moins faire partie du Top 5, voire accéder à un podium !
 
Quelles sont les prochaines échéances prévues avec Terre du Banney ?
Je pars bientôt pour quinze jours au CSI 3* de Lanaken, en avril, puis je prendrai part au Grand National de Cluny.